Le journal de la Hall of Fame

Journal consacré a notre ligue. Rédacteur en chef > Iabus

NBA : La révolution est en marche !

Saison 2007/2008 petit guide de la nouvelle donne pour les 5ans à venir environ

Monsieur David Stren, juriste et homme d'affaire réputé outre atlantique et de plus en plus dans le monde était connu comme le grand manitou de la NBA. (en gros, à l'échelle planétaire, ya 2 grands manitous dans le monde du basket : Abra sur DDC et Stern sur NBA). Tout passe par lui, rien n’échappe à son regard. Lorsque les syndicats viennent négocier, c’est lui. Lorsqu’il y a des sanctions, c’est lui. Lorsqu'une mascotte (souvent à l'effigie d'animaux) est victime de zoophilie c'est… etc etc
Cependant, la NBA n’est plus ce petit microcosme pro USA composé d’une 20aine d’équipe. Elle s’est étendue à l’extérieur sur le continent nord américain (Vancouver et Toronto) mais aussi de l’intérieur avec l’arrivée en masse de joueurs aux nationalités diverses avec l’apothéose en 2006/2007 qui a vu élire un MVP allemand (Nowitzki) et un MVP des finals français (Tony Parker).
Cette ouverture ne s’est pas faite à sens unique et tout cela a donc poussé la NBA à se rapprocher des autres ligues existant sur le globe. Après avoir utiliser quelques petites cartouches comme la création de la ligue de développement qui permet d’utiliser la vitrine NBA pour attirer les jeunes talents étrangers avant que les puissants clubs n’y mettent des conditions financières élevées entre autres, par peur de se mordre le zob, Stern a, comme d’habitude, pris les devants. Il est donc parti faire le tour du monde avec son armée de buziness-man afin de conquérir les marchés de la CBA en Chine, de la ligue espagnole, italienne, la LNB, ...
Le chef n’étant plus si souvent là, les souris étaient prêtes à danser. Mais ! sous l’impulsion d’un nouveau venu, la majorité des instances dirigeantes de la grande ligue américaine ont instauré de nouvelles règles dont voici les grandes lignes :
En gros Stern a délégué la majorité de ses attributions à un certain Lennox. Si cela parait anodin, la plus grosse conséquence a été l’arrivée en masse de GM francophones. Nous n’y voyons aucune cause à effet mais le doute du « copinage » subsiste.
La réforme de Lennox a pour but 1er d’harmoniser les différences budgétaires entre les 30 franchises. Ainsi la taille des marchés financiers tournant autour du monde du basket a été prise ne compte pour recentrer les intérêts essentiellement sur les résultats sportifs. En effet pourquoi la grosse pomme pourrait se permettre de dépenser 2 fois plus qu’une équipe comme San Antonio sans s’inquiéter des bénéfices alors qu’elle est très loin de redorer le blason de la NBA de par ses prestations ?
Ainsi cette saison, l'équipe ayant les meilleurs résultats pourra gagner un T-shirt DDC ce qui est autrement plus gratifiant que des dollars à tout va sans même aller en play-offs pour certaines.
Niveau juridique, pour résumer, la grosse différence avec le passé réside dans le fait que le salary cap établi pour cette saison ne saurait être dépassé ! Les conséquences n’étant plus financières (plus de luxury taxe !), ce qui aurait du faire sourire les propriétaires d’équipes comme Dallas, Denver ou NY devient en fait un cauchemar car s’il y a dépassement, les sanctions seront sportives et non plus exclusivement pécuniaires, ce qui rentre tout à fait dans la « nouvelle » logique de cette NBA 2007/2008 et suite.
Si l’été avait déjà montré quelques transferts de 1er choix (Boston/Seattle/Minnesota ou encore GSW/Charlotte…), cette réforme demande beaucoup de travail au niveau gestion dans un laps de temps assez court. La date de début de saison a donc été repoussée et une nouvelle série de matchs de pré-saison a été annoncé *.
Il n’y a qu’à observer le marché des transferts depuis l’entré en vigueur de ce texte et l’arrivée des 30 nouveaux GM pour comprendre les conséquences. Chacun veut profiter au mieux de ces règles pour remanier son équipe à son goût. Des équipes assez équilibrées, stables, jeunes et en progression comme Chicago enregistrent actuellement leur record de trade en l’espace de quelques jours.
Nous ne manquerons donc pas de vous présenter le nouveau visage de cette ligue en début de saison, équipe par équipe, au fur et à mesure qu’elles se stabiliseront, la période la plus mouvementé se déroulant actuellement.

* La pré-saison conserve son aspect d’origine. C'est-à-dire que chacun y essaye ses (nouveaux ?) joueurs, tactiques… et que la manière compte plus que le résultat. Avec tous ces trades à gros impact, Lennox a d’ailleurs décidé d’organiser pas mal de rencontres à « enjeu » comme une ré-édition de la finale 2007 (Spurs/Cavs) et on retrouve d’autres antagonismes entre différentes équipes.
Cependant, devant le nombre de mouvements opérés dans chaque équipe, nous ne nous attarderons pas sur cette « mini-seconde » pré-saison où il est très difficile de retenir quelconque bilan global ayant un sens pour la saison à venir. Nous rappelons que chaque fan pourra tout de même y suivre son équipe favorite via le portail consacré sur DDC/HOF/Inter-saison.com

Ce 1er numéro assez spécial d’introduction à la saison NBA 2007/2008 se termine et nous aurons l’occasion de nous retrouver lors de l’ouverture de la saison pour notre suivi régulier mais aussi pour le 2e numéro spécial relatif à la présentation de vos équipes préférées comme indiqué plus haut. Bons matchs et à bientôt !

Derrière le décors

Une ligue multi surprises multi vitesses.

Avec l’application des nouveaux textes et l’arrivée massive des nouveaux GM, la ligue change de tête tous les jours. La saison 2007/2008 sera sûrement celle ayant connu le plus de modifications. Les journées sans trade se comptent sur les doigts d’une main.
Les conséquences assez logiques sont qu’il est très difficile de distinguer une quelconque hiérarchie. Sorti des hasards du calendrier, entre les blessures et les mouvements de joueurs, même les équipes stables ont du mal à se repérer. Vous êtes en tête aujourd’hui car vous possédez une raquette renforcée ? Demain vous serez en queue car vos shooteurs n’ont pas trouvé la cible pendant que la concurrence a hissé son niveau de peinture au dessus du vôtre.
Votre effectif est bien monté et impressionnant mais les victoires ne suivent pas ? Demain vous serez meilleur car la cohésion viendra pendant que l’équipe « stable » aura effectué un trade, et encore… la loi de la stabilité n’est pas une science sûre. Il n’y a qu’à comparer les résultats de Utah et Charlotte pour comprendre qu’il est difficile de comprendre.
Nous pensons que cette saison reste une saison charnière et que les mouvements devraient sérieusement s’atténuer d’ici les play-offs et que l’encéphalogramme du marché au cours de la saison 2008/2009 devrait ralentir. Cependant, pour cette année, à quelques rares exceptions, il sera non seulement difficile de savoir qui ira en post-saison mais aussi qui sortira victorieux des 1er tours. Avec un classement un peu biaisé et des équipes toujours mouvantes, les 2 meilleurs pourraient se retrouver face à face ou un duel qui paraissait favorable à l’un au moment M ne le sera plus une fois en avril. Amateur de paris à grosse cote, c’est l’année magique !
Bref, notre journal ne tirera pas de leçons d’un bilan avant le classement de la nouvelle année 2008. Même à ce stade, seules les équipes avec un bilan bien marqué, pourront commencer à se projeter dans l’avenir. Pour une fois dans la vie de la grande ligue, ce n’est pas sur le parquet mais en dehors que tout va très vite. Trop ? Dur de juger mais on n’avait rarement vu autant de modifications une fois l’exercice commencé. Chacun avait ses raisons, des équipes de fond de tableau comme Seattle n’ont plus de franchise player (enfin si mais il a 19ans^^), d’autres comme Boston en ont plus qu’assez mais pas de banc, les champions en titre une bonne équipe mais sans avenir, les Suns une excellente équipe mais plus assez de sous… bref autant de motivations différentes qui expliquent ce remue-ménage et qui font que l’on saura mieux de quoi on parle d’ici un an ; quand les forces en présence seront vraiment celles désirées car elles auront enfin été réellement testées avec le temps d’y apporter des ajustements.
En attendant, même si notre rédaction possède très légèrement moins de reporters qu’ESPN ou autre petit média, nous avons tout de même pu vous rapporter ces images qui illustrent bien l’incompréhension et le désordre engendré par tous ces GM « fous » :


Kobe : Il parait que tu vas aux warriors et que le coach t’adore et te voit déjà MVP.
Kwame : Aie, oui je suis au courrant, il a même pas voulu que j’aie aux Spurs, t’imagine une équipe championne en titre, prête à me prendre avec mon salaire ?
Kobe & Kwame : Pffffff ouahahaha !


Ray : Je te jure ! hier j’étais à Boston, aujourd’hui je devrais encore jouer pour Chicago et demain on m’envoie aux Clippers ! Pourtant j’assure bien !
Denzel Washington : T’inquiète ce coup-ci c’est juste un trade « provoc » entre Abra et ton futur GM !
Allen : Ah Ok, remarque tant qu’ils me font pas jouer ici, à NY tout va bien
Les 2 : houhouhouhou !


Jerome James (dans sa tête) : Héhé, je peux parader avec mon sac poubelle, je suis le seul a ne pas avoir été démarché cette saison. La claaaaaase !


David West : Aaaah non je te dis que je suis blessé, je peux pas retourner en NBA !
Autre joueur : Mais si ya les cavs qui t’attendent, ils ont besoin d’un AS
David : M’en fout moi je joue dans la peinture, ils ont déjà Gooden
L’autre : Oui mais le GM t’aime bien !
David : Aie j’ai trop mal je te dis !


Manu : Non je descendrais pas, je me sens bien ici
Amare : Vas-y de toute façon Al a déjà pris ton vestiaire et avec lui ya plus de place pour tes fesses.
Gino : Mais c’est nimp, sans moi ils paument tout le temps, qu’est-ce qu’il fout ce iabus ?


Lebron (dans sa tête) : Hihi c’est pas en tant qu’AR que tu vas me passer devant.
Melo (dans sa tête) : Hihi avec un GM comme DelOro t’es pas prêt de remporter un titre.


Steve : je suis vraiment désolé, on m’a chargé de t’annoncer que tu ne resterais pas.
Yao (dans sa tête : Ils sont vraiment malade à NY) / A voix haute : Oui oui je comprend avec un renfort de poids comme toi yen a 1 de trop


Arbitre : Non Monsieur vous n’irez pas, personne ne part de Detroit
Rip : Mais ! ya des transferts partout et mon GM en est à plus de 10 pages de négos sur DDC, je pourrai jamais voir ailleurs moi !


Samuel D : T'inquiète pas mon fils, toi aussi tu trouvera un club près à te payer 10M pour cirer le banc


Dwayne : Je vais pas te le dire x100 Gros ! Soit tu perds du poids soit je me casse, même à Charlotte s'il le faut
Shaq : Pfff t'es bête arrête de déco**** là on est en plein match !


Eva : T’as l’air triste, c’est le fait que Manu s’en aille ?
TiPi : Non c’est le nouveau GM, il me garde mais il veut plus que je chante ni même que je m’exprime aux médias. En fait je le suspecte d’aimer le joueur mais pas l’homme !
Eva : Oooooh c’est pas beau ! Moi si tu n’avais pas été champion et riche je t’aurais aimé quand même (dans sa tête : Pfffff, tu peux toujours te balancer^^)


Arbitre : Je vous ai vu parler avec le banc adverse ! Pas de négociations parallèles, même loi que pour Rip, j'aime pas faire d'exception !
Sheed : Mais c'était juste un contrat de 2 semaines ! S'il vous plait, laissez moi lui répondre.
Arbitre : Non non vous resterrez sur le côté jusque la fin du match.


