Peja se prononce en faveur d'une divisions européenne

Peja Stojakovic, l'avant serbe des New Orleans Hornets, estime intéressant le projet étudié par la NBA de lancer une division européenne de cinq équipes.
"C'est intéressant. La seule chose qui me préoccupe est la distance", a déclaré vendredi Stojakovic, lors des festivités mises sur pied à l'occasion du week-end du All-Star Game. "Pour le reste, je pense que des villes et des enceintes sportives peuvent vraiment démontrer qu'elles peuvent faire partie de la NBA".
La Ligue du basket professionnel US doit encore s'assurer que les Américains sont prêts à aller jouer pour des équipes basées de l'autre côté de l'Atlantique.
Stojakovic estime que la majorité des Américains qui évoluent dans les championnats européens sont satisfaits de leur expérience.
"Quand j'ai pu parler avec eux, ils disent apprécier cette expérience, notamment ceux qui jouent pour des villes intéressantes. Je connais des joueurs qui évoluent en Grèce, en Italie et en Espagne. Ils sont contents", explique Stojakovic. "Mais à chaque fois que vous êtes loin de chez vous, de votre famille, de vos amis, cela nécessite de durs ajustements".
L'adaptation doit aussi concerner l'attitude des supporters européens, beaucoup plus chauds à soutenir leur équipe que ne l'est le public américain.
"Le public en Europe est beaucoup plus passionné, et il ne dort pas quand son équipe est menée", a déclaré Stojakovic. "Il met plus de pression sur l'équipe et les joueurs... Ici (aux Etats-Unis), il vient au match, soutien l'équipe, et profite. C'est plus basé sur le divertissement pour les supporters alors que là-bas en Europe ça reste axé sur le basket-ball pur.
"Ils (les supporters) chantent, crient, peuvent se montrer sauvages, ils peuvent lancer des téléphones portables, des bouteilles vides, des pièces de monnaie. Je pense que la NBA doit s'assurer que cela ne se produira pas si elle se rend là-bas".
Stojakovic doit participer ce samedi au concours des trois points, l'une des épreuves du week-end du All-Star Game, le match des étoiles qui aura lieu dimanche. AP

NouvelObs

Le projet d'implantation du championnat nord-américain professionnel de basket (NBA) sur le Vieux Continent était jugé séduisant par plusieurs des joueurs présents au All-Star week-end, vendredi, mais la prudence restait de mise.

Les médias américains s'attendent à ce que le patron de la NBA David Stern profite du week-end pour annoncer son projet d'implantation en Europe. La création d'ici 2018 d'une division européenne de la NBA, comptant 5 équipes, serait à l'étude.

"Le potentiel existe, c'est sûr", estime Dirk Nowitzki, l'ailier allemand des Dallas Mavericks. "Les grandes villes disposent de grandes salles (...) Le public adore le basket, et il suit la NBA".

"Les occasions à saisir existent, reste à voir comment tout se met en place", avance-t-il.

L'idée n'est pas neuve, mais les obstacles à sa réalisation existent depuis que le scénario est envisagé. Parmi les contraintes, l'absence de salles aux dimensions de celles de la NBA, ou la crainte que le public européen ne soit pas disposé à payer le prix que paie le public américain pour voir jouer une équipe.

Mais le problème le plus épineux reste celui des déplacements transatlantiques et du décalage horaire.

"Je conçois que le problème des voyages soit difficile à résoudre. Entre Dallas et l'Allemagne, il y a sept heures de décalage. On ne peut pas faire l'aller-retour pour un match, il faut rester dix jours, voire deux semaines", dit Nowitzki.

Ray Allen, l'arrière américain des Boston Celtics, se montre emballé. "Je serais très enthousiaste à cette idée. Etre capable de réduire les dimensions du monde grâce au sport auquel je joue, c'est une idée merveilleuse. J'accueille très favorablement l'idée de voyager autant et si régulièrement", dit-il.

Pour sa part, Peja Stojakovic, la gâchette serbe des Hornets de La Nouvelle-Orléans, reste prudent. "Il va falloir attendre quelques années. Il faut attendre pour voir ce qui se passe", prédit-il. (AFP)
tsr

Ca serait dur pour les trajets et la fatigue des joueurs, dzans ce cas il faut baisser le nombre de matchs je pense. Et cela passe aussi par un changement dans les règles entre NBA et FIBA

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