Brandon Jennings a fondu un câble hier soir face au Golden State Warriors et a sorti une performance hallucinante pour permettre à ses
Bucks de revenir dans le match et de s’offrir la victoire. Attention, parce que les chiffres font mal aux yeux : 55 pts à 21/34 dont 6/8 à trois-points, 5 rbds et 5 pds !
C’est simple, Jennings est déjà rentré dans l’histoire (des
Bucks en tout cas) en effaçant le record de points inscrits par un rookie, 51 pions en 1970 par un certain Lew Alcindor et il était à deux petites unités du record All-Time de la franchise, détenu par Michael Redd. Pour un peu, il aurait même pu aller chercher le record All-Time de la NBA, les 58 points de Wilt Chamberlain en 1960. Mais le plus dingue, c’est qu’il a fait tout ça en trois quart-temps !
Après avoir loupé ses 5 premiers tirs du match et avoir été remis sur le banc par Scott Skiles, Jennings est monté progressivement en pression avant d’exploser dans le troisième quart pour planter 29 points, dont une période folle durant laquelle il a marqué 16 points de suite ! Même Don Nelson n’en croyait pas ses yeux.
“Sacre bleu, c’est certainement la meilleure performance d’un rookie que j’ai vu en plus de 30 ans de coaching. On a tout essayé pour le stopper, mais il a fait un sacré match.”
C’est le moins qu’on puisse dire, en revanche, pour ce qui est de la défense des Warriors, pas sûr que le commentaire soit vraiment pertinent puisque sur les images, on voit toujours Jennings tout seul.
“Ils n’arrêtaient pas de passer sous les écrans, donc je me suis dit qu’il fallait que j’en tire avantage”, expliquait tranquillement Brandon après le match. “Heureusement pour moi, les deux premiers tirs sont rentrés et après c’était comme si le cercle était de plus en plus large. Je ne pouvais plus rater. Golden State n’a pas réussi à s’adapter et ça a ouvert le jeu pour nous.”
Cette série hallucinante à permis aux
Bucks de planter un 10-0 et d’effacer leur retard. Malgré tout, les Warriors ont continué à s’accrocher, notamment grâce à leurs trois plus gros scoreurs. Stephen Jackson (21, 5 et 5), Monta Ellis (26, 3 et 4) et Corey Maggette (25, 5 et 4) ont eux aussi profité de la faible défense de leurs adversaires pour rester dans le coup.
“Quand j’ai commencé à enchaîner les points, j’espérais que ça allait dégouter l’équipe adverse et qu’ils laisseraient tomber, mais ils ont continué à se bagarrer et il a fallu que tout le monde s’arrache pour qu’on gagne ce match”, analysait même Jennings.
L’issue du match aurait même pu tourner dans les dernières secondes après que Luke Ridnour ait manqué un lancer qui aurait donné encore plus d’air aux
Bucks, mais les Warriors ont manqué un ultime tir à trois-points et, comme par hasard, c’est Jennings qui a récolté l’ultime rebond du match et Milwaukee pouvait savourer sa victoire 129-125.
Même Scott Skiles, pourtant pas le coach le plus prolixe en matière de compliments, était épaté par la prestation de son rookie.
“Ça fait bizarre à dire vu qu’il a mis 29 points dans un quart-temps, mais ce n’est pas un croqueur. Quand il était ouvert, il a mis ses shoots, mais quand ils ont commencé à venir aider sur lui, il a trouvé Charlie Bell dans le coin. Il a continué à jouer au basket, ce n’est pas comme s’il voulait juste mettre tous les points.”
Bon, désolé Tyreke Evans et Blake Griffin, mais si vous voulez encore avoir une chance de remporter le titre de Rookie Of the Year, il va falloir vraiment cartonner maintenant, parce qu’après la performance de Brandon Jennings hier soir, la NBA doit déjà être en train de faire graver le trophée à son nom…
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