David S : Oui je sais il fait sombre et je parais plus maigre mais non je vous promet que Lennox ne m'a pas kidnappé, je suis en plein tour du monde et je rajouterai même "L-e-n-n-o-x e-s-t q-u-e-l-q-u-'-u-n d-e b-i-e-n" (dans sa tête : Quelle galère cet enlèvement en plus je peine à lire ses textes en français. J'espère qu'il ne touchera pas à mes nains de jardin comme promis...)


PS : - Inutile de préciser qu'il sagit là de second degré et que ça vanne gratuitement.
- Prochain article très très bientôt, mercredi au plus tard (je reprend le rythme petit à petit mais j'ai du licencier mon caméraman qui ne voulait pas filmer les Pompom )

Les Lakers sur le toit du monde !

19-4....qui aurait parié sur un tel bilan de la franchise dorée après 2 mois de compétition ?

Loin devant les grosses armadas de la Midwest, LA carcole toujours en tête de la ligue, où seul son rival direct de division, Phoenix, semble en mesure de lui contester sa suprématie pour le moment.

Pas fortissime sur le papier,LA confirme un peu plus chaque soir qu'elle fait bien parti des prétendants au titre cette saison et ce malgré une très forte concurrence.

Mais quel est le secret des Lakers ?
Le 5, du moins en rating, parait banal:79+89+76+81+71.
C'est pas mal mais pas de quoi fouetter un chat.

Mais le fait est que la paire intérieure Harrington-Bynum se révèle hyper complémentaire,chacun s'exprimant dans un registre très différent avec un Al assez fuyant dans la raquette et un Bynum qui aime décidément jouer très près du cercle.
Pietrus, toujours un peu irrégulier,apporte quant à lui une ligne de stats complète, et un vrai bonus les soirs où il est en réussite.
Quant à la ligne arrière, là encore on a un chef-d'ouvre de complémentarité avec Miller le passeur et Iverson le scoreur.

On le comprend bien vite: les rôles sont très bien répartis dans cette équipe et c'est la clef de son succès, sans pour autant qu'elle ait forgé une véritable identité, défensive ou offensive pour le moment.

Mais en cas de blessure nous direz-vous ?
Eh bien en ce moment Miller est bléssé et cela ne change rien.
Pourquoi ?
Car LA a sans doute le meilleur banc de la ligue,apportant environ 20-25 points et 12 rebonds tous les soirs.
Fisher et Barnes ont le niveau de jouer dans un 5 majeur,Telfair et Miles apportent de la vitesse et Dale Davis ressucitte dans un rôle de rebondeur mort de faim.

Promis à une belle évolution dans le sillage de Bynum cet été, il semble qu'il faudra encore compter sur les Lakers dans le futur...et donc même dès cette saison !

A quelques jours de Noel, Hornets et Grizzlies seront face a face en Louisiane.
Un match plutot sympathique entre deux managers assez différents mais non moins efficaces.

Bonsoir messieurs, vous devez etre assez occupés en cette période de fête c'est pourquoi nous allons faire court. Est-ce une rivalité naissante cette confrontation entre vos deux franchises (de la même division je rappelle) ?
Dude : Non, y'a pas vraiment de rivalité, l'histoire des deux franchises étant plus que récente, il n'y a pas encore eu matière a créer une réelle rivalité entre nous.
HugoHarper : Pas de rivalité entre nous pour l'instant ( il n'y a pas encore eu de matchs ^^).

Vous avez plûtot réussi vos débuts semble t-il ?
D : En effet, le début de saison est tres encourageant, j'avais confiance en cette équipe, complète, jeune et à fort potentiel, je ne suis absolument pas déçu pour l'instant. Même si je n'exclue pas un départ de certains joueurs ...
HH : Avec un bilan équilibré de 12 victoires pour 12 défaites l'équipe réussi un début de championnat encourageant vu les équipes présentes dans la division. Je suis plutot satisfait de notre travail et j'espère que ça continuera comme ça.

Et l'équipe de votre confrère, elle vous fait peur ?
D : Il y a de bons joueurs, sur un match, oui, elle peut faire mal, mais sur la saison, j'ai des doutes.
Elle brillera a coup sur d'ici quelques années, lorsque Rudy, Mike et Pau seront devenus des leaders.
HH : Peur ?? non c'est pas le mot que j'emploierai pour définir les Hornets. Par contre je dois dire que j'ai un profond respect pour cette équipe qui fait un début de saison remarquable. J'estime de plus que New Orleans évolue dans une catégorie en dessus de Memphis cette saison donc la victoire ne serait qu'un bonus pour nous.

Si je vous demande un joueur a piquer en face (et pourquoi) ?
D : Pour moi, ce serait Gasol, et laisser filer lewis en face.
Gasol, meme si souvent blessé reste un excellent joueur, il sait tout faire, hormis en défense et au rebond ou il est assez moyen, mais associé à Tyson Chandler, spécialiste dans ces domaines, j'aurai la un super duo d'intérieurs !
HH : Je verrais bien Rashard Lewis débarqué à Memphis pour aider Pau Gasol à l'intérieur. C'est un joueur très complet que n'importe quelle équipe souhaiterait avoir. Sinon un meneur comme Chris Paul peut toujours etre interressant même si ce n'est pas ma tasse de thé.

Niveau internationalisation de l'effectif, y'en a un qui a pris de l'avance sur l'autre. Est ce un choix déliberé ?
D : Hugo, comme popeye ont toujours mis l'accent sur l'internationalisation de leur équipe.
Des choix compréhensibles, étant donné le niveau des joueurs du vieux continent qui arrivent en nba.
Apres est réellement payant, je ne pense pas.
HH : Un choix oui ! mais ce choix c'est fait lors du choix de la franchise et non pas durant des transferts si l'on excepte l'arrivé de Garbajosa dans l'effectif. J'ai un grand respect pour les joueurs du vieux continent et principalement les espagnols qui ont une vision du jeu totalement différentes des américains.

M. Dude, vous le jugez frileux le Grizzlie pour ne rien toucher dans son cinq ?
D : Pas frileux, mais je sais qu'il attend l'occasion pour chopper les joueurs qui l'intéressent réellement, et ne trade pas a tour de bras pour, un peu au hasard, tomber sur l'équipe qui lui conviendra comme certains on dirait.

Et pour vous M. Harper, c'est pas suicidaire de se séparer de la shooting machine Stojakovic comme l'a fait le frelon ?
HH : Transférer Stojakovic c'était risqué mais quand on voit qui arrive pour le remplacer j'aurais fait la même chose !!

Qui mettra le plus de points entre un Chandler a 2/16 recemment et un Gasol qui reprend a peine après une fracture de l'ongle (ou un truc comme ca) ?
D : Chandler va de toute façon bouffer gasol, le seul mystère reste la réussite de Tyson aux shoots, ce qui n'est pas son point fort, j'en conviens
HH : Gasol bien sur !! c'est un scoreur né et ce n'est pas Chandler (aussi bon défenseur soit il) qui va l'arréter !!

Pour finir un petit prono. Qui va repartir avec les deux oreilles et la queue ?
Dude : Moi, et peut etre meme plus.
HH : J'aimerais bien dire que je suis sur de la victoire mais j'ai bien peur que l'expérience de Paul face à Conley et le niveau de Lewis face à Garbajosa soit 2 points difficiles à palier. Espérons que Miller face un grand match et que Gasol explose Chandler sous les paniers !

Merci messieurs, on se retrouve dans les vestiaires après le match pour une réaction (et qui sait une petite baston ^^)

Une véritable tempête de neige s'est abattu sur la Nouvelle-Orleans comme vous pouvez le voir sur ces images.

Artères de la ville et de sa péripherie bouchées, Aeroport fermé, difficile de faire venir les Grizzlies dans ces conditions, même si le gros nounours est un habitué du blanc.

Reste à trouver une date dans le calendrier infernal de la HOF.
Ce choc n'est que partie remise

A quelques jours de leur second face à face de l'année, rencontre avec deux des grognards du managerat version HOF.

Alors messieurs, on pedale dans la semoule depuis le coup d'envoi. Mais que se passe t-il dans le Middle West ?
Abraracourcix : Pour moi, la première partie de la première saison d'une ligue ne sert qu'à batir une équipe, et même si les résultats ne suivent pas dans un premier temps j'espère bien que l'épreuve du temps tendra à prouver que nous avons eu raison de tout chambarder.
Sid : Que de blessures ! Voila le probleme, sans cela on serait loin devant ! la blessure de Miller nous coute entre 6 et 8 defaites a mon avis, c'est enorme, mais en ce moment vous noterez qu'on est en PO et sur 4 victoires consecutives ... (interview réalisée le 18/12) Mais de toute facon on est programmé pour etre au top pendant les Finals...

A la traine derrière Milwaukee dans la Centrale, un sentiment de honte peut être ?
A : (rires) Il faut rendre hommage à Pitou qui a eu le nez creux en me piquant Hinrich. ^^
Il reste plus de 50 matchs, on en reparlera à ce moment là.
Leur banc est faible et ils n'ont eu aucune blessure pour le moment, le vent peut tourner rapidement dans cette division.
S : Non pas du tout, je pense qu'on sera devant en fin de saison, ils ne me font pas peur, Detroit me fait peur mais pas les Bucks, si Redd, Davis ou Hinrich se blesse ils sont morts.

Vous avez bien démoli vos teams initiales, ressemblent-elles à vos désirs maintenant ?
A : Pour ma part j'ai du passer par de multiples détours pour obtenir ce que je voulais, à savoir un intérieur musculeux pour compléter notre gentil Yao dans la peinture, et un vrai mj traditionnel fort en défense.
Ma paire argentine sur les ailes est ma foi fort sympathique, mais j'avoue qu'ils se sont retrouvés là par un simple concours de circonstances.
S : Presque presque, un trade est en suspens, qui sera une surprise pour beaucoup de GM je pense, secret secret (on apprendra le lendemain l'arrivée de Dwight Howard) ... Mais je reste assez heureux pour l'heure, Haslem, West et Ford sont des joueurs que je voulais.

Petit flash back : le 9 novembre dernier était jour d'ecrabouillage de Cavs at home par les taureaux (72-94). Si trades il y a eu depuis, les boss sont eux restés les même. Quels souvenirs du Round 1 ?
A : C'était sans doute notre meilleur match défensif de la saison, je me rappelle surtout des gobelets et des légumes que Sid recevait sur la tête de la part des fans à la fin du match c'était très drôle.
S : Ba un pauvre match de notre part, avec Miller out, une equipe qui se cherchait et en reconstruction totale, les Bulls en ont bien profités, rien a dire de plus, surtout que je n'ai pas vu la fin du match, parti manger au resto à la fin du 3eme QT...

Vous pourriez rechercher dans votre petite cervelle l'origine et les divers épisodes de votre longue rivalité ?
A : Ba sur GMA je l'ai toujours copieusement dominé donc je pense que c'est plutot à lui, l'aigri de service qu'il faut poser la question. ^^
Mais il est vrai que se retrouver dans la même division que lui et pouvoir lui botter les fesses 6 fois par an est un réel plaisir. ^^
S : Pas plus que ca, on s'apprecie plus qu'autre chose je pense, normal entre GM de qualité, ce qui n'est pas le cas de tous ici bas...

Si il y avait un joueur de votre adversaire à envoyer à l'hosto, ce serait ...
A : David West sans hésitation, et d'ailleurs j'ai embauché Nocioni spécialement pour ça ! ^^
S : le grand chinois direct ! suelel palie ce monstre ! Et en plus il est moche, c'est dingue ca, comment on peut le laisser jouer en NBA ? il doit effrayer des enfants dans les gradins, deja qu'il fait froid a Chicago....

