La slovenie par deux fois

L'équipe de France disputera deux matches ce week-end, samedi en public et dimanche à huis-clos, contre la Slovénie, un adversaire qu'elle connaît bien puisqu'avant de le retrouver à Alicante le 5 septembre prochain, elle l'a déjà affronté lors des deux dernières éditions de l'Euro en 2003 et 2005 et l'a surtout battu lors du Tournoi de Strasbourg il y a deux semaines (80-60). Sous l'impulsion de l'inattendu Pape Badiane, meilleur marqueur de la rencontre (16 points), les Bleus s'étaient alors largement imposés, grâce notamment à un dernier quart-temps explosif (20-. Manquant d'aggressivité lors des deux premiers quart-temps, la sélection tricolore s'était reprise après la pause, s'appuyant notamment sur une remarquable adresse aux tirs (51%), pour faire la différence face à de bien pâles Slovènes privés de Jaka Lakovic.

Le meneur du FC Barcelone, qui se ressentait d'une contracture à la cuisse, est rétabli. Il sera donc de retour ce week-end face aux Bleus. Une bonne nouvelle pour Ales Pipan, le sélectionneur slovène, qui devra toutefois se passer cette fois de l'ancien Gravelinois Aleksandar Capin, qui souffre de problèmes musculaires également à une cuisse. Les deux équipes ayant progressé dans leur préparation malgré des contretemps divers de part et d'autre, les deux oppositions de ce week-end s'annoncent donc totalement différentes du match dipsuté en Alsace.

Claude Bergeaud devrait aligner «la même configuration-type qu'au tournoi de Paris» et ce même si les Bleus n'ont toujours pas effectué «une séance de travail au complet, avec le cinq de base». Sans oublier les blessures de Frédéric Weis, au genou droit, et Cédric Ferchaud, au genou gauche, qui sont incertains.

Malgré ces pépins de santé, les deux matches face à la Slovénie seront très instructifs pour le staff tricolore, d'autant qu'il ne restera ensuite qu'un dernier match maical contre l'Espagne à huis clos. Même si celui de dimanche prendra plutôt des allures d'entraînement, car à huit-clos et interdit aux médias, «ce sont des matches quand-même», indique Bergeaud. A ce stade de la préparation, toutes les occasions sont bonnes pour peaufiner les systèmes.