Houston Rockets 2007/2008

LE MATCH: HOUSTON-GOLDEN STATE: 111-107
Y.Ming (Hou) = 36 pts, 19 rebds
L.Head (Hou) = 20 pts, 6 passes
R.Alston (Hou) = 18 pts, 12 passes, 8 rebds
S.Jackson (GS) = 25 pts, 7 passes, 6 rebds
B.Davis (GS) = 21 pts, 6 passes, 6 rebds
A.Biedrins (GS) = 14 pts, 12 rebds

Battu deux fois cette saison par Golden State, Houston a enfin trouvé la clé cette nuit pour venir à bout des Warriors. Même privés de Tracy McGrady, les Texans ont pu compter sur un Yao Ming phénoménal pour signer leur 5e victoire en 6 matchs. Le pivot chinois a compilé 36 points et 19 rebonds. Il s'est surtout montré décisif dans le money time en inscrivant huit points dans les trois dernières minutes de la rencontre. Même les nombreuses prises à deux des Warriors n'ont pas suffi à le perturber.

D'autant que Yao a trouvé des relais efficaces autour de lui. Le tandem Alston-Head a engrangé près de 40 points, alors que Luis Scola et Shane Battier ont pesé en fin de match. Golden State a pourtant bien failli réussir le hold up en recollant dans le dernier quart-temps après avoir été mené de 21 points en première mi-temps. Sur un panier à trois points de Baron Davis, les Californiens ont même pris pour la première fois de la partie l'avantage à 2:11 du terme, 102-101. C'était avant que Yao ne se fâche une nouvelle fois… Houston restait sur quatre défaites contre les Warriors.

Moi je dis les joueurs qui font tache dans cette équipe de Houston sont : Kirk Snyder [Il apporte rien et je le kiff pas] et Chuck Hayes [Qui apporte vraiment rien en commençant presque tous les matchs]

Houston a remporté face aux Hawks d'Atlanta (108-89) son sixième succès consécutif. Yao Ming en a été le grand artisan avec 28 points, 9 rebonds et 3 passes décisives. Jusqu'à présent dans la saison, la plus longue série des Rockets comprenait cinq succès d'affilée et avait été stoppée par les Hornets de la Nouvelle-Orléans, le 13 janvier. Dans deux nuits, Yao Ming et ses partenaires défieront Portland, en espérant poursuivre cette série.

Houston ira aux PO mais bon ils vont se faire jeter au 1er tour comme dab

L'equipe semble retrouver le rythme du debut de saison et c'est tant mieux.

Tmac shoote moins et il risque moins de blessures grace a des gars comme Scola ,wells ,brooks ou landry.

Dommage que alston soit encore trop irreguliers pour une team de ce calibre.

A mon avis maintenant que la sauce a pris ils risquent de faire chuter plus d'un leader

On avait recruter James pour parer a l' irrgegularité d' alston, resultat, James est sans doute encore plus irregulier que Skip, sans parler de Steve "infirmerie" Francis qu' on reverra pas de la saison... vraiment un blem a la mene, sauf les matchs ou Alston est dans un bon soir...
reste qu' il a vraiment pas le profil du meneur sur 1/2 terrain

Scola semble avoir pis definitivement sa place dans le 5 et c' est tant mieux, ca libere un peu plus yao dessous, car c' est pas Hayes qui faisait peur en attaque (meme si il reste un excellent defenseur)

En tout cas j' espere que la serie va se prolonger, ca va etre bien tendu jusqu' au bout a l' Ouest

« Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive »… aujourd’hui les fans des Rockets doivent véritablement se demander s’ils passeront un jour dans le camp des chanceux ! Avec la blessure de Yao Ming pour le reste de la saison, l’équipe texane a très probablement mis en suspens ses rêves de gloire… une fois de plus.