Ou serez vous pour regarder les HOF Finals ? L'un chez l'autre peut etre ?
A : Non mais j'inviterais peut-être Sid dans les loges VIP pour qu'il puisse apprécier le triomphe de mes Bulls. ^^
S : Abra chez lui sans aucun doute, moi sur mon banc a coacher les futurs champions à l'Est, demandez donc a Charlotte si on doit se retrouver l'un contre l'autre, quel souvenir on leur laisse...

Pour finir, vous mettez une pièce sur un 1-1 ou un 2-0 Bulls après ce game ?
A : Hahaha je réponds même pas tellement c'est évident.
S : Allez 2-0 pour les Bulls, car d'ici ce match encore quelques changements doivent intervenir, et de ce fait on ne devrait pas etre encore pret.

Face a face dans moins d'une semaine, les deux équipes en forme à l'Ouest avec Phoenix et auteurs d'une belle remontée. Voici quelques confidences des deux boss autour d'un bon café calva.

Salut les montagnards. Si le climat se corse chez vous, votre bilan se rechauffe n'est ce pas ?
Storm : Montagnards ? Le rocher est pas si haut que ça ! Et la belgique c'est pas le plat pays ? Sinon oui, effectivement ça se réchauffe pas mal, c'est très positif surtout que je suis loin d'etre satisfait de mon équipe et je compte bien encore changer plusieurs choses.
Donc si ça s'améliore encore ça risque de sentir bon !
Jppic : Ah ca oui, on est dans une bonne passe avec 6 ou 7 victoires consécutives.
Maintenant je ne peux me montrer satisfait parce qu'il y a encore beaucoup de pains sur la planche.

Sacré duel in the paint entre Camby-Nowitzki d'un côté et Okur-Boozer de l'autre. Pourquoi votre duo va démonter sa muraille ?
S : Ah ben tiens, je m'étais même pas posé la question, cette éventualité ne m'était pas passée par l'esprit ! Marcus est dans une forme olympique, il se croit plus jeune que Oden^^
J : Muraille ??? Quelle muraille… On va rien démonter on va l’atomiser cette équipe.
Un de nos objectifs est d’être 1er de notre division et cette équipe de bras cassés nous barre encore la route mais ça ne durera plus très longtemps et le match contre eux est une bonne opportunité de prendre un ascendant psychologique sur cette bande de mou du genou.

Toujours à la recherche d'un starter chacun apparement. Ou en sont vos fouilles ?
S : L'équipe tourne bien mais mon problème se situe sur le poste de MJ chacun connait mon attachement aux joueurs passeurs (surtout quand ils viennent du Canada^^). Mais mon choix pourrait finalement ce tourner vers un AR scoreur... Seul l'avenir nous le dira.
J : Ma team me va bien comme ça. Seul Jamal et des gars du banc peuvent partir, les autres restent dans l’Utah pour un bon moment encore.

Si vous apprenez que votre adversaire du soir a genereusement graissé la patte du trio arbitral, quel serait votre réaction ?
S : Etonné, qu'il ait plus d'argent à filer que moi !
J : Cela me ferait bien rire. Payer les arbitres pour me battre.
Ils perdraient de l’argent pcq ça ne changera rien à leur sort. Ils vont quand même perdre. Pot de vin ou pas.

Quelques mots sur vos rivaux (pour etre poli) de la division ?
S : Ah y a quelqu'un derrière ?!
J'ai bien étais surpris de voir Jppic si proche de moi en observant le classement ce matin, c'est pas plus mal car les divisions ou tu es seul au monde j'en ai marre (^^).
J : Hein quoi ?? De quoi tu me parles mec.
Je connais même pas les noms de ces teams (enfin si on peut appeller ca comme ca) et t'appelles ca des rivaux.
C'est la honte personnifiée ces équipes.

Pour finir, quelles sont vos bonnes résolutions pour cette nouvelle année ?
S : Mes bonnes résoltions sont de ne pas en prendre et de souhaiter le moins possible bonne année (ras bas joie ??? Ou ça ???)
J : Continuer comme je l’ai toujours fait. Si une bonne occasion se présente je saurai la saisir.

Question 1 : Quelle sera l'affiche de la finale de la HOF Saison 1 ?
Le premier à l'Est contre son homologue de l'Ouest : vous vous êtes pas mouillés. Neuf d'entre vous voient donc une finale Charlotte-Phoenix, ce qui serait une belle opposition de style entre la grosse défense des Bobcats et l'attaque de feu des Suns.
L'occasion aussi pour Shawn Marion de retrouver ses anciens coèquipiers. Mais attention, ces deux équipes viennent de modifier leur roster, comment vont-elles négocier le second trimestre ?
Pour les autres, c'est la bouteille à la mer : neuf réponses différentes.
Charlotte est cité cinq fois de plus face aux Jazz, Nuggets, Lakers, Rockets ou Spurs.
Phoenix eviterai Charlotte pour tomber contre Detroit, Boston ou Chicago.
Enfin, un petit malin voit une finale inédite mais non moins sympathique, Boston-San Antonio.
4 GM sont sans opinions ou sans réponses valables (moi contre ... le reste du monde ^^).



Question 2 : Jusqu'ou iront les Bobcats en play-offs ?
Leader impressionnant de la ligue depuis l'ouverture, les hommes de la Caroline du Nord seront-ils champions pour autant ? Vous êtes neuf à croire à la troupe de Lennox pour rafler la mise.
Trois GM les voient chuter sur la dernière marche. Epuisés par les guerres de tranchées de l'Est ?
Six autres ne les voient pas representer leur Conférence en Juin prochain.
Et trois osent (espèrent ?) la chute totale de la maison Bobcats, pourquoi pas sur un 1er tour piègeux face à un Kobe dechainé, un duo Calderon-Bosh au 7eme ciel ou un empetrage dans la raquette des Cavs ^^
Un G.I. Jo n'a pas souhaité s'exprimer.


Question 3 : TP MVP ? Miam miam ou Beurk ?
Meilleur marqueur, meilleur passeur, le tout après trois mois, le Frenchie tient les rênes de SA de belle façon, surtout pendant les absences physiques ou mentales de ses coéquipiers.
Problème, vous êtes pas très fan du bonhomme. Douze d'entre vous souhaiterez voir une autre tête couronnée au printemps prochain. Commençons déjà par effacer le record de points de la saison !!!
Jaloux de sa compagne ? De son corps d'athlète ^^ ? Ou tout simplement de sa réussite ? Bref, il vous agace pas mal.
Deux énergumènes trouverait pourtant la récompense amplement méritée, surtout dans ce monde de grosses brutes.
Sept autres en ont rien à cirer. Ou alors ils ne l'aiment pas ou point de lui offrir un pont d'or à la prochaine intersaison.
Enfin, notre ami sans opinion est repassé par là pour cette question.

MARQUONS UNE PAUSE AVANT LA PAUSE (1)

Introduction

Voici 3 mois que la compétition est lancée. La réorganisation de la ligue fait que les équipes stables se comptent encore sur le bout des doigts mais de toute façon, dans moins d’un mois la date butoir des trades sera et les échanges ne seront plus.
On peut donc déjà imaginer que si des équipes connaîtront une certaine réorganisation, il y a peu de chances pour que nombres de franchises réalisent le trade de l’année dans ce laps de temps. Pour ces raisons nous traiteront tout de même des équipes individuellement mais sans tirer de conclusions hâtives surtout que nous n'avons pas précisemment conscience des aventures de chacun (calendrier, blessures...) et nous reviendrons dessus ultérieurement (bilan fin mars), une fois les rosters figés.

D'une manière générale

La ligue a connu un certain nivellement au point qu’il est entre difficile et impossible de discerner une hiérarchie à l’exception des 2 leaders de chaque conférence. En effet, Phoenix et Charlotte ont planté leur tente en haut de la pente et pour le moment elles restent bien accrochées. Derrière, qu’on soit en Californie ou sur en bordure de l’Atlantique, c’est le Far West !

Les deux conférences sont globalement équilibrées si l’on ne tient compte que du bilan total. L’Est affiche un très léger retard (340victoires pour 344 défaites contre 343 vs 339 à l’Ouest). Cependant, en se penchant un peu plus, il parait évident que l’Ouest garde la main mise en ce qui concerne les leaders tout du moins :
La ligne de flottaison (entre équipes positives et négatives) apparaît après le 9e à l’Ouest contre le 6e à l’Est. Si l’on ne compte pas le leader Charlotte (et donc Phoenix pour équilibrer) qui tire sa conférence vers le haut et que l’on prend en compte les victoires engrangées par les autres qualifiés en PO (2e au 8e), les 7 équipes de l’Ouest concernées ont cumulé 213 victoires contre seulement 181 pour les « playoffeurs » de l’Est !
On en déduira aisément qu’à l’Est il n’est pas si difficile de s’offrir un ticket pour les prolongations d’été mais il est bien plus ardu de se hisser parmi le quatuor qui aura l’avantage du terrain. A l’opposé, pour être de l’excursion supplémentaire à l’Ouest, il faut être solidement armé et présenter un bilan positif ; par contre une fois arrivé dans les 9 premiers, il suffit de peu pour être 2e ou 9e…
Autre aspect, l’emplacement de la division la plus forte à l’Ouest et inversement pour la plus faible. Pour ne pas changer, la plus relevée reste la division des ploucs (x3 texans quand même^^), la Sud-Ouest avec 2 teams en négatif dont NO à 22-23. A l’opposé, la division la plus faible (Sud-Est) n’a qu’une équipe positive, les Bobcats, ce qui les renforce quant à leur chance de finir en tête à l’Est.


Légende :

Sur la mauvaise pente
Stable mais dans la défaite
Du haut et du bas (ou l'inverse^^)
Stable mais dans la victoire
En hausse !

Marque entre le 8e et 9e (qualif en PO quoi)

La conférence EST

Cette conférence laisse entrevoir une forme de hiérarchie de par le côté assez stable de ses leaders. En effet, si comme à l’Ouest, ils se tiennent d’assez près excepté le 1er qui a confirmé son échappé, il ne sont que 5 derrière Charlotte et ce sont les 5 mêmes qu’en début de saison et quasiment à la même place si l’on excepte le petit rush récent de Detroit.
Après viens 4 équipes qui ont un peu fait le yoyo dans les résultats mais qui restent « placées » pour participer à la post-saison (2 places).
Derrière, 6 équipes au bilan plus lourd mais mis à part peut être les derniers, ont toujours un mot à dire !


Charlotte (37-9) : Les armes ont été assez vite distribuées et ces soldats fringuant et bien équipés n’ont pas attendu pour partir en guerre. Bien ancrés dans les tranchés, leur position de leader semble aussi difficile à prendre que leur défense basket. Mais alors que la colonne se balade dans la jungle comme dans un bosquet, voilà que le général en chef opère un dernier changement. Le vétéran médaillé Mourning est laissé et fait place à l’explosif Stephen Jackson et à une réorganisation des troupes tournée vers le jeu rapide. Le passage d’une raquette musclée et un jeu posé à ce style se fera-t-il en douceur ? Si Charlotte à tout le temps pour se mettre en place sur le long terme, les PO 2008 eux sont dans 2,5mois.

Detroit (28-14) : Les Pistons sont restés dans la tradition en quelque sorte. Pas de changements intempestifs, une ligne de conduite droite et régulière tout comme leur bilan. Anecdote, l’arrivée de Baron « booster » Davis a aussi poussé l’équipe puisqu’elle a connu la meilleure accélération de l’Est courant janvier (10-3), qui lui a permis de passer devant les verts. Cependant, si le baron est capable d’enthousiasmer les foules par séquence, son jeu est l’antithèse de celui de Detroit. Le départ de Billups et McDyess donne aussi un affaiblissement de la défense, ô combien précieuse en PO…

Boston (28-17) : Les verts avaient déjà mangé du maïs avant l’arrivée du GM. Prêts pour devenir des géants (-> verts^^), ils assument leur nouveau statut en occupant la 1ière place de leur division. Equipe peu modifiée, le banc reste son seul véritable point faible, ce qui ne l’a pourtant pas empêcher de se maintenir en tête après 45 matchs. Une équipe sur laquelle il faudra compter en mai.

