La finale de l'Euroligue qui se tient dimanche dans la salle de l''OAKA à Athènes entre le CSKA Moscou, tenant du titre, et le Panathinaïkos, qui joue à domicile, devrait se résumer à un duel défensif. «Ca ne sera pas forcément joli à voir», a prévenu d'emblée le Slovène du Panathinaïkos Sani Becirovic, qui connaît bien les styles de jeu préconisés par les deux entraîneurs, l'Italien Ettore Messina pour Moscou et le Serbe Zelko Obradovic pour Athènes, qui comptent respectivement trois et cinq titres d'Euroligue. Néanmoins, grâce aux 18 000 spectateurs aux couleurs du Pana, le spectacle sera au moins dans les tribunes.
Face à face se retrouveront donc deux équipes possédant une grosse force collective, des effectifs homogènes sans stars capables de faire basculer un match, la plupart étant parties en NBA. A l'intérieur, le CSKA a l'avantage de la taille avec trois joueurs à plus de 2,12 m, dont l'Australien David Andersen. Les Grecs pourront eux compter sur l'Américain Mike Batiste, qui a pris le meilleur en demi-finale sur Luis Scola et Tiago Splitter, de Vitoria. A l'extérieur, le Pana a plus de shooteurs, avec notamment cinq joueurs qui ont marqué à trois points en demi-finale, mais Trajan Langdon, l'Américain de Moscou, peut faire la différence. Enfin, au poste de meneurs, les deux équipes possèdent un joueur hors-normes, un Grec qui plus est : Theo Papaloukas à Moscou et Dimitris Diamantidis au Panathinaïkos.
Les Russes, qui ont remporté l'année dernière leur premier titre après plus de 35 années de disette, sont à la conquête de leur sixième couronne. Les Grecs ont gagné plus souvent ces dernières années (1996, 2000 et 2002) et pourraient devenir en cas de victoire le club le plus titré des 20 dernières années.
(Avec AFP)