Un passé lourd à assumer

Quand on évoque l’après Bulls (époque 91-93), un nom revient constamment à la bouche de tous les spécialistes NBA : Hakeem Olajuwon. The Dream, comme on le surnommait à l’époque, ou ce qu’il se fait de mieux en terme de pivot technique. Comprenez par là qu’à la puissance de Shaq on est en droit d’opposer la technique et le jeu dos au panier sans égal d’Olajuwon. Avec son équipe, le pivot des Rockets avait réussi, en son temps, à remporter deux titres consécutifs dont un, désormais mythique tant la lutte fut acharnée, face aux Knicks de Pat Ewing. Apportant la gloire et la lumière sur Houston. Drexler and co avaient réussi le pari de faire des Rockets l’équipe la plus redoutée de l’Ouest. Depuis 1995 Houston n’a plus revu la couleur d’une finale NBA soit douze longues années de disette.

La faute au retour de Jordan mais aussi aux mauvaises intégrations conjuguées de Charles Barkley et Scottie Pippen. Après la retraite de Clyde « The Glyde » Drexler (1998), coéquipier modèle et leader charismatique, les Rockets ont peiné à retrouver la cohésion qui était la leur à l’époque du doublé.

Une nouvelle orientation

Pour remédier à ce manque de résultats, les dirigeants texans prennent alors la décision de chambouler leur effectif : 4 départs, dont celle de Pippen pour Portland, pour 8 arrivées dont celle très remarquée du jeune rookie, Steve Francis. Le jeune basketteur a du culot, du bagout, des ambitions et surtout du talent. Il est clairement enrôlé pour prendre la suite d’Olajuwon à la tête des Rockets. Si les stats du meneur sont bien au rendez-vous, les résultats le sont beaucoup moins. En cinq saisons à la tête de la franchise texane, Francis ne parviendra à les mener qu’une seule fois en Play Offs. Un bilan bien maigre au regard des ambitions affichées à son arrivée. Le front office de Houston aura pourtant la bonne idée d’aller chercher le pivot Yao Ming en 2002, sorte d’énergumène qui émarge à plus de 2.20m et qui shoot comme un ailier ….un Arvydas Sabonis asiatique en quelque sorte. Devant l’incapacité des Francis à s’imposer comme un franchise player (et ce malgré un surnom quelque peu usurpé), les Rockets espère bien tenir en Yao la relève du mythique Olajuwon. Le costume est lourd à porter pour le géant mais sa première saison reste très concluante pour un joueur qui sort de sa chine natale et qui doit s’acclimater à un pays à la mentalité radicalement différente. La deuxième saison sera la bonne et l’association Yao-Francis emmène Houston vers ses premiers Play-Offs depuis cinq ans.

Malgré 5 rencontres très convaincantes en Play Offs (19 pts, 8 rebonds et 8 passes), Francis est rendu coupable de la défaite de Houston en Play-offs et est transféré aux Magics d’Orlando pour Tracy Mac Grady. Avec T-Mac et Yao les dirigeants des Rockets sont persuadés de tenir la doublette du futur, celle qui les imposera durablement au sommet de la NBA.


Yao-T-mac pour l’avenir ?

La première saison du duo vient confirmer la bonne opération des Rockets puisque Houston file vers son meilleur record de victoire depuis 10 ans. Avec 51 victoires pour 31 défaites et une 5ème place de choix dans la conférence Ouest, les texans commencent à faire peur. 26 pts, 6 passes et 6 rebonds pour Mc Grady, 18 pts, 8 rebonds et 2 contres pour Yao, le « One Two Punch »version Houston nouvelle génération impressionne les observateurs. L’élimination en 7 manches au premier tour des Play Offs par les voisins de Dallas n’a rien d’alarmant, au contraire. Tout le monde craint la doublette des Rockets et beaucoup voit en Houston le futur champion.

Malheureusement pour la franchise, la saison 2005-2006, qui devait être celle de la confirmation, n’est en fait que l’année de la désillusion. Les blessures rappellent tout le monde à l’ordre et privent les Rockets de leurs meilleurs joueurs pendant la quasi-totalité de la saison. Tracy Mc Grady ne disputera que 47 rencontres quand son coéquipier chinois ne participera qu’à 10 matchs de plus, soit 60 rencontres sur 82 où Jeff Van Gundy ne pourra compter que sur un de ses deux éléments majeurs. Difficile de prétendre à quelque chose dans ces conditions.