New-Jersey (28-18 ) : Avec un bilan aussi stable que son effectif, les Nets présentent un profil très similaire aux années passées. Une force de frappe extérieure parmi les plus puissantes de la ligue (Iverson remplaçant Carter), un secteur intérieur qui fait un peu pâle en comparaison mais qui assure le minimum syndical et enfin un banc avec la même physionomie (déséquilibre poste haut/bas). Avec un nombre incalculable de futurs free agents et 2 des 3 leaders ayant largement passé la trentaine, il s’agit peut être là du dernier tour de piste des Nets dans cette version. Alors l’année de la concrétisation ou inversement ?

Milwaukee (27-20) : Les 2 hommes forts de la saison 2006/2007 sont partis (Redd et Mo Williams). Pour les remplacer ? Hinrich et Luol Deng principalement. A noter aussi un renforcement sincère du banc. Les effets sont simples : on passe d’un système classique pivot/shooteur pour une association de scoreurs de tous poils. 1er Résultat, le danger peut venir de partout, même d’un bencher. 2e, plus concret, un bilan en nette amélioration si l’on regarde un an en arrière. Les Bucks ont une carte à jouer dès cette saison et, à l’instar de Charlotte, en cas de raté, leur jeune âge fait qu’ils ne reviendront que plus forts l’an prochain.

Chicago (25-21) : L’exception qui confirme la règle. Dans cette partie de classement de l’Est où chacun conserve à peu près sa place, on retrouve aussi des équipes n’ayant pas connu moult changements. Les Bulls conservent bien leur place, mais pour ce qui est des joueurs… Après un travail de construction sur plusieurs années, le GM Abra, profite des nouvelles règles instaurées pour modifier son équipe au point d’avoir utilisé au moins 3 équipes différentes en 3 mois. Aujourd’hui les Bulls présentent un effectif fait pour le demi-terrain exclusivement avec des arrières à l’aise dans ce jeu et avec comme associé de Yao (seul joueur « fixe » de l’équipe) … un pivot ! L’opposé des Bobcats après leur dernier virage.

Philadelphie (23-24) : Joli travail effectué par le GM pour transformer ces morts de faim en restaurant. Iguo et Kobe forment donc le tandem de serveurs le plus efficace du groupe tandis que l’écrasante majorité des joueurs n’ont qu’un rôle réduit de rôle-players (à l’exception de Marvin Williams peut être). L’association semble fonctionner malgré une baisse de régime au cours du mois de janvier. Avec un bilan négatifs, les 76ers tiennent tout de même leur place en Play-Offs actuellement. La lutte ayant été leur quotidien pendant longtemps, ils semblent avoir les moyens d’y rester. Attention tout de même à la relative faiblesse du banc, surtout sur les postes MJ et AR. Une mauvaise blessure pourrait bien sonner le glas (et non la cloche) de Phillie.

Toronto (22-25) : Bosh a enfin trouvé un joueur avec les épaules assez large pour lui faire écho en poste haut : Mickael Redd. Conséquence ? L’équipe de l’Est la plus en forme du mois de décembre (12-4). Les Raptors ont ensuite connu un petit coup de pompe courant janvier pour se situer à l’orée du bois. Malgré une association prometteuse, les défauts des Raptors subsistent dont l’un des majeurs : Les rebonds. Cela devient encore plus problématique si l’on considère que pour profiter pleinement de la puissance de feu de Redd et de Bragnani (en le laissant s’écarter jusque la ligne si besoin) il faut avoir une présence solide sous les panneaux tant pour la fixation que pour une seconde chance au rebond. Les canadiens arriveront-ils à conserver leur strapontin voir prendre la chaise de Phillie ou devront-ils encore attendre de se développer la prochaine saison ?

Cleveland (20-25) : Equipe dans le positif puis le négatif puis aujourd’hui 9e avec un différentiel de -5, on ne peut la tenir responsable pour ses déboires. Elle fait partie du quatuor de franchises ayant connu le plus de pépins physiques. L’élu a changé d’adresse pour laisser la place à un autre élu tout simplement : Dwight Howard. On retrouve une structure très classique avec un pivot dominant et différents joueurs assez adroits à plus ou moins grande distance pour profiter de ses appels. Le défaut majeur reste un banc assez faible, raison aussi pour laquelle les Cavs ne sont pas parvenu à rester en course lorsque l’infirmerie était pleine. Une équipe qui a donc encore beaucoup de choses à dire.

Orlando (20-06) : A la base, une équipe avec une seule star qui tient la baraque pendant que les « petites » mains font le sale boulot. L’arrivée de Lewis ayant légèrement changé la donne, le GM Ludo a encore accentué le partage des responsabilités. Bye bye donc les Dooling, Bogans et autres touche à tout assez défensifs menés par un Howard tout aussi travailleur et place aux Gordon, Randolph et autre Stojakovic, beaucoup plus prompts à scorer mais bien plus laxistes de l’autre côté du terrain. Conséquences de ces changements, une légère amélioration du bilan avec un mois de janvier positif (8-6) mais un rendement encore trop faible pour se qualifier et une assise défensive plus que compromise.

Indiana (18-27) : Un effectif peu modifié pour un résultat plus que moyen puisque l’équipe est en chute libre avec un triste record de 3v et 11 défaites courant janvier. Suite aux récents résultats, sauf grosse réaction d’orgueil, on est en droit de douter quant aux capacités d’Indiana pour occuper une place en post-saison. Si tout cela n’est pas motivant pour 2008, le côté positif est que les Pacers ont conservé leurs talents les plus prometteurs (peu nombreux tout de même : Granger, Williams et Diogu). Cela suffira-t-il pour remonter la pente la saison prochaine ? Réponse bien plus tard.

New-York (19-29) : L’équipe la plus sinistrée de NBA a vu d’un mauvais œil les nouvelles règles made in New-Lennox-Stern. Comment redémarrer une équipe depuis trop longtemps en berne tout en réduisant la masse salariale de moitié ? Equation à laquelle le GM Leraou n’aura eut à réfléchir que l’espace de 2,5 mois. En effet, Plus les Knicks descendent dans le vert niveau finance plus ils quittent le rouge niveau sportif. Après des mois de novembre et décembre délicat (7-9 puis 5-11), c’est avec environ 1,7M de marge que les Knicks réalisent leur meilleur mois (janvier > 8-7). Avec un bilan similaire à Indiana, à l’inverse de ces derniers, New-York surf sur une bonne vague qui a été amenée par les nouvelles recrues (roster en mouvement « obligatoire » vu la situation de départ). Certaines rumeurs de trades tournent encore à BigApple qui souhaite que son équipe continue de remonter la pente. A suivre.

Miami (16-29) : Les champions 2006 sont, pour le moment resté à la même place de fond de tableau. Avec un banc plutôt jeune mais sans grand talent, on retrouve une ambiance assez floridienne à Miami puisque le 5 majeur semble être le plus âgé de la ligue. A noter le départ de celui qui représentait le meilleur avenir de la franchise (D-Wade) avec, pour compensation, un J-Rich un peu désorienté et quelques renforts de seconde zone. 13e de l’Est après leur meilleur mois (6-9), à ce train, les organismes plus ou moins usés du Heat auront tout le loisir de se reposer cet été.

Washington (15-29) : Autre abonné aux abîmes, les Wizards n’ont plus que la magie s’il veulent faire meilleure figure. On y retrouve bien un trio offensif avec Jamison, Arenas et Maggette mais le secteur intérieur déjà désoeuvré est maintenant totalement déséquilibré, présentant 2 AF légers (AF/AS) et aucun pivot dans le 5 pour retrouver 2 extra-larges (Haywood et Craig Smith) sur le banc. Une situation interne et un bilan général qui font que le GM n’a qu’une hâte : Que la saison se termine. Avec un bon tour de draft et une marge de manœuvre financière grandie (contrat d’Antawn notamment), 2008/2009 devrait se présenter sous un meilleur jour.

Atlanta (14-31) : Après un départ plein de promesses (7-6), les Hawks ont pris un sérieux coup dans l’aile et enregistrent peut être la plus grande descente de toute la ligue après 2 mois catastrophiques à 3-13 puis 4-12 ! Dernière de la conférence Est, la franchise de Géorgie conserve un bel avenir mais celui-ci a été reculé d’au moins un an au vu de la trop grande jeunesse des titulaires par exemple (3 rookies + Lebron James et Monta Ellis !). Il en résulte une situation financière quasi comique avec une masse salariale digne d’un banc pour le 5 mais cela retombe dans le tragique quand on voit que le banc s’empresse d’alourdir la masse. Après une telle chute, il est sur que les faucons ne voleront pas très loin cette saison. De même, il est fort probable qu’ils soient bien plus préparés la saison prochaine. RDV dans 1 an ou 2 ?

Pour la conf Ouest :
Voir post suivant.
Nouvelle page car sinon "la longueur du message dépasse la limite autorisée" gnagnagna... Faudrait revoir les normes des fofos avec la HOF, faut arrêter de penser petit là^^

Un bien beau podium pour representer la race des costauds.
Mais au final, c'est le raptor Chris Bosh qui l'emporte avec 7 voix.
Second marqueur, premier rebondeur après trois mois, un des joyaux de la fameuse draft de 2003.
Il martyrise les peintures adverses avec notamment une belle série autour des 40pts le mois dernier.

Son suivant n'est autre que le gentil géant venu d'Asie, Mr Ming (5 votes).
C'est vrai qu'il profite d'un poste 4 instable à Chicago, cependant, le nom de son accolyte à ses côtés dans la raquette ne le trouble pas plus que cela.
La "grande nem" est la pièce essentielle des Bulls, qui grâce à lui, n'ont pas les bras trop raccourcix !!!

Enfin, le bronzé de ce recensement a bien mérité son award : je veux bien sur parler de Dwight Howard, 4 suffrages pour le néo Cav.
Toujours très à l'aise défensivement, le nouveau musclor de la ligue passe rarement en dessous des vingt pions dorénavant.
Et il n'a que 22 ans !!!



Déjà en difficulté à l'Asvel (demandez à Greg Beugnot ^^), et assez transparent à Seattle, les fortunés Knicks offriront un pont d'or (5.8M cette année, 29M sur 5 ans) à Jerome James après une embéllie sur quatre matches de play offs.
Vous êtes cinq a avoir constaté que JJ n'est pas prêt d'etre un des votres pour passer le balai.

Derrière, tout le monde a eu le droit à sa voix ou presque.
De l'ex All Star (Shaq 20M, Jamison 16.3M, Marbury 20.1M) aux ailiers surcotés (M Rose 7.1M, Miles 8.2M, Simmons 9.2M), y'a du billet vert poour tous.
Mais les rois du pétrole, ce sont les Big Men : ce qui est rare est cher dit-on.
Dampier (8.5M), Gadzuric (5.7M), LaFrentz (11.8M), Blount (6.7M) et Ratliff (11.6M) en ont largement profité, merci pour eux.
(6 GM ont preférés finir leur yaourt que de répondre).



Mais la question qui vous a le plus divisé reste celle-ci. Pas moins de 19 réponses différentes.
Le vainqueur, car il y en a un, c'est le MVP du dernier Euro, Andrei Kirilenko (rating de 81).
3 GM louent ici sa polyvalence, même si sa dernière campagne dans l'Utah ne restera pas dans les annales (pour le trou du cul du monde quoi de plus normal ^^).
Un seul autre joueur ramène plus d'une voix (en l'occurence 2) : John Salmons.
Le swingman de Seattle et son petit 67 devrait changer de dizaine aussi vite qu'il renverse le cours d'un match.

