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 Tout le monde aime Chris

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McGrady
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McGrady


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MessageSujet: Tout le monde aime Chris   Tout le monde aime Chris Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:38

Christopher Emmanuel Paul est né le 06 Mai 1985 à Lewisville (Caroline du Nord). Ses parents, Charles et Robin, quelques années auparavant, avaient déjà accueilli un premier fils, CJ, au sein de leur foyer. C’est une famille modeste mais très unie. Ce sont également des grands fans de sports – Charles étant même un supporter pur et dur des Dallas Cowboys. Toutefois, c’est probablement du côté maternel de la famille, et notamment du grand-père Nathaniel Jones, que Chris hérita de ses aptitudes sportives. L’homme surnommé « Papa Chilly » vivait non loin de ses petits-fils à Winston Salem. Il avait créé et était le propriétaire de « Jones Chevron », la première station service en Caroline du Nord gérée par un Afro-Américain. Nathaniel Jones était une figure mythique, presque une légende, dans la région. Tout le monde le connaissait, l’aimait et le respectait.




Tout le monde aime Chris Chrispaul2un0


Il est de coutume d’admettre que l’accès aux playoffs est perçu telle la récompense d’une saison régulière bien achevée. Naturellement nous ne mettrons pas en doute cette vérité absolue que seuls les meilleurs accèdent à ce stade de la compétition et cela ne relève point de notre compétence de débattre si ce règlement est potentiellement juste, surtout si l’on tient compte que toutes les franchises ne disposent pas du même budget financier pour « construire » leur équipe.



Dans un premier temps donc, rendons un logique hommage aux collectifs qui ont su maîtriser leur parcours et accéder à cette épreuve. Les 16 qualifiés sont effectivement et globalement les formations nec plus ultra de la ligue qui ont su conjuguer simultanément talent, travail et motivation. Néanmoins, il est à déplorer que d’autres effectifs auraient pu parvenir à ce niveau si les joueurs avaient été un peu plus réguliers, si les blessures n’avaient pas engendré des conséquences dramatiques ou bien si les possibilités économiques avaient offert de plus belles opportunités tant à l’échelon des athlètes qu’à celui de l’encadrement.
Dans un second temps, regrettons toutefois, qu’indépendamment de tous ces paramètres et envers tous les arguments contraires opposés à notre choix, l’absence de notre « chouchou »,les New Orleans Hornets ex NOK Hornets.



Soit, ce n’est pas très objectif que de, délibérément, afficher notre préférence sentimentale mais il n’en reste pas moins qu’avant d’écrire dans ces colonnes nous ne sommes que d’humbles humains avec nos qualités et nos défauts, nos aversions et nos penchants. Pour notre part, notre cœur bat très fort lorsqu’il s’agit de s’exprimer au sujet des New Orleans Hornets, en général, et de Chris Paul, en particulier.



Dans des articles ultérieurs nous avons déjà exposé les motifs de notre choix. Aujourd’hui, il serait simplement sage de brièvement rappeler que 80% des basketteurs évoluant en NBA sont afro-américains, que majoritairement ces joueurs proviennent de milieux défavorisés, qu’ils ont âprement lutté pour sortir de leur condition et parvenir à s’imposer dans une ligue où la sélection est très rude. Leur statut et leurs privilèges ne sont finalement pas « volés ». Raisonnablement nous sommes conscients que si le combat est ardu sur l’ensemble du territoire des USA, il est d’autant plus difficile à mener lorsqu’il se déroule dans une région des plus pauvres (le Sud des Etats-Unis), lorsque l’environnement est tragiquement touché par les colères de la nature, au sein d’une communauté noire la plupart du temps abandonnée par le pouvoir central. La franchise de la Nouvelle-Orleans, située en plein cœur des cruels évènements lors du passage de l’ouragan Katrina, a payé le prix fort. Mais, grâce à la générosité collective, aux exceptionnels efforts de la masse, l’équipe a pu survivre. Tandis que le monde se meurt alentour, que la nature emporte dans son terrible flot des milliers d’innocents et d’habitations, l’unique pensée que la franchise d’un des sports-phares ne s’éteindra pas en dépit de l’horreur est tout un symbole. Tous ces facteurs retenus, il devenait indubitable que, en notre âme, les Hornets gagnaient nos faveurs suprêmes. D’emblée il était inutiles de discuter sur la valeur, les carences ou les défauts des NOK car nous les aimions sans conditions. Et Chris Paul, tout particulièrement.



