Detroit redemarre fort

Avec deux sweeps à leur actif, contre Orlando et Miami, Detroit et Chicago n’avaient pas traîné lors de leur entrée en lice en Play-offs. Entre deux équipes qui ont pris l’habitude de faire parler leur collectif, il n’y a pourtant pas eu de réel affrontement au Palace d’Auburn Hills la nuit dernière, la faute à l’expérience des Pistons et surtout à une adresse famélique des Bulls (seulement 32% de réussite globale). Pire, la franchise de l’Illinois a piètrement battu son plus faible record de points inscrits dans son histoire en Play-offs (95-69) ! Dès la première partie de la rencontre, Chauncey Billups et Richard Hamilton donnaient le tempo en rentrant respectivement douze et treize de leurs vingt unités dans le premier quart-temps. De son côté, l’équipe drivée par Scott Skiles était amoindrie par la perte de sang froid de Ben Gordon (7 points à 2/9 aux tirs), sanctionné de deux fautes dès l’entame. Chris Duhon tentait bien de le remplacer mais souffrait le martyre devant Billups, insatiable voleur de ballons et véritable leader des siens à la pause (54-41). La seconde moitié de la partie était la copie conforme de la précédente avec des Bulls toujours aussi peu inspirés dans le champ, ratant même douze de leurs tirs dans le troisième quart ! Seuls Luol Deng (18 points, 8 rebonds) et Ben Wallace (9 points, 8 rebonds) sortaient du lot pendant que leurs adversaires assumaient leur rôle de favoris à la perfection. Encore une fois, cinq joueurs finissaient à plus de douze points (Billups, Hamilton, R. Wallace, Prince et Maxiell), ce dernier battant même son record en Play-offs avec 12 unités. Au final, Motown l’emportait très facilement (95-69) et marque les esprits avant le Game 2 que Billups annonce plus serré : «J’ai essayé d’être agressif, de donner le ton et ça a bien marché ce soir. Mais il ne faut pas se voiler la face, ce n’est que le Game 1. Nous jouions chez nous et nous n’avons rien fait d’extraordinaire. Les matches ne seront pas toujours aussi simples à gérer que celui-là».