Parmi les cités uniques, on trouve :
du jeune qui débute : Carney 68, Azubuike 69, C Brewer 72, Durant 78 et Roy 77.
de l'intérieur en gros progrès : Bynum 71 et Jefferson 80.
du confirmé mais pas assez pour le All Star : Camby 80, Da. West 78, S Jackson 77 et Gooden 76.
de l'européen plus ou moins en place : Calderon 72, Fernandez 65 et Turkoglu 70.
ainsi que les inclassables Korver 70 et A. Parker 77.

Question 7 : Etes vous satisfait du rythme des simulations ?
Oui : 21
Non : 0
Sans opinion : 1

Aucun problème la dessus, travais impeccable du simulateur et de ces posteurs.

Question 8 : Etes vous satisfait de l'agence de validation des trades ?
Oui : 11
Non : 2
Sans opinion : 9

Quelques accrocs à un moment donné, mais le changement du jeune GM des Sonics devrait arranger les choses.

Question 9 : Etes vous satisfait de l'ambiance entre les GM ?
Oui : 15
Dans l'ensemble ca va : 7
Non pas du tout : 0

Y'a pas à se plaindre, on a connu pire.

Question 10 : Regardez vous les boxscores des matches qui ne vous concernent pas ?
Oui, tous : 6
Quelques uns de temps en temps : 16
Aucun : 0

Pas évident de tous les regarder, mais ca peut etre utile pour traquer une future perle.

Question 11 : Lisez vous les journaux de vos collègues et celui de la ligue ?
Je n'en rate pas une miette : 10
Quelques uns quand j'ai le temps : 12
Quoi ? Y'a une partie presse ? : 0

On essaie de vous faire plaisir en vous informant sur cette ligue et son contenu, alors profitez en !!!

La course au jouet (Conférence Est)

Six équipes seront en play-offs après une campagne réussie : Charlotte, Detroit, Boston, Milwaukee, Naw Jersey et Chicago. Philadelphie devrait les rejoindre à l'allure ou les autres vont dérrière.
Reste une place à prendre. Nous y avons exclus Cleveland et Miami bien que l'espoir demeure, Atlanta et Washington soont eux hors course.
Avec dans le rôle de Schwarzy, quatre manageurs pour le dernier joujou du magasin.
Messieurs Popeye, Ludo, Leraou et JOneal n'ont plus qu'une douzaine de rencontres pour arracher le dernier ticket pour la post saison.




Toronto, Popeye (8ème, 31V-39D)
Ou comment le possible MVP de la saison pourrait astiquer son trophée quand d'autres batailleront à grosses gouttes au printemps.
C'est que Chris Bosh ne reçoit pas un renfort constant de la part de ses petits camarades.
Parker et Redd sont les plus réguliers, mais un effort supplémentaire de l'ancien Buck serait le bienvenu dans ce rush final.
Mais la grosse tuile dans l'Ontario reste la blessure de son pivot italien Bargnani, qui devrait certes revenir au jeu début mars, mais dans quel état ?
En son absence, c'est le vieillard Cliff Robinson qui a posé son gros postérieur dans la peinture. Brad Miller notamment en a bien profité.

Orlando, Ludo (8ème, 31V-39D)
Le petit père floridien va t-il réussir son pari ? C'était plutôt osé de laisser partir son franchise player, le bodybuldé Dwight Howard.
Mais les deux garconnets qui campent dans la raquette du Magic sont aussi effrayants sur le terrain que si vous les croisez dans une ruelle sombre de Manhattan.
De même, les deux gachettes extérieures, Stojakovic et Gordon, se posent là, du coup l'équipe semble très complète.
Et maintenant que le chef du gang a trouvé un back up à Nelson, habitué de l'hosto, on ferait presque d'Orlando un favori à ce huitième strapontin.
Rappelez vous qu'Orlando était à la rue en début de championnat pendant que ludo était au chevet de son Tamagochi.
Enfin, j'ai pas les chiffres sous les noeils, mais en cas d'égalité avec Toronto, le tie break ne serait-il pas en faveur du Magic ???

New York, Leraou (10ème, 29V-40D)
Il aura déjà redonné le sourire au Garden, Monsieur Leraou, c'est une première victoire à mettre à son crédit.
Le tout en épongeant la dette énorme qui était celle du club à sa prise de fonction, à coup de transferts tous plus cohérents les uns que les autres. Si bien qu'au final, les Knicks semblent plus forts que pendant la présaison !!!
Dessous, un arbre nommé Mutombo, adepte de la défense. A ses côtés, deux talents offensifs : l'un en force, le brésilien Néné, l'autre en technique, l'argentin Scola. Vive l'Amérique du Sud.
Mais l'homme à tout (bien) faire de New York, c'est Larry Hughes. Liberé de ses ennuis physiques, on le retrouve aux quatre coins du terrain. Y'en a même qui croient l'avoir vu à la buvette en plein second quart temps.
Si les deux petits qui entourent Hughes (Q Rich et D Stoud) font dix derniers matches de folie comme ils en sont capables, le gardien de la salle pourrait être amené à annuler la visite annuelle printanière à sa grand mère pour la première fois depuis des lustres.

Indiana, JOneal (10ème, 29V-40D)
Il doit bien être heureux de se retrouver là notre dictionnaire ambulant.
Car avec un effectif pareil, la mission play-offs n'était pas évidente à concevoir.
Mais il y a un grand bonhomme prénommé Jermaine, qui après avoir tenu à bout de bras ses Pacers autour de la ligne fatidique des qualifiables à coup de doubles-doubles et de coup de chaud autour des 39 (degrés, points, comme vous voulez), voit ses petits camarades starters s'y mettre aussi.
LaFrentz, titulaire imprévu, Granger, jeune pas tout à fait mur, Dixon, serial killer à qui le banc ne suffisait plus, ainsi que Tinsley, passeur inspiré qui ne gache plus tout ce qu'il touche, cette ville de basket se remet à espérer.
Allons y molo quand même, il reste du chemin avant de faire péter les bulles.

Les amuse-gueules avalés, place aux choses sérieuses avec le début des playoffs.
Pendant que les loosers des six premiers mois bouclent leurs valises direction le soleil, les seize meilleures franchises du pays s'offrent le plus beau des combats (snif) pour s'offrir la récompense ultime décernée début juin.

Petit tour d'horizon des affiches du premier tour.

A l'abri d'une mauvaise surprise :
Charlotte-Indiana
Ne vendons pas la peau du cochon dinde avat de l'avoir zigouillé, mais la meilleure équipe de la saison devrait boucler rapidement la série face à l'invité surprise.
Ok, Ray Felton est sur le flanc et ca pourrait légèrement destabiliser les Bobcats, mais Jasik face à Tinsley, la perte n'est pas trop grave.
Surtout, la tour de contrôle des Pacers, JO, sera surveillé de près par Okafor et même par Marion en second rideau.
Avantage Bobcats

Attention quand même
Phoenix-Golden State
Les Warriors ont terminé la saison sur les rotules et croiser les Suns dans ces circonstances pourrait finir de les achever.
Odom devrait encore être au four et au moulin, mais dessous la paire Stoudemire-Brand a un avantage certain.
Avantage Suns

Houston-Utah
La perte de T-Mac en est-elle vraiment une ? Difficile à dire vu la saison quasi linéaire des Rockets.
Arenas arrivé pendant l'hiver apporte les paniers longue distance et dessous le gros Curry démenage pas mal de cartons.
Le carton Boozer sera t-il trop lourd ?
Avantage Rockets

Boston-New Jersey
J'ai pas voulu etre méchant avec NJ, mais que peut-il arriver aux verts ? Tout le monde voulaient les éviter : c'est très costaud dessous avec la paire CWebb-KG, Pierce plante ses pions à l'aile.
Reste aux deux all stars d'East Rutherford à enquiler de loin car la peinture devrait être bouchée et ca c'est pas le fort de Kidd.
Avantage Celtics

Pouf Pouf
Denver-Dallas
Et ce n'est qu'un premier tour !!!
Côté Nuggets ca a marché par cycles : un début faiblard, une monée vertigineuse, quelques trous d'airs pendant que la tour Camby s'effondra puis la folle remontée des derniers jours pour débuter la série dans les rocheuses.
A Dallas, l'équipe n'est pas passé loin d'un spot plus avantageux mais ls chirurgiens ont eu un boulot monstre.
C'est solide sur tous les postes, en route pour le Game 7.
Avantage Mavericks

Chicago-Milwaukee
La série va passionner les chinois avec la lutte Yao-Yi, mais elle pourrait aussi conquèrir l'Amérique.
L'avantage du terrain aux protégés d'Abra, l'ascendant psy post quatre à la suite pour les Pitou's Boys.
Une bonne bataille de charognards ou je vois bien Bogut balancer deux ou trois coudes saillants dans les côtes de Yao ou Vinsanity.
Avantage Bulls

San Antonio-LA Lakers
Les Spurs deux ans de suite, vous rigolez ^^
Sur le papier ca pourrait être une balade de santé, mais la facon de jouer des Lakers m'interpelle.
Allez voir le banc, aucun intérieur de métier, ca doit jouer a deux cent à l'heure, imaginez Bowen, il va exploser le pauvre.
Alors, GM Iabus ou le fantôme ???
Avantage Spurs

Ma big surprise
Detroit-Philadelphie
Deux victoires dans le Michigan sur le dernier mois et voilà les Sixers en pleine confiance avant de se pastiller le Piston.
Je vois personne arreter Kobe, surtout pas Richardson.
Et si Prince s'occupait du cas KB24 qui va museler Iguodala ? On déplace le problème a défaut de le résoudre.
Restera à Biedrins de limiter au max le MVP et le tour est joué ...
Avantage Sixers

Il s'en est fallu à un poil de cul que les leaders incontestables de la saison régulière passe à la trappe dès le first round.
Coach lennox avec de grosses craintes suite à la tuile Felton, n'étant pas super rassuré sur les qualités de gestionnaire de Mr Jasikevicius.
Oh, le lituanien a bien apporté du scoring (15,6pts) mais a quel prix ! Plus de dix huit tirs tentés par match, et encore il a passé le relais à Anderson sur la fin.
Les Bobcats s'en sortent grace a leurs deux leaders : Wade affiche 22,7pts et 7 passes (c'est donc lui qui a "aussi" distribué le caviar à la louche), pendant que Shawn "le volant" Marion a eu pas mal de fil à retordre avec Mikki Moore, mais au final ca fait 17,7pts et 10,3 rebonds sur la feuille de stats.
Notez enfin l'apport constant de Jackson (entre 11 et 16 points sur toute la série).

Jermaine O'Neal a plus que fait souffrir Okafor avec ses 20,6pts et 12,4 rebonds. Le soit disant gros défenseur des Bobcats va maintenant se taper Yao, bon courage.
Dommage que les amis Granger, 14 pts dans les victoires, 8 dans les défaites, et Dixon, deux matches au dessus des vingt, quatre sous les sept, n'aient pas affiché un peu plus de régularité.

Au final, Charlotte passe 4-3.


En bref : Kobe bien seul
Pas de soucis pour Detroit et son duo terrible Davis-Wallace, le MVP de la saison régulière dominant largenment Biedrins.
Jason Richardson s'est mis au diapason avec ses 19.2pts de moyenne avec Bryant sur le rable.
Un Kobe bien esseulé (26.8pts pour lui) en attaque côté Sixers, surtout avec un Iguodala encore diminué et qui ne ramène que 6.8pts à Phila sur la série.

Detroit valide son ticket 4-1.