Hormis le contexte préalablement décrit de la franchise, CP3, de son côté, ajoutait du piment au jeu en débarquant avec son 1m80. Comment peut-on véritablement envisagé de jouer au basket, à un haut niveau, professionnel et en NBA de surcroît, lorsque l’immense généralité affiche 20 à 30 cm de plus sous la voûte céleste ? Comment est-il possible, au final, que malgré les 49 cm qui le séparent de Ming Yao, de son extrême jeunesse (22 ans début mai), Chris Paul soit devenu aussi rapidement l’un des meilleurs meneurs de la ligue ?
Il faut tout simplement s’appeler Chris Paul, s’accepter en tant que tel et, chargé d’une volonté à toute épreuve, tenter de se frayer son chemin victorieux au milieu des géants. Surtout ne pas fermer les yeux afin de ne pas entrer en collision avec les tours environnantes qui se meuvent autour de soi sur le parquet, avancer dans l’ardeur du mouvement en se faisant encore plus petit que l’on est, distribuer les ballons à la vitesse de l’éclair ou surgir, tel un homme invisible issu de nulle part, au-dessus des colosses pour inscrire le panier mortel. Parvenu à une telle réussite la victoire possède un goût vraiment particulier car elle reflète la belle revanche du « petit » sur le « titan » sur son propre territoire. Naturellement, les mots sont extraordinaires pour exprimer un tel triomphe mais la réalité n’emprunte somme toute pas les sentiers de la facilité. Le succès est d’autant plus estimable lorsqu’il aboutit après un défi lancé envers soi-même sans qu’aucun élément extérieur n’ait été déclencheur, lorsqu’il ne s’agit pas d’une parade à une vengeance éventuelle vis-à-vis d’un complexe mal assumé.



En premier lieu, en effet, il est bon de souscrire à l’évidence que Chris Paul renvoie tout sauf l’image d’un individu frustré. Nous sommes plus tentés d’envisager que Chris Paul est trop beau et trop bon pour être vrai. Poli, humble, altruiste et sublimement doté de talents pour le basket. Icône du modèle parfait de l’étudiant idéal, sous ses apparences de « gentil garçon bien propre », il cache un cœur de lion, prêt à rugir à la première occasion.



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Christopher Emmanuel Paul est né le 06 Mai 1985 à Lewisville (Caroline du Nord). Ses parents, Charles et Robin, quelques années auparavant, avaient déjà accueilli un premier fils, CJ, au sein de leur foyer. C’est une famille modeste mais très unie. Ce sont également des grands fans de sports – Charles étant même un supporter pur et dur des Dallas Cowboys. Toutefois, c’est probablement du côté maternel de la famille, et notamment du grand-père Nathaniel Jones, que Chris hérita de ses aptitudes sportives. L’homme surnommé « Papa Chilly » vivait non loin de ses petits-fils à Winston Salem. Il avait créé et était le propriétaire de « Jones Chevron », la première station service en Caroline du Nord gérée par un Afro-Américain. Nathaniel Jones était une figure mythique, presque une légende, dans la région. Tout le monde le connaissait, l’aimait et le respectait.



Pourtant, nul n’avait de liens plus proches avec lui que Chris. L’enfant adorait travailler aux côtés de son grand-père, l’aider à changer les filtres à huile ou nettoyer les pare-brises des clients qui faisaient une halte à la station. Chris considérait Papa Chilly comme son meilleur ami, son confident favori.
Chris entretenait également une relation privilégiée avec son frère aîné, parfois un peu trop « proche » comme l’avoua tendrement CJ car les amis du grand considéraient parfois le petit comme une « peste trop collante ».



Simple et équilibrée, telle fut l’enfance de CP3. Ses parents lui enseignèrent l’amour et la discipline, lui donnèrent le goût au basket, jouèrent un rôle très actif dans l’éducation de leurs deux enfants. Chris et CJ étaient rigoureusement encadrés dans leur scolarité : ils devaient étudier sérieusement en vue d’obtenir de solides diplômes pour s’assurer un avenir confortable. Les écarts de langage étaient scrupuleusement interdits et l’usage des jeux vidéos tolérés uniquement le week-end.


