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 The Choosen One

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McGrady
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McGrady


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MessageSujet: The Choosen One   The Choosen One Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:33

Issu d’un quartier défavorisé de Akron dans l’Ohio,LeBron Raymone James a vu le jour le 30 Décembre 1984. Sa mère, âgée de seulement 16 ans à sa naissance, ne possédant aucun diplôme, l’éleva seule durant ses premières années. Réputée pour son caractère coléreux, Gloria James entraîna le jeune garçon de déménagements en déménagements, ne lui procurant aucune stabilité mais, au contraire l’obligeant, par son immaturité, à grandir dans une misère totale. L’enfant, truc bidule chouetteçu avec un partenaire d’une nuit, ne connut jamais son père qui se fit plus remarquer par ses infractions à la loi que par ses participations financières à l’éducation de son rejeton.
Comme départ dans l’existence, on peut rêver de meilleur.



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Livré le plus souvent à lui-même, le bambin se débrouille tant bien que mal, manquant le plus souvent l’école. Se découvrant une passion pour le football, il rejoint une équipe locale. Lorsque son coach s’aperçoit qu’il ne retourne pas en classe après la trêve de Noël, il s’en inquiète et, en accord avec sa propre famille, décide d’agir pour le bien de l’enfant et de l’accueillir au sein de son foyer, tout en maintenant des contacts réguliers avec la mère, jusqu’à ce que Gloria se soit installée dans un logement décent et dans une vie beaucoup plus stable.A compter de ce jour, de son aveu direct, la vie de LeBron bascula.Avec les Walker, plus de couchers tardifs, d’existence errante, mais une vie organisée autour d’une maison entretenue, d’adultes attentionnés et responsables, d’une salle de bain et de repas équilibrés, d’un suivi scolaire exemplaire. Le séjour est tellement efficace, qu’en quelques mois, LeBron ne manque aucun jour d’école et termine son année avec les félicitations de ses enseignants.



Au cours de sa sixième, il retourna vivre auprès de sa mère mais, cette dernière n’ayant toujours pas de logement fixe, le renvoya, dans un premier temps, chez les Walker puis envisagea, dans un second temps, de s’installer à New York où elle avait des relations. Heureusement, les Walker ne l’entendirent pas ainsi, ne désirant point que l’enfant soit de nouveau parachuté dans un univers inacceptable pour son jeune âge et, plutôt que de le perdre, Pamela Walker et une de ses amies trouva un logement permanent à Gloria James.



C’est à cette époque que LeBron découvrit le basket, sport dans lequel, du départ, il brilla. Inscrit au lycée St Vincent – St Mary de Akron, ses performances individuelles permettent à son équipe de gagner le championnat de Division III par un cuisant 27-0 et lui valent d’être nommé Mr Basketball de l’Ohio ainsi que d’être sélectionné dans la All-USA First Team par le magazine USA Today durant 3 années consécutives. Il est soutenu dans ses efforts par Eddie Jackson, un ex-taulard compagnon de sa mère, reconverti dans l’organisation de spectacles et bénévole au sein d’une cellule anti-drogue et anti-alcool après avoir écopé de 27 mois de prison pour trafic de stupéfiants. Même si les antécédents de l’individu ne plaident pas vraiment en sa faveur, il semblerait qu’il ait été une présence précieuse dans l’évolution de LeBron qui le considéra comme son père et décida de l’appeler Dad par respect pour son action positive dans son existence. Très vite convaincu que LeBron possédait la stature d’un joueur NBA, Eddie Jackson ne manqua jamais de l’encourager et accepta même de gérer au mieux ses intérêts aux côtés de Gloria.



