Un vrai test encourageant

Grâce à un énorme Tony Parker (36 points), la France a battu l'Italie (69-62), mardi à Alicante, pour verrouiller sa présence au deuxième tour de l'Eurobasket qu'elle abordera en position de force si elle récidive face à la Slovénie mercredi.

Sur le trajet long et cabossé qui doit les mener vers le meilleur quart de finale possible, les Bleus continuent à mener bon train. Après avoir battu la Pologne et l'Italie, il sont désormais en position de réaliser leur premier objectif à cet Euro, un carton plein au premier tour.

Au cas où la France rentre dans ses plans mercredi face à la Slovénie pour son dernier match à Alicante, l'avenir s'annonce plutôt bien. Les points glanés au premier tour lui permettraient même un faux-pas au deuxième, à partir de samedi à Madrid, sans que cela ne compromette un quart de finale abordable.

Si en plus Tony Parker continue sur ce rythme-là, la France peut rêver car ce qu'a montré le meneur des San Antonio Spurs mardi est digne de ses prestations en finale NBA, dont il fut élu meilleur joueur.

"Maintenant, je veux également être dominant dans le jeu européen", avait-il lancé avant le début de l'Euro. Mardi, il l'était sans aucune doute (36 points à 12 sur 22 aux tirs) en tractant son équipe du début à la fin pour battre son record de points en équipe de France (32 jusque-là).

Florent Pietrus rétabli

A la mi-temps, il avait déjà inscrit la moitié des points français, évitant le naufrage à des Bleus empruntés qui traînaient comme un boulet une mise en route ratée (0 sur 7 aux tirs pour commencer).

A la dérive jusqu'à la 18e minute (24-33, écart maximal pour l'Italie), ils se sont ressaisis sous l'impulsion de Florent Pietrus, visiblement rétabli, et Parker pour infliger un 25-8 aux Transalpins et se procurer pour la première fois un matelas confortable de huit points (49-41, 28e).

Une embellie de courte durée cependant puisque la France, avec Parker sur le banc pour souffler, laissait l'Italie reprendre l'avantage au début du dernier quart-temps (51-53, 32e).

Deux "teardrop", le shoot préféré de Parker, sortis de la patte de Tariq Kirksay, décisif en fin de match, annonçaient cinq dernières minutes croustillantes. Elles le furent, dans une ambiance de plus en plus tendue, jusqu'à ce que Parker, toujours lui, soit avec sept nouveaux points au coeur d'un 12-0 (de 57-60 à 69-60) qui expédiait la France au deuxième tour.