A l’âge de 3 ans, Chris se vit offrir une paire de baskets Fisher-Price par son père. Grandissant dans l’ombre de Wake Forest, l’attraction était grande : Chris devint très vite un grand fan de Michael Jordan et des Demon Deacons, surtout après l’arrivée de Tim Duncan en 1993. Pourtant, durant son enfance, c’est le football qui l’attire le plus. Déjà désavantagé par la taille, il n’en demeure pas moins rapide, habile et surtout un leader charismatique que les coaches n’hésitent jamais à placer sur le terrain.
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MessageSujet: Re: Tout le monde aime Chris   Tout le monde aime Chris Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:39

Lorsque Chris débuta sa High School à West Forsyth, il n’était guère chargé d’illusions quant à son avenir dans le basket. CJ était le meilleur joueur de l’équipe, lui était beaucoup trop petit pour espérer se mesurer à des adversaires bien plus grands et costauds. Pourtant son jeu commença à s’épanouir lors de son année de junior, après que CJ soit parti à l’Université de Hampton. D’abord, l’adolescent avait grandi de plus de 10 cm, sans perdre pour autant en vitesse et en habilité. Il mena West Forsyth à un bilan de 26-4 et en ½ finale de championnat. En moyenne il scorait 25 points, réalisait 5.3 passes décisives et 4.4 interceptions. Ses statistiques ajoutées à son sourire facile et à son attendrissante personnalité l’aidèrent à remporter le titre de Joueur de l’Année du Central Piedmont ainsi que 2003 McDonald’s All-American et Mr Basketball pour 2003 par le Charlotte Observer.



Peu de temps après les coaches commencèrent à frapper à sa porte. Son nom était mentionné sur les listes de tous les programmes AAC y compris celui de North Carolina. Cependant ses pensées étaient depuis toujours tournées vers Wake Forest. Par pure formalité il passa un entretien de recrutement mais le choix était prédéfini d’avance tant il paraissait évident qu’il avait sa place au sein de l’équipe. En Novembre 2002, il signa sa lettre d’intention aux Demon Deacons. Papa Chilly était extrêmement fier et, lors de la cérémonie, tellement ému par tant d’amour, Chris déposa sa casquette des Wake sur la tête de son grand-père.



Hélas, en moins de 24 heures, la vie de Chris Paul s’écroula et vira au cauchemar. Papa Chilly, âgé de 61 ans, fut agressé et assassiné par une bande de jeunes délinquants. La communauté toute entière fut assommée à l’annonce de la terrible nouvelle. Plus de 2000 personnes se déplacèrent pour les funérailles. Chris était effondré mais il tenait obstinément à rendre hommage, à sa façon, à cet être tant aimé, trop tôt et si tragiquement disparu. Le prochain match des West Forsyth se déroulait contre Parkland High. Il était bien décidé à inscrire 61 points pour honorer les 61 années vécues par son grand-père. Et il réussit. Dans sa colère justifiée, le lion rugissait et rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Il termina la saison avec des statistiques phénoménales : 30.8 points, 8 assists, 6 interceptions et 5 rebonds en moyenne par match.



Chris Paul rejoignit les rangs de Wake Forest de 2003 à 2005. A son arrivée, il était déjà une star ce qui ne fut pas franchement bien perçu par ses co-équipiers et son coach Skip Prosser. Toutefois, en vue d’un effort de construction positif de son collectif, Posser envisagea rapidement que Chris pouvait être la clé de ses plans. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Durant son passage à Wake Forest, Chris Paul totalisa 948 points, 395 passes décisives et 160 interceptions. Il fut nommé Rookie de l’Année 2003-2004 de la Conférence de la Côte Atlantique. Il fut élu Joueur de l’Année pour la Pré-saison AAC 2004-2005 ainsi que Joueur National de l’Année en Pré-saison par l’Associated Press. Il fut retenu pour la first team All-American en 2005.



Petite anecdote de parcours quelle que peu croustillante confirmant le tempérament de feu vivant sous le masque de bébé charmeur de Chris Paul : en Mars 2005 il a été suspendu 1 match pour avoir assaini un coup de poing dans la face du joueur de North Carolina State, Julius Hodge, qui l’avait frappé sous la ceinture lors de la première mi-temps d’une rencontre se déroulant à Raleigh (Caroline du Nord). Chaud dedans !



Cet incident malencontreux, pour lequel il s’excusa par la suite, ne rebuta point pour autant Byron Scott et les New Orleans Hornets qui le choisirent en 4° position du premier tour de la draft NBA 2005.


L’avenir leur donna entière satisfaction car durant sa première saison, Chris Paul surclasse tous les autres rookies en points, passes décisives, interceptions et minutes jouées. Ce qui, logiquement, lui permet de remporter le titre de Rookie de l’Année 2006. Il fut également le seul joueur unanimement choisi pour la sélection de la First Team All Rookie de la saison 2005-2006. Durant la même période, il a été élu, à chaque fois, Rookie du Mois pour la Conférence Ouest. Par la suite, il décrocha le ESPY Award for Best Breakthrough Athlete qui récompense le sportif ayant effectué la plus belle percée.