Aussi bon footballeur que basketteur, LeBron opta pour les parquets aux dépens des stades suite à une blessure. Son choix fut judicieux puisque dès sa 3° année de lycée, il scorait déjà 29.7 points et prenait 8.4 rebonds par match, ce qui lui valut le surnom de « King James » et lui permit d’apparaître dans SLAM Magazine ou ESPN The Magazine ainsi qu’en couverture de Sports Illustrated qui le baptisa « The Chosen One ». Aux abords de sa dernière année de lycée il tente de contourner le règlement de la NBA qui impose à chaque prétendant l’obligation de terminer au minimum sa formation au lycée avant de pouvoir s’inscrire à la draft. Sa requête est infructueuse mais sa popularité prend une nouvelle dimension : des célébrités telle que Shaquille O’Neal assistent à quelques un de ses matches espérant entrevoir le prodige, certaines de ses rencontres sont même nationalement télévisées sur ESPN2. Il faut admettre que ses résultats sont à la hauteur des espoirs que beaucoup placent en lui puisque son record en High School est de 52 points !



Finalement, LeBron se déclare éligible pour la draft le 25.04.2003. Il n’a que 18 ans, il est choisi en 1° position par les Cleveland Cavaliers et devient le second joueur à être ainsi sélectionné à une telle place à la sortie du lycée (le premier ayant été Kwame Brown). D’ores et déjà les grandes enseignes du sport lui font les yeux doux mais c’est Nike qui lui fait signer un contrat de 95 millions de dollars sur 7 ans.



Ses débuts en NBA sont d’un niveau excellent. Il s’adapte à une vitesse sans précédent au rythme des matches de la ligue, se permettant même de battre de nombreux records notamment celui du plus jeune joueur de l’histoire de la ligue ayant marqué 2000 points à 20 ans et 183 jours. Avec une moyenne de 20.9 points, 5.5 rebonds et 5.9 assists par match, il rejoint Oscar Robertson et Michael Jordan, seuls autres basketteurs ayant établi un palmarès similaire durant leur saison de débutant. En toute logique il est élu Rookie de l’année, le plus jeune depuis la création de la NBA.
2004/2005 confirme son immense talent. Il devient le plus jeune joueur à réaliser un triple-double le 19.01.2005 contre les Portland Trail Blazers et à scorer 56 points lors d’une rencontre contre les Toronto Raptors le 20.03.2005. Pour parachever une saison éblouissante sur le plan individuel, il s’offre un record supplémentaire en devenant le plus jeune joueur à avoir marquer plus de 2000 points en une année. Toutefois, au niveau du collectif, la progression des Cavs n’est pas à l’image de leur leader et, pour la seconde fois consécutivement, la franchise n’accède pas aux playoffs.
Durant l’intersaison le staff des Cavaliers met en place de nombreux changements, s’allouant les services de Larry Hughes, Damon Jones et Donyell Marshall. La franchise est vendue à Dan Gilbert et Mike Brown devient le nouveau coach.




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Et LeBron James améliore encore ses statistiques : 31.4 points – 7 rebonds – 6.6 assists et 1.6 interceptions de moyenne par match.
Et LeBron James rejoint le cercle très restreint des Oscar Robertson, Jerry West et Michael Jordan, seuls avant lui ayant établi de telles performances en une saison.
Et LeBron James bat de nouveaux records, en outre celui du plus jeune joueur ayant marqué une moyenne de 30 points par match lors d’une saison. Lors du NBA All-Star Game, auquel il participe pour la 2nde année, il est élu MVP du match, le plus jeune de tous les temps (21 ans et 55 jours). Il n’a pas 21 ans et ½ qu’il termine déjà second derrière Steve Nash pour l’obtention du titre de MVP de l’année et ex aequo avec le même Steve Nash selon un vote effectué par le Sporting News auprès des 30 entraîneurs de la ligue.
Le 29.03.2006, les Cleveland Cavaliers retrouvent les playoffs pour la première fois depuis 1998. En trois années, « King James » a métamorphosé une équipe de fond de tableau (17-65 en 2002/2003) en un outsider sérieux au sein des plus grands (50-32 en 2005/2006).
C’est le 22.04.2006 que LeBron James entame ses débuts en playoffs face aux Washington Wizards et s’offre un nouveau triple-double avec 32 points, 11 assists et 11 rebonds dès la 1° rencontre, frôlant de très peu un autre triple-double lors du 2nd match. Cette série de playoffs est naturellement matière à d’impressionnants records de la part de LeBron qui entre déjà dans la légende aux côtés des prestigieux Magic Johnson, Wilt Chamberlain et Kareem Abdul Jabbar. L’obstacle « Wizards » éliminé, LeBron et les Cavs se retrouvent face aux Detroit Pistons. Offrant une résistance inattendue les Cavaliers, par le biais d’un LeBron James auteur d’un nouveau triple-double, contraignent les Pistons à gagner leur qualification lors d’un 7° match décisif que la franchise du Michigan remporte, comme à leur habitude, par une défense renforcée autour du scoreur.
Les Cavs sont éliminés mais LeBron a atteint le firmament. Même si sa prestation aux derniers Championnats du Monde au Japon a quelque peu déçu car éclipsée par celles de Dwyane Wade et Carmelo Anthony, LeBron James demeure l’un des joueurs incontournables et indispensables au sein de la ligue. Présenté comme un digne « héritier » de Michael Jordan, il possède la force, la volonté et l’ambition nécessaires pour porter une équipe vers les plus hauts sommets, même si, à ce stade de la saison, ses statistiques font l’objet d’une baisse significative.