La saison suivante, le front office de Houston flaire la bonne affaire en échangeant son tour de Draft à Memphis contre le défenseur, Shane Battier. Pas un mauvais choix quand on sait que le joueur peut être un cadre et rendre de précieux services. Seulement Battier est malgré tout légèrement surcoté (9 pts, 4.5 rbds et 2 passes depuis son arrivée) et l’affaire n’aurait sans doute pas attiré de commentaires si le rookie en question ne s’était pas prénommé Rudy Gay, soit le nouvel homme fort de Memphis (21 pts, 6 rbds et 2 passes cette saison). Gay, pour l’anecdote, n’a manqué que 4 matchs depuis son arrivée en NBA … sa capacité à scorer aurait été bien utile aux Rockets pendant les rencontres où l’une des deux stars était absente. La saison dernière en est encore l’exemple, si T-Mac s’en est à peu près sorti avec 71 games disputés, Yao, lui, en est resté à 48. Un petit tour de Play-Offs et puis s’en va.

Cette saison Yao s’arrêtera donc à 55 soit 5 de mieux que l’an dernier mais deux de moins qu’en 2006. Tracy Mc Grady a déjà laissé ses partenaires à 15 reprises sur 57 matchs … certains observateurs raillant, d’ailleurs, l’ancienne star des Magics en faisant remarquer que Houston gagne plus sans son all star. Il est vrai que le garçon est plutôt du genre à monopoliser le ballon et à se créer ses propres shoots plutôt que de le faire tourner pour le voir inexorablement finir dans les mains de Yao. Puis il y a eu ce mois de février, cette période de grâce, Mc Grady avec ses 19 pts, 7 passes et 5 rebonds et Yao avec ses 19 pts, 10 rebonds et 2 passes ont partagé la gonfle et emmener Houston vers 15 victoires consécutives (série en cours). Plus personne ne chambre ni ne remet en cause les choix d’Adelman. San Antonio, Cleveland ou New Orleans s’y sont cassé les dents. Mais ça c’était avant le drame bien entendu (comme dirait l’autre)… Quand une fracture de fatigue au pied vous anéantit tout espoir ! Sans Ming les Rockets ont les moyens d’aller chercher les Play Offs mais la concurrence est telle dans la conférence Ouest que rien n’est moins sûr. Un seul faux pas et Denver (9ème) ou Portland (10ème) en profiteront pour envoyer Houston et ses joueurs en vacances dès le mois d’avril.

La blessure de Yao est bien plus grave de conséquences qu’on ne peut le penser car une élimination prématurée voire une non qualification en Play Offs obligerait le Front Office à opérer des changements de poids dans la formation texane. La NBA est un business et aujourd’hui tout le board de Houston se demande si la franchise a misé sur les bons chevaux. Mac Grady est-il vraiment un franchise player ? Yao Ming n’est-il pas trop fragile pour espérer construire autour de lui ? Autant de questions qui devraient amener du changement dès cet été et faire payer les pots cassés des coups du sort (blessures à répétions) ou des mauvaises décisions (association Pippen-Barkley, Steve Francis comme franchise player, Shane Battier au lieu de Rudy Gay) à l’une des deux stars. A Houston, l’univers est finalement beaucoup plus impitoyable qu’à Dallas !

Il y a du potentiel chez les Rockets, mais avec un McGrady à ce niveau, pas étonnant qu'ils pataugent.