Légende :

- En gras, place et bilan de la saison 2007/2008
- (Entre parenthèse place et bilan de la saison 2006/2007)
- En italique, bilan calculé pour la période de février, mars et avril 2008 afin de faire le lien avec le bilan précédent


1er smiley / bilan victoires-défaites :
Mieux que prévu
Sans plus
Décevant


2ème smiley / avenir de la franchise pour 2008/2009 essentiellement :
Demain sera un autre jour, tu verras
Va falloir se creuser pour monter mais c'est pas exclu
Tu peux continuer à dormir, tu ne ratera rien ou presque l'an prochain






17e 43v-39d (18e 39v-43d) New-Orleans Hornets 14v-9d :
Bilan : Après un exercice 2006/2007 jalonnée de pépins physiques et pas des moindres, les Hornets avaient déjà montré de belles choses, échouant à quelques encablures des PO. Cette saison, on attendait évidemment un mieux et donc une participation en post-saison. Certes les Hornets ont fait mieux puisqu’ils sont passés à un bilan positif au sein de la division la plus relevée mais au vu des progressions de plusieurs membres, avec le retour sur pied de ses cadres on était tout de même en droit d’espérer voir les frelons guerroyer cet été. Double déception donc puisque les Hornets ratent le voyage à 1 victoire prêt.
Demain : Les Hornets ont tout de même connu une certaine réorganisation qui a finalement retardé l’éclosion de New-Orleans. La technique de la fourmi de la Fontaine va-t-elle fonctionner ? Tout porte à croire que oui. Les efforts fournis présentent une équipe avec des bases assez solides et qui sans avoir encore récolté les fruits de l’investissement, réalise le meilleur bilan de la 2ème partie de saison parmi les éliminés. Avec ces 61% de victoires sur une saison entière les Hornets auraient déjà été en PO…


17e 43v-39d (21e 33v-49d) Sacramento Kings 10v-15d :
Bilan : Avec plus ou moins la même équipe, cela fait un certain temps que les Kings régressent petit à petit, la dernière trouvaille des Maloof, Artest, n’étant pas la solution escomptée. Une équipe en fin de cycle donc ou nécessitant minimum un électro-choc. La 1ère partie du virage amorcée par Iron-Mike est un succès. 2ème meilleure progression des non playoffeurs (+ 10 victoires / 2007), les Kings ont été dans la course aux PO tout au long de la saison, échouant à un cheveux. Avec un bilan positif, le plus grand malheur des Kings aura peut être été de figurer dans la conférence Ouest.
Demain : Si Iron-Mike n’a pas désiré démantibuler le roster violemment, il a tout de même changé quelques pièces du puzzle avec un résultat assez satisfaisant même si l’équipe a fini plus modestement la saison. A leur décharge, certains membres ont connu une période d’adaptation difficile entre autres. Pour la saison à venir, le chantier ré-ouvre ses portes et devrait permettre à I-Mike de terminer les fondations de ses néo-Kings avec notamment des rumeurs de trades concernant Artest ainsi qu’un bonne tripotée de contrats à re-négocier. Les kings seront donc fermement attendus la saison prochaine, des fois qu’ils veuillent de nouveau monter leur bilan de 10 victoires…


19e 40v-42d (30e 22v-60d) Memphis Grizzlies 10v-13d :
Bilan : Après 3 participations consécutives en PO, en l’absence de son franchise player Gassol, Memphis était la plus mauvaise équipe de la saison 2006/2007. A l’instar des Hornets, entre le travail effectué avant les lois Lennox et le retour de Pau on attendait forcément mieux des Grizzlies. Avec un bilan proche de l’équilibre tout en évoluant au sein de la terrible division Southwest l’équipe n’a pas à rougir de ses performances. Elle représente même la meilleure progression des non qualifiés avec 18 victoires de plus en 1 an.
Demain : Aux portes de la « gloire » cette saison, Memphis devrait enregistrer quelques progressions enclines à relever le niveau dont celle attendue de Rudy Gay, Gasol restant tout de même un peu seul. Le problèmes des Grizzlies risque pourtant de rester le même, à savoir une rude concurrence. D’autres équipes non présentes au tournoi doivent connaître une amélioration certaine et beaucoup de celles déjà en place ne devraient pas redescendre plus que cela. Malgré des résultats encourageants, HH devra probablement remanier un peu son effectif pour transformer ses oursons en bêtes féroces, prêtes à en découdre quelque soit leur conférence.


20e 37v-45d (16e 40v-42d) Orlando Magic 10v-13d :
Bilan : Après une 1ère participation en post saison pour le jeune Howard, avec l’arrivée de Lewis, le Magic se croyait déjà à Disney-Land. Mais le monde des basketteurs floridiens (Miami inclus ^^) n’est pas des plus féeriques et les 1ers résultats furent assez vite décevants, la fragile santé 2007/2008 du jeune meneur déjà irrégulier, Nelson, n’arrangeant pas les choses. Dans une saison marquée par le record de trades toute catégorie en NBA, Ludo n’a pu résister et a couper le cordon avec le travail effectué autour d’Howard jusque là pour présenter un roster tout neuf ou presque. Problème, la nouvelle formation n’a pas réussi à faire mieux et termine l’exercice avec plus ou moins (plutôt moins que plus) le même bilan que l’an passé.
Demain : Le nouvel équipage, certes plus complet et expérimenté ne semble pas en mesure de faire passer un cap au Magic. Des changements sont donc à prévoir du côté d’Orlando. A l’heure où bonne partie de la concurrence procédera à quelques ajustements et mises au point en connaissance de cause après un essai plus ou moins long, Ludo devra lui redéfinir sa politique RH. Ors les solutions ne sont pas forcément plus évidentes avec 5 agents compétents contre 3. On ne distingue plus de fil rouge, d’axe particulièrement fort représentant le futur. En gros, il ya bien plus de pain sur la planche que le roster pourrait laisser croire si l’an prochain les Orlandais ne veulent pas faire du strapontin des PO, leur objectif principal.


20e 37v-45d (9e 47v-35d) Toronto Raptors 11v-12d :
Bilan : L’équipe “surprise” 2007 aura connu l’effet inverse. Après avoir gagné 20 victoires en 2007, les Toronto terminent 2008 avec un bilan allégé de 10 victoires. Une chute de 11 places passant donc les canadiens dans le rouge et les privant de Play-Offs. Cela peut s’expliquer en parti par le niveau de leur division (9v-7d cette année contre 11-9 l’an passé pour les rencontres au sein de la division Atlantique) avec les remontés de Boston et Philadelphie mais il faudra de toute façon compter avec eux pour les 2/3 années à venir au moins. Seul réconfort de la saison, les prestations de forcenés de leur leader Chris Bosh afin de maintenir l’équipe à flot.
Demain : Sur le papier, Toronto reste une équipe très intéressante. Avec Redd à l’extérieur et Bosh dedans, le tout drivé par le meneur Calderon qui se révèle peu à peu ainsi que certaines pièces qui s’emboîtent déjà assez bien, l’ossature des dinosaures parait assez solide. On regrettera essentiellement l’absence d’un intérieur de métier plus talentueux que Nesterovic et abattant plus d’arbres que Bargnani afin d’éviter à Bosh d’évoluer à un niveau MVP sans même qualifier sa team. Si l’on se réfère au bilan de seconde partie de saison, légèrement plus avantageux que lors de la 1ère , il ne devrait pas manquer grand-chose pour que les Raptors effectuent leur retour dans la cour des grands dès l’an prochain.


22e 34v-48d (11e 44v-38d) Miami Heat 14v-11d :
Bilan : Autre équipe à avoir perdu 10 victoires dans son bilan et finalement passée en négatif pour re-descendre de 11 places aussi, cette évolution était beaucoup plus attendu que pour Toronto. Déjà bien plus essoufflée en 2007 que l’année du titre, pour 2008, le Heat était « au bout du rouleau », en témoigne la santé du Shaq, seul membre de l’équipe à poursuivre sa saison mais … à l’infirmerie. Mais tout n’est pas si noir chez les vieux de Floride puisque les dernières modifications de 69tonio auront produit l’une des 3 équipes éliminés avec un bilan positif pour la période de février à avril. Comme quoi Shaq méritait de finir allongé aux petits soins^^
Demain : En plein chambardement, la plus grosse surprise aura été de voir partir celui qui représentait leur avenir : Dwayne Wade. Sans le fils mais avec le père Big Shaq Daddy, l’avenir du Heat se résume aujourd’hui à Harris, Gooden et quelques extérieurs. Une structure de base sans véritable intérieur de talent, une fois les titulaires au repos, et dont la force semble plus se situer autour des joueurs dits de « seconde zone » comme Battier mais qui se révèlent souvent indispensables pour engranger les victoires. Sauf à espérer vainement un ultime exploit d’un Papy Shaq bien trop seul pour sa condition en désuétude, redémarer la 1ère (chronologiquement) franchise floridienne ne sera pas un luxe.


23e 31v-51d (21e 33v-49d) New-York Knickerbockers 6v-18d :
Bilan : Battus 4-0 au 1er round des PO 2004 était la meilleure saison des Knicks depuis 2002. Si l’on ne regarde pas le dessous des cartes, rien d’étonnant donc de voir la grosse pomme reconduire un exercice médiocre 2007 sur 2008 à 2 victoires près. Avec l’arrivée de Randolph on aurait même tendance à taper du poing sur la table. Et pourtant… Impossible de penser aux Knicks prendre en considération la mise en vigueur des lois DDC/Lennox car ici le 1er bilan n’est pas sportif mais financier. Alors que le talent de Thomas était tel que des exceptions avaient été accordées aux New-Yorkais, Leraou a préféré ramener son équipe à la réalité avant tout, abandonnant forcément du lard au passage mais les résultats sont là, New-York est dans le vert.
Demain : Ces Knicks n’ont plus de stars ou peut être devrions nous dire de starlettes, d’ailleurs quand on voit ce que font les anciens solistes du Madison SG, là n’est pas vraiment le soucis. On peut toujours regretter le pivot Curry ou le bagarreur Lee mais on apprécie aussi le « nouveau » Scola ou autre « lâche rien » Dooling. On passe en fait d’une équipe de joueurs appréciés mais peu efficaces à une équipe de joueurs parfois méconnus mais qui ne rechignent pas à la tâche. Alors certes, sans aucun agent « fashion », le marché sera peut être plus réticent mais Leraou se doutait de la tâche qui l’attendait avec ces totos là. La 1ère étape, même bilan avec deux fois moins de dépenses, est réussie. Faisons confiance pour la suite.


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24e 30v-52d (7e 50v-32d) Cleveland Cavaliers 6v-19d :
Bilan : Le bilan de cette saison pourrait être résumé en un mot : Aie ! Onomatopée consacrée lors de pépins physiques notamment, ces derniers n’ont pas épargné Cleveland. D’autres équipes en ont rencontré et s’en sont remis mais lorsque dans le même délais assez restreint, l’équipe en est à sa 3ème organisation type basée sur des profils plus différents les uns des autres, il faut être doué d’une sacré souplesse pour être capable de suivre le cours de gymnastique. Résultat des courses, les finalistes 2007 perdent 20 matchs de plus que la saison passée, ne passent pas par la case PO et ne toucheront même pas 20 000 balles^^ Une saison cauchemardesque à oublier au plus vite.
Demain : Après la pluie, le beau temps. Difficile voir impossible de faire pire que ce qui n’est qu’en grande partie du au hasard ou presque. Si Sid ne s’est pas senti d’encadrer James, construire autour d’Howard ne devrait pas poser problème et de toute façon après il n’y plus grand monde de niveau comparable face à l’avenir^^ Bien que les derniers mois continuent à semer des doutes, la présence de David West aux côtés de Dwight et un 5 majeur sans véritable lacune devrait considérablement faciliter la tâche pour la reconstruction, les manques les plus flagrants se trouvant, à priori, sur le banc. Encore une équipe sur qui le temps n’aura pas d’effets négatifs, au contraire.