Mais qu’est-ce qui différencie fondamentalement LeBron James des autres joueurs évoluant en NBA ?
En premier lieu, on ne peut nier qu’il est venu au monde avec un talent fou. Si les bonnes fées ont certes oublié de se pencher sur son berceau pour lui offrir une enfance dorée, le ciel, quant à lui, n’a pas omis de le doter de dons extraordinaires. Habilité d’autant plus notable voire inimaginable lorsque l’on sait qu’il exécute ses prodigieux shoots de la main droite alors qu’il est gaucher. Il ne faut pas oublier que LeBron était également très doué au football et ce n’est pas permis à tout le monde de pouvoir briller dans deux disciplines sportives simultanément.



D’autre part, ses origines, ses racines, son vécu lui ont probablement fourni matière à développer des capacités phénoménales pour survivre et surtout vaincre quelle que soit la configuration de l’obstacle à franchir. Un instinct supérieur présent chez tous les « winners ». Le goût amer laissé par la misère engendre une rage à toute épreuve, un désir obsédant de quitter sa condition et d’accéder à une place au soleil. Qu’importe les moyens employés pour y parvenir, l’essentiel est de réussir. D’emblée, lorsque l’on observe LeBron James lors d’un match, durant lequel il y a potentiellement péril en la demeure pour sa franchise, on remarque qu’il a conservé cette hargne de ceux qui se veulent les meilleurs, les chefs, les étoiles, quitte à user de comportements parfois litigieux pour déstabiliser l’adversaire telle la provocation à outrance. LeBron est sans doute conscient qu’il vient d’en bas, de très bas, qu’il a atteint une notoriété certaine au sein de la ligue la plus populaire au monde. Il est une star, tout en haut de l’affiche et, en dépit même de l’amitié qui le lie à certains, nul, en son esprit, ne peut oser envisager le faire retourner dans un monde auquel il ne désire plus appartenir. Il regarde en haut et a définitivement tiré un trait sur son passé.