Ou est le T_Mac de l'époque des Magics?
Yao ne m'impressionne pas tant que ça non plus, bon joueur certes, mais de là à aller chercher un titre. Il manque un ou 2 joueurs de caractère à cette équipe, un Robert Horry bis leur ferait du bien

Plus rien n'arrête les Rockets. Même privée de son pivot chinois Yao Ming, l'équipe de Rick Adelman a enchaîné mercredi son seizième succès de rang, battant ainsi le record de la franchise. Mieux, les coéquipiers de Tracy McGrady (25 pts) ont signé leur septième victoire de suite par dix points ou plus, en battant au passage leur record de points sur un match. Face à une équipe d'Indiana limitée, les Texans ont fait la différence dès la première période (66-49) avec 23 points de "T-Mac". Grâce à cette incroyable série de succès, Houston présente désormais le quatrième meilleur bilan à l'Ouest et devient un candidat non seulement aux play-offs mais peut-être à mieux encore... Deux tests sérieux attendent désormais les Rockets avec un déplacement à Dallas jeudi et la réception de La Nouvelle-Orléans samedi. Rappelons que le dernier record de victoires consécutives de la franchise datait de la saison 1993-94 à l'issue de laquelle Houston avait décroché le titre NBA...


Et on dit que l'equipe se porte mieux sans tmac ..... laisser moi rire

depuis le début de saison elle s'est pas comporté bien avec ses 2 stars, gros problème

aruna02 a écrit:

depuis le début de saison elle s'est pas comporté bien avec ses 2 stars, gros problème

Oui je crois que le noeud du problème est plus là que de dire que l'équipe marche mieux avec ou sans T-Mac. Je me doute que vu ton pseudo tu l'apprécie mais il a tout de même été prouvé sur le parquet que la team s'en passait sans problème de la même façon qu'elle se passe de Ming actuellement.

C'est vrai que tmac joue un peu pour lui avant de jouer pour l'equipe meme si depuis ses blessures recurentes il fait beaucoup de passes.

Et moi je le defend non pas parce qu'il est mon joueur favoris mais parce qu'il reste un grand joueur qui a un passé glorieux individuellement et qui merite un minimum de respect.

T Mac est individuellement un des meilleurs joueurs de la ligue; ca, c'est incontestable.
En fait, le progrès qu'il a fait, c'est qu'il a compris que pour améliorer le rendement de son équipe, il devait utiliser ses partenaires et les mettre dans les meilleurs conditions au lieu de tout vouloir faire comme il le faisait avant

Morientes17 a écrit:

T Mac est individuellement un des meilleurs joueurs de la ligue; ca, c'est incontestable.
En fait, le progrès qu'il a fait, c'est qu'il a compris que pour améliorer le rendement de son équipe, il devait utiliser ses partenaires et les mettre dans les meilleurs conditions au lieu de tout vouloir faire comme il le faisait avant

J'espère que tu parle du T-Mac de "Houston-fin Orlando" ? Parceque pour son passé je rejoindrai McGrady (le forumeur^^) pour partir à la défense de McGrady (le joueur évidemment ^^). Perso si je n'aime plus trop T-Mac c'est surtout parcequ'il m'a déçu. Il avait des stats à la LeBron James avec je ne sais combien de rebonds, passes décisives, contres... et je le voyais vraiment comme un constructeur sur lequel les autres peuvent s'appuyer mais le problème c'est que les autres ont souvent été mauvais.
Arrivée à Houston aux côtés de Ming, à son âge j'étais persuadé que ça allait le faire alors que pas du tout mais vu que l'équipe marche aussi bien sans Yao que sans T-Mac, lui jeter la pierre exclusivement me parait plus difficile.
Maintenant peut être que ces 2 là sont de bonne volonté mais des fois ça le fait pas et on y peut rien, dans quel cas le staff des Rockets devrait se bouger pour en trader un et faire le bonheur de tout le monde. A chacun de montrer son talent de winner dans un nouvel environnement.

Sa fait 17 maintenant de suite ...

Moi je dis : bien joué Tracy pour avoir ouvert les yeux à la NBA au sujet de Dirk. Récompense : 17e victoire d'affillée, sur le terrain des Mavs.

T-Mac est le seul gros gros scoreur maintenant vu que Yao est blessé et ce n'est pas plus mal a ce qu'on voit.

En faite l'equipe doit mieux se porter quand l'une des star n'est pas là ...