25e 25v54d (14e 41v-41d) Washington Wizards 9v-17d :
Bilan : Le trio de Wizards le plus prolifique en attaque de la NBA 2007 n’est plus. Pour le remplacer, un … duo. Le bilan tout juste équilibré de 50% est passé 30%. Présenté comme cela les choses paraissent simples mais manager la team l’est moins. Toucher à l’un des 3 pour rééquilibrer le reste sous-entendait une réorganisation certaine et vraisemblablement une perte momentanée de vitesse. Ors la révolution de palais de Banban a duré un peu trop longtemps, ce dernier ne trouvant un équilibre raisonnable poste par poste que peu de temps avant la deadline avec malheureusement pas beaucoup plus de réussite et pas moyen, faute de temps, d’y remédier.
Demain : Renforcer une équipe avec exclusivement basée sur 3 hommes forts mais avec pas mal de carences autour et s’appuyant sur un bilan pas plus solide que cela, il faut y aller avec le dos de la cuillère pour ne pas briser un équilibré plus qu’instable naturellement au point de parfois dépendre de la dernière folie d’Arenas en bien ou en mal. Après une période plus sorcière que magique ou le frileux Van Horn jouait les pivots, la capitale fédérale a fini par trouver un semblant d’équilibre, attirant le talentueux et complet Howard dans ses filets ainsi que le besogneux et donc très cher McDyess à l’intérieur. Ajouté à cela les explosions séquentielles de JR Smith, un banc somme toute assez honnête et une marge de manœuvre financière intéressante et vous avez là les futurs ingrédients de la potion wizard 2008. Au chaudron, Banban.


26e 27v-55d (27e 30v-52d) Atlanta Hawks 7v-18d :
Bilan : Après divers essais infructueux, depuis 2004 Atlanta avait pris le parti de construire lentement mais sûrement, ramenant 1 ou 2 cadre chaque année via des trades (Pacchulia, Johnson…) et la draft (Childress, Smith, M.Williams, Horford…). Après un exercice 2006 atroce, les choses n’étaient pas beaucoup mieux en 2007 mais avec l’arrivée d’un intérieur compétant on espérait très logiquement qu’Atlanta grappille encore une nouvelle marche. Au final on a plus l’impression qu’ils l’on raté, dévalent par la même 2-3 marches pour finir en deçà de ce qui avait été accompli l’an passé (- 3 victoires), la saison se terminant plus ou moins comme elle avait commencé.
Demain : Le seul rayon de soleil de l’existence des Hawks aura pour le moment été Nique et cela remonte à bien plus de 10ans. Aujourd’hui on peut trouver le nom de James Lebron dans les tablettes mais contrairement au passé, aujourd’hui on vend d’abord les produits et on gagne les matchs après, et encore. Comme Do’ il faudra donc s’attacher à bien accompagner l’élu pour ne pas tomber dans la déception. Pour cela, les Hawks possèdent un atout fort, une jeunesse omniprésente en apprentissage. La question du niveau de jeu étant presque réglée, restera la question de l’assemblage, à commencer par un meneur capable de mettre à profit tout ce potentiel, pièce en carence depuis peut être Doc Rivers ainsi qu’un brin d’expérience, qualité indéniable quant aux garanties du rendement escompté.


26e 27v-55d (24e 32v-50d) Portland Trail-Blazers 18v-15d :
Bilan : Au niveau reconstruction, Portland a plus ou moins suivi le même schéma qu’Atlanta (ou vis versa^^) pas pour des raisons sportives mais plutôt d’image, le but avoué étant de faire disparaître les Jail-Blazers. A l’instar des Hawks avec Horford, Oden devait constituer la pièce majeure et manquante du puzzle, permettant (enfin) un décollage sous peu. Seulement il aurait été préférable que la comparaison s’arrête là. Avec pour eux aussi une petite baisse en comparaison de 2007, au final, 2008 restera aussi décevant. A noter tout de même une 2ème partie de saison pleine d’espoir puisqu’avant toute ré-éval, les Blazers ont parcouru les 3 derniers mois avec un bilan positif, sauvant u peu la face
Demain : Dans la ligné de ce qui avait été accompli les années précédentes, la méthode Jermaine, moins radicale que la « Quentin » fait, aux premiers abords, tout de même peur : Le rookie de l’année et promis au HOF, Oden est exclu des plans et la marge de manœuvre financière a fondu. Seulement, en y regardant d’un peu pus près, les Blazers ne comptent pas moins de cartes pour demain et même peut être plus à commencer par une raquette pleine et un banc toujours parmi les plus relevés. De plus, Jermaine aura tout de même contribué à ce que sa jeune équipe présente un bilan équivalent aux Hawks par exemple dans une conférence bien plus féroce. Du vécu utile pour plus tard puisque la majorité des Blazers devrait élever leur niveau de jeu en 2009.


28e 25v-57d (17e 40v-42d) Los Angeles Clippers 8v-18d :
Bilan : L’une des plus grandes déceptions de la saison. Demi finalistes 2006, aux portes des PO 2007, les Clippers terminent 2008 au fond du tableau. 15 victoires en moins et un bilan comparable aux équipes totalement restructurées cet été. Un bilan assez étonnant considérant que l’autre franchise de Los Angeles n’avait pas vraiment d’impératifs d’âge ou d’argent et finie tout de même avec Marburry en leader, lui qui é été sportivement désavoué par Kidd aux Suns puis aux Nets avant d’être médiatiquement repris de volée pour sa propension à briller au détriment des autres. (Arenas est en train de demander sa carte du club^^)
Demain : Avec 2 rookies membres de la 1st rookie team plus leur propre tour de draft, les Clippers sont déjà dans les startingblocks pour une ré-assencion. Cependant, entre les progressions espérées et les trades envisagés, reste à savoir combien de temps faudra-t-il pour retrouver une équipe compétitive au plus haut niveau. Récupérer un pilier aussi solide que Brand sur lequel s’appuyer n’étant pas une mince affaire, même le promis au HOF Oden a encore énormément à prouver avant de porter une franchise sur ses épaules. Le sommet à franchir est de nouveau haut perché et seule une cordée bien ficelée finira l’escalade avec succès.


28e 25v-57d (24e 32v-50d) Minnesota Timberwolves 13v-13d :
Bilan : 2007 aura été l’année la plus noire de Minnesota. Le 1er GM McHale obligé de se débarrasser de celui qui fit toute la gloire des Wolves (Garnett), le 2ème GM Del-Oro effectue un travail baclé, laissant le 3e et dernier (enfin^^) GM Dragen aux commandes avec un LeBron James encore plus seul qu’aux Hawks déjà bien pâles avec lui cette année, tout en ayant pris soin de vider les caisses^^ Motivé le nouveau GM construit avec les moyens du bord. Le résultat sera au dessus de toute espérance, Minnesota exécutant les 3 derniers mois avec un bilan équilibré.
Demain : Joe Johnson est l’homme de la reconstruction ^^ Après avoir aidé Phoenix puis Atlanta à se tailler un nouveau visage, sa nouvelle mission « relèvement » de franchise s’effectuera au profit de Minnesota. A ses côtés ? Pas encore grand monde mais si l’on excepte Antoine Walker, beaucoup de joueurs consciencieux et bagarreurs comme Varajeo, Diawara, Walton, Perkins… même si le talent n’est pas forcément au rendez-vous et pas de joueur en phase descendante. Avec une marge plaisante d’ici l’été et 2 tours de draft dont le (précieux) leur, Minnesota aura enfin quelques mots à dire autres que de compter sur la bonne volonté générale du groupe.


28e 25v-57d (26e 31v-51d) Seattle Supersonics 7v-18d :
Bilan : Avec Minny, Seattle est la 2ème équipe a voir fait table rase avant l’arrivée des lennoxiens. Personne n’attendait raisonnablement à voir ces équipes se balader ne serai-ce qu’en milieu de tableau, surtout quand on constate le niveau plus que relevé de la conférence Ouest. A Seattle, on a donc vécu une saison de transition presque « obligatoire », le temps au moins, de laisser se développer le franchise-player Durant. Ce dernier constituera d’ailleurs une légère déception, n’apparaissant que dans le second 5 rookie. Les résultats des Sonics dépendant à 50% facile de ses prestations, le bilan final n’est donc vraiment pas plus accablant que cela. On jettera tout de même une petite pierre sur les mouvements de staff, plus actifs que sur le marché des joueurs. Si on ajoute les confirmations de changement de Ville, le gros de la saison des Sonics c’est faite en dehors des parquets.
Demain : Même sans ROY à soulever en fin de saison, Durant reste un phénomène assez unique sur lequel il n’est pas aberrant de s’appuyer pour le futur. Autour de lui se profile déjà une armature équilibrée et pleine à chaque poste. Une équipe jeune avec de la marge de progression donc qui laissera 2 choix difficiles à ZeFreud (où t’es passé d’ailleurs ?) : Laisser les saisons s’écouler et ajuster à terme si nécessaire ou remanier les choses de façon à tenter d’accélérer le processus quitte à se brûler les ailes. Au moins il y a du choix ^^


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Légende :

- En gras, place et bilan de la saison 2007/2008
- (Entre parenthèse place et bilan de la saison 2006/2007)
- En italique, bilan calculé pour la période de février, mars et avril 2008 afin de faire le lien avec le bilan précédent
- En souligné, le(s) titre(s) s'il y a
- En rien, parcours en PO


1er smiley / bilan victoires-défaites :
Mieux que prévu
Sans plus
On s'attendait à mieux


2ème smiley / avenir de la franchise pour 2008/2009 essentiellement :
C'est pas leur dernière apparition
Quelques doutes quant à les revoir à ce niveau





6e 49v-33d (29e 24-58 ) Boston Celtics 15v-10d / Champion de la division Atlantic / Sortis par les New-Jersey au 1er tour 2-4 :
Bilan : Cavs + Celtes étaient les mots à ne pas reporter sur sa feuille de paris pour la saison et les Play-Offs 2008 respectivement. Reste que Boston a tout de même largement de quoi se consoler. D’une part les nouvelles forces en place ont pu se tester réellement sans attendre le retour du dernier blessé de service mais ils concrétisent les espoirs placés en eux par Ainge puis Vinsanity en réalisant une superbe remontée de 23 places, enregistrant un bénéfice de 25 victoires pour décrocher le titre de la division piège, l’Atlantic. Côté play-offs, pas de gros reproches non plus. Les Celtics, non rôdés collectivement et tout de même très frêles à l’arrière ont tout simplement rencontré l’équipe qui se connaît le mieux maintenant, qui possède l’une des lignes d’extérieurs parmi les plus terrifique de toute la ligue et qui continue de faire suer son monde en PO. Défaits l’arme au poing, le combat continue.
Demain : A l’opposé de ces 10 dernières années, le roster des Celtic affichait d’entrée de jeu un trio de stars un peu seules malheureusement. Vinasnity a pris l’option de conserver un big three en ne renforçant que le banc. Le souci c’est qu’il a changé son AR contre un AF pour le faire évoluer pivot, laissant les 2 postes d’arrière plus que dénudés et accentuant donc le déséquilibre déjà présent. A l’instar de Dallas qui fit une saison 06/07 sans inquiétude, après une saison tout aussi douce, les Celtics ont payé au prix fort leurs carences face à une équipe à priori plus modeste mais armée où il faut. Alors que le très mauvais GM, Ainge, avait déjà sacrifié l’avenir à moyen et long terme de la franchise en espérant obtenir un résultat au plus vite, l’éviction sans appel de Boston en PO et la perte d’un allstar comme Allen pour un « prêt pour la casse » comme Webber porte un sacré coup au futurs hommes en vert. La sentence des manipulations d’été « made in Ainge » risque de tomber plus tôt que prévue si un gros travail n’est pas effectué dès l’année prochaine.