Le 02 Avril 2006, Chris Paul réalisa le premier triple-double de sa carrière contre les Toronto Raptors en inscrivant 24 points, prenant 12 rebonds et transmis 12 passes décisives.



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Au terme de la saison régulière qui vient de s’achever, CP3 affiche une moyenne de 17.4 points, 4.4 rebonds et 8.9 assists, ce qui lui confère une efficacité à 21.38 soit à la 28° place du classement juste derrière Allen Iverson et devant Paul Pierce. Son bilan de passes, quant à lui, en fait le 4° meilleur meneur de la ligue après des « pointures » tels que Steve Nash et Jason Kidd, devant le grand Baron Davis. Sa valeur est déjà telle que, lorsque Steve Nash a dû renoncer à participer au All-Star Week-End, c’est Chris qui a été plébiscité pour le remplacer lors du Playstation Skills Challenge face aux « monstres » Dwyane Wade, Kobe Bryant et LeBron James, preuve qu’il détient d’ores et déjà sa place aux côtés des plus fameux. Le 16 Février 2007, il joua dans le T-Mobile Rookie Challenge et s’est permis de battre 2 des records du Challenge en distribuant 17 passes décisives et effectuant 9 interceptions.
Lorsque l’on admire Chris Paul lors des matches, c’est un talent fou qui nous saute aux yeux. Chris a une vision globale du parquet, des instincts de jeu incroyables et sait prendre de grandes décisions. Quelle que soit sa rapidité d’exécution, il sait maîtriser le ballon. Bien sûr, Chris peut frustrer certains coaches car il est trop « généreux » dans la distribution de la balle qui n’atterrit pas forcément dans des mains aussi expertes que les siennes mais en règle générale les joueurs de grandes statures aiment l’affronter car il est capable de réaliser aussi bien des lay-up que des dunks, comme eux. Nul ne peut mettre en doute ses capacités de leader comme son excessive politesse et sa camaraderie hors du cours mais tous conviennent qu’il possède une mentalité de « killer ». Ce qu’il désire c’est gagner. S’il faut scorer, il le fera. S’il est nécessaire de distribuer, il le fera. S’il doit agir, il veut toujours le faire à 100%.



Inévitablement, lorsque l’on détaille son profil, Chris Paul fait songer à Isiah Thomas. Pour ceux qui ont eu la chance et le bonheur de voir évoluer l’ancien joueur des Detroit Pistons, la comparaison est évidente. L’identique reflet du parfait meneur, la même maturité précoce, la vitesse d’exécution, la vision idéale du jeu, la motivation et la volonté de gagner. Chris Paul serait le clone d’Isiah Thomas qu’il ne pourrait pas être plus réussi. D’autant que, comme Zeke, Chris Paul possède une magnifique « Baby Face Assassin », éternellement parée d’un radieux sourire. Comme Zeke, Chris est généreux au sein de la communauté.



Comme de nombreux athlètes, notamment en NBA, Chris Paul, soutenu par sa famille, a créé la CP3 Foundation en partenariat avec la Winston Salem Foundation afin de fournir un soutien à de nombreuses causes.



En 2006, la CP3 Foundation a organisé le premier Week-End Chris Paul’s Winston Salem qui a permis de collecter 156000 dollars afin de créer une bourse d’études, nommée « Nathaniel Jones Scholaship » en hommage au grand-père de Chris, qui aide les étudiants de Forsyth County à accéder à l’Université de Wake Forest.



L’intérêt de Chris Paul pour l’ensemble de la communauté a débuté bien avant ses premiers pas en NBA. C’est dans sa nature profonde de vouloir venir en aide aux plus défavorisés. En Septembre 2006, il a été récompensé par le NBA’s Community Assist Award pour son action tant auprès de la ville de Winston Salem que pour la générosité dont il a fait preuve auprès des enfants victimes de l’ouragan Katrina à Oklahoma City et à la Nouvelle-Orléans.



Cette année le week-end de la fondation aura lieu du 14 au 16 Septembre 2007 et les bénéfices seront alloués à Habitat for Humanity.



Trop beau et trop bon pour être vrai, écrivions-nous antérieurement lorsque nous ébauchions le portrait de Chris Paul. Pourtant il faut savoir capituler lorsque la vérité est aussi flagrante : c’est un beau, un très beau joueur (un bel homme également, au passage, ce qui ne gâche rien…), un être bon, foncièrement bon…
On vous l’avait bien dit :


tout le monde aime Chris…



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