Comparable en de nombreux points à Kevin Garnett, il possède, tel son aîné, un charisme naturel qui le rend attachant. Plus timide que le leader des Minnesota Timberwolves, il n’hésite pas toutefois, comme lors du dernier All-Star Week-end à jouer le jeu auprès de pitres tel Shaquille O’Neal pour répondre aux attentes de « showtime » du public. Il apprécie sa popularité car elle lui a permis de se construire une image positive mais, respectueux, à l’égard de ceux qui ont voté en masse pour sa participation au All-Star, il sait demeurer disponible, simple et naturel pour ses fans.
Le destin n’a pas été très tendre durant des années pour LeBron James. L’enfance normalement chargée d’innocence, de souvenirs radieux et de plein soleil pour les mieux lotis de cette planète n’a été, pour lui, synonyme que de vagabondages, misère et douleur. Pourtant aujourd’hui, via le les regards attendrissants qu’il réserve toujours à sa mère, l’amour sans bornes qu’il lui voue en dépit des épreuves qu’elle lui a imposées, involontairement mais également à cause de son irresponsabilité, il est évident que le pardon a sans cesse été de rigueur entre eux. Globalement il n’est pas forcément tolérable à nos esprits cartésiens d’admettre qu’une mère digne de ce nom puisse envisager un quotidien aussi dramatique pour son enfant mais il ne faut pas, de suite, jeter la pierre sans être conscient que, même si les USA sont la première puissance au monde, il existe malheureusement au sein de cette société une multitude de Gloria James qui, du fait de la couleur de leur peau, de leurs origines sociales des plus pauvres, des conditions déplorables offertes à sa communauté pour acquérir l’instruction indispensable pour quitter les ghettos de la détresse humaine, s’égarent lamentablement dans les méandres d’une déchéance indescriptible. LeBron James, bien que peu chargé de diplômes puisqu’il a écourté ses études pour mieux briller dans le basket, a sans aucun doute saisi la fatalité dont a été victime sa mère. De son enfance brisée il n’en a retiré que peu de regrets et point d’amertume vis-à-vis de celle qui n’a été en fait que victime d’un système qui néglige les plus faibles. Par contre, ce parcours l’a renforcé dans l’idée qu’une vie ne peut sainement se bâtir sans un entourage familial stable. C’est pourquoi, aux côtés de Savannah Brinson, il construit fidèlement son noyau. Le couple, parent d’un petit LeBron Jr âgé de 2 ans attend un second enfant pour le mois de Juin 2007. LeBron James prend très au sérieux son rôle de père et avoue que cette étape l’a définitivement changé en produisant un impact plus que positif dans son quotidien.



Désormais, tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes pour LeBron James mais combien de ses semblables errent encore dans les ruelles sombres du désespoir, jetés inévitablement dans la délinquance, la drogue, la prostitution ou la grande criminalité ? Est-ce à conclure que telles perditions sont inéluctables ? Hélas, il est urgent de convenir que peu d’issues moralement acceptables sont offertes à ces déshérités pour sortir de leurs conditions sordides. Naguère les Afro-américains, exploités odieusement durant des siècles par des populations favorables à l’esclavage, rêvaient d’acheter un lopin de terre et quelques bêtes pour tenter d’accéder à une existence plus souriante. Plus tard, beaucoup ont saisi que seule l’instruction pouvait réellement élever l’individu au sein de la société, alors les plus chanceux sont devenus instituteurs ou avocats. Mais il ne faut pas se voiler la face, même si l’époque de l’esclavage est officiellement révolue, les possibilités présentées à la communauté afro-américaine aux USA ne sont pas équitables. Les dirigeants des écoles doivent se battre sans cesse auprès des autorités ou pleurer auprès des associations caritatives afin d’obtenir les manuels ainsi que tout le matériel indispensables à l’étude. Aussi, un nouveau phénomène a surgi. Les jeunes se rêvent un avenir plus facile. Plus tard ils seront basketteurs ou rappeurs. Toutefois, pour la grande majorité, les lendemains sont plus semblables aux 16 ans de Gloria James qu’aux 40 ans de Jay-Z. Trop peu ne deviendront des LeBron James…

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MessageSujet: Re: The Choosen One   The Choosen One Icon_minitimeDim 3 Juin - 10:57

Eh ben on peut pas dire que le petit Lebron a eu une enfance facile...
Comme quoi avec de la volonté regardez où on peut arriver!!!
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MessageSujet: Re: The Choosen One   The Choosen One Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:20

Vraiment encore un bonne article de James, on voie que ca volonter a payer.
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MessageSujet: Re: The Choosen One   The Choosen One Icon_minitime

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