7e 48v-34d (10e 45v-37d) Denver Nuggets 15v-11d / Champion de la division Northwest / Sortis par Dallas au 1er tour 0-4 :
Bilan : Eliminés encore plus sèchement par les Mavericks que lors du 1er tour 2007 avec les Spurs, Denver pourrait se morfondre. Mais si l’on tient compte de l’absence de Marcus Camby, blessé, et d’une équipe qui n’a de commun avec l’ancienne que le nom, 2008 restera un bon cru et une référence solide pour un effectif rookie collectivement. Côté saison, les Nuggets affichent un visage radieux et auront pu au moins accrocher une nouvelle bannière, pas du genre de celles éclairés dans le dôme principal mais un sympathique titre de division Nothwest à coller dans la salle d’entraînement et rappeler aux prochains recrutés que cela n’est que la base de l’ère Storm qui débuta en l’an 2007 après JC (Jean-Claude, … Van-Damme évidemment)
Demain : Alors qu’il postulait pour du soleil, le nouveau GM avait un peu fait grise mine lors de son arrivée dans le Colorado. Tout s’est évidemment arrangé lorsqu’il a pu apprécier la masse salariale ^^ Mais alors que Storm croyait récupérer la dernière collection KFC, il appris que les Nuggets étaient des pépites (Colorado, ruée vers l’Ouest… pour les incultes) et que leur valeur justifiait évidemment un certain prix. En même temps que le GM s’échinait à se conformer aux lois budgétaires DDC-Lennox, les Nuggets changeaient de tête. Un relooking extrême comme l’on dit à la TV qui mènera une formation assez atypique vers une remontée de 3 places agrémentée de 3 victoires supplémentaires et ponctuée par un titre de division. Largement de quoi revenir motivé l’an prochain avec un groupe ayant déjà une expérience en PO, même minime.


9e 47v-35d (28e 28v-54d) Milwaukee Bucks 13v-10d / Sortis par Chicago au 1er tour 3-4 :
Bilan : L’une des franchises les plus discrètes de la NBA a fait beaucoup de bruit pour faire signer un papier par un chinois. Après ? On entendait plus grand chose et pourtant, l’épopée de cette franchise est comme un compte. Lanterne de la division centrale depuis plus de 4ans, Pitou décide de pousser discrètement le volume à fond pour un réveil brutal. Il en sortira l’une des plus belles remontées de la LV (+19 places pour un gain de 19 victoires) que le GM ne doit qu’à lui-même si l’on excepte le renfort estival incarné par le choix du rookie Jianlian. Afin de romancer encore plus l’aventure, les Bucks pourtant d’un naturel neutre se feront un ennemi intime, les Bulls avec qui ils resteront côte à côte en division, conférence et même global avant de connaître une conclusion tragique en 7 manches sur 7 possibles et ce, avec un Luol Deng à l’infirmerie !
Demain : Avec un roster équilibré dès le début, Pitou a su agir avec mesure et sagacité. Le résultat n’est autre qu’une nouvelle équipe équilibrée mais avec un banc ne faisant plus honte comme auparavant et à priori, un avenir renforcé. En contrepartie, la crainte était une perte d’efficacité dès à présent mais après être passé à un cheveux des demi-finales de conférence contre plusieurs années à passer à une touffe de l’avant dernière place de la Centrale, tous les rennes du Wisconsin ont de quoi se rassurer. Voilà donc une équipe en pleine dynamique positive qui tentera de remettre le couvert l’an prochain. Si les progressions escomptées ne devraient pas casser la baraque, l’expérience acquise, le collectif et sûrement quelques retouches futures devraient contribuer à de longs « Happy Days » même si Fonzi a dit ne pas vouloir revenir.


11e 45v-37d (12e 42v-40d) Los Angeles Lakers 13v-11d / Sortis par San Antonio au 1er tour 3-4 :
Bilan : Les Lakers furent l’équipe yoyo de la ligue possédant les plus gros ressorts. Alors que Kobe fut le 1er responsable de leur présence répétée en PO ces derniers temps, en son absence et sans renfort conséquent non plus, LA occupe une 1ère place assez surprenante en début de saison. Ensuite, Les Angelinos s’écroulent, s’effondrent même parmi les non qualifiés. Avec une telle dynamique plus personne ne les voyait revenir et peu y prêtaient même attention. Mais 3ème et dernier acte, Los Angeles se rebiffe et gagne ce qu’il faut pour une 3ème participation consécutive aux PO. Une fois en post saison, ils vendront très chèrement leur peau face à l’une des équipes les plus redoutées arrivé à ce stade. Retour à la case départ donc après une saison sans aucune fierté mais sans aucun regret non plus.
Demain : Equipe laissé en roue libre après la dead-line des trades en gros, le dernier GM KOR n’a pas survécu au départ de Bryant. Lui-même affecté par son propre choix à l’instar de iabus qui avait laissé filé Ginobili (^^), à une victoire des demi-finales, le parcours de LAL méritait pourtant un peu plus d’attention. Cependant, le plus gros du boulot va bientôt commencer. Avec le seul Bynum comme valeur montante notable, le même gain d’expérience de l’effectif qui lui a peut être permis de relever la tête dans les moments difficiles sera le 1er handicap d’un retour sous les spotlight. Le futur GM récupèrera tout de même une équipe compétitive et comme toutes les autres, dans le vert niveau finance. De quoi bâtir sans pression.


11e 45v-37d (6e 51v-31d) Utah Jazz 13v-11d / Sortis par Houston au 1er tour 0-4 :
Bilan : Moins sex que San Antonio, moins attrayants que Milwaukee, moins accueillants que la Nouvelle-Orléans post Katrina, … la franchise la plus austère de la ligue a vécu une saison plutôt maussade conclue par un coup de balai au 1er tour. Rien de très bandant donc même s’il n’y a vraiment pas le feu au lac. Considérant la blessure de Kirikou en avril, on comprend mieux le manque de résistance lors de ce 1er tour qui ne sera donc pas une référence pour la suite. Les blessures n’ont d’ailleurs pas vraiment lâchées les Jazz de toute la campagne régulière, ces derniers apparaissant pourtant constamment en position de playoffeurs sans grosses craintes. Bref le Jazz n’a fait que confirmer qu’il reste une valeur sure.
Demain : Franchise en progression constante depuis 2004 et la fin de l’ère Stockton-Malone en gros Jppic a travaillé dans la continuité de ce qui avait été effectué. Conservant son quatuor aux compétences multiples, la tâche principale était bien entendu de trouver un AR titulaire digne de ce nom et en passant, renforcer un banc bien trop juste jusque là. Le résultat est d’ailleurs assez surprenant avec comme exemple le plus frappant, l’arrivée du fantasque Jamaal Crawford, antithèse parfaite du légendaire coach Jerry Sloan, sur le spot « libre ». Peu de changements donc mais entre les départs de role players défensifs comme Harping et l’arrivée de têtes brûlées comme Jones, le jeu tout en contrôle des Jazz a emprunté une légère déviation dont la destination finale reste malheureusement floue, l’alchimie n’ayant pas eut le temps de rendre son verdict face les prestations remarquables de l’infirmerie.


14e 44v-38d (12e 42v-40d) Golden States Warriors 8v-15d / Sortis par Phoenix au 1er tour 0-4 :
Bilan : Après avoir jouer l’effet de surprise jusqu’au dernier jour de la saison 2006/2007 et pendant le 1er tour des PO 2007, les Warriors étaient cette fois attendus de pied ferme. Et ils auront fait honneur à leurs fans, la franchise restant la plus animée de la ligue que ce soit en terme de bilan avec des aller-retour sans fin entre le haut du pavé et le ventre mou de la conférence Ouest, en terme de mouvement de joueurs (plus un seul « original ») et même de staff histoire de ne pas faire les choses à moitié. Le résultat ? Une 2ème participation consécutive, faits inédits depuis 91/92 et la fin de la période du TMC et même si le voyage fut moins sympathique qu’en 2007, il permet tout de même de confirmer les Warriors parmi les grands de la ligue.
Demain : Après un été moyen qui a vu partir Jason Richardson sans réelle contrepartie, honnêtement, la rédaction ne voyait plus Golden-States prolonger sa saison. Le doute n’a fait que se renforcer lorsque la franchise est passée à son 3ème GM en quelques mois, le genre de péripéties dont une franchise en plein chantier se passe. C’est là que l’on peut tirer un gros coup de chapeau à « Yoda-Cedre » (mais qui est le vrai ? ^^) qui a réussi à reconduire San Fransisco en PO tout en y mettant sa patte personnelle. Vu le travail effectué jusque là, il serait surprenant que Golden States 2009 se mue en parfaite cible avec une équipe en carton. Le combat continue pour les Warriors (c’est faible je sais^^)


15e 41v-41d (19e 35v-47d) Philadelphie Sixers 13v-11d / Sortis par Detroit au 1er tour 1-4 :
Bilan : Voici l’une des rares équipes éjectée au 1er tour et qui peut garder le sourire. Promis à une superbe place de 27e voir 17e en visant haut^^, les 76ers en ont surpris plus d’un, à commencer par la rédaction en se présentant aux play-offs à la 7ème position de l’Est. Spot difficile tout de même, Philly se fait éliminé par des professionnels de la post-saison non sans les faire plier 1 fois. Quant à la saison régulière, un véritable périple. Commençant par un 5-9 le 1er mois, les 76ers sont dans le vert dès fin octobre avant de retomber, remonter au gré des trades. Au final, on a une équipe avec un bilan équilibré qui a terminé les 3 derniers mois avec un pourcentage de victoires de 54,2 ; avec 6 victoires de plus au compteur qu’en 06/07 pour grappiller les 5 places permettant de figurer parmi les qualifiés. Une progression certaine.
Demain : Plus d’un an après qu’AI et C-Web aient claqué la porte des PO au nez de leur ancienne franchise (2006), les 76ers paraissaient toujours assez loin de pouvoir y retourner. Mais dès 2008, Jul67 est bien décidé à les faire revenir sur scène quitte à les passer par la fenêtre s’il le faut. Pour opérer il s’arrange les services d’un certain Kobe Bryant et forme un duo redouté dans toute la ligue. Mais au jour d’aujourd’hui, les 76ers ne sont pas finis. Des rumeurs de trades concernant leur ex franchise player Iguodola circulent d’ailleurs. On attend donc avec impatience quelle sera la prochaine étape de la ville de l’indépendance. Majeurs (saison) et vaccinés (PO), la logique serait de les voir se balader un peu plus loin d’année en année. A suivre.


16e 40v-42d (19e 35v-47d) Indiana Pacers 18v-8d / Sortis par Charlotte au 1er tour 3-4 :
Bilan : Derniers qualifiés pour les Play-Offs, Indiana n’était pas encore arrivé sur le tatami qu’ils sortaient déjà d’une guerre sans merci avec nombre de franchises de l’Est pour finalement rafler le dernier siège. Avec de l’expérience, les Pacers ont avoir le timing pour retirer la chaise au moment où l’autre pensait pouvoir s’y asseoir et par la même occuper le terrain. Mais on ne peut réduire les Pacers à leur saison. Une fois en PO, face au rouleau compresseur saisonnier qu’a été Charlotte, Indiana a très chèrement vendu sa peau. Une dernière bataille qui permet aux Pacers de sortir la tête haute tout en ayant maintenant une saison de référence pour la suite.
Demain : Le succès des Pacers n’a tenu qu’à quelques détails. Peu modifiés à l’heure de la fin des échanges, en contradiction avec Larry Bird, JOneal a lui décidé de donner toute sa confiance au joueur qu’il affectionne : Jermaine O’Neal. Il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour que ce dernier participe activement à la course au trophée de MVP, emmenant les autres Pacers dans son sillage. Demain la structure devrait rester plus ou moins la même, elle devrait être affaibli par quelques départs et baisses de régimes mais pourra aussi compter sur les progrès réalisés par Danny Granger qui n’a pas su se sublimer en post-saison. Cependant, avec la relative montée de la concurrence, pour simplement rester en PO, Indiana devra probablement opérer quelques changements. Mais avec une base qui a fait ses preuves la tâche parait moins rude pour JOneal.

Les finales de conférence


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Pour le carré 2008, nous retrouvons 3 habitués des play-offs voir des finales (San Antonio, Detroit, Phoenix) et 1 « nouveau venu » pour la première fois de son histoire de benjamin des franchises NBA, les Charlotte Bobcats. Un quarté pas si surprenant lorsque on regarde la saison et le parcours en post-saison des 4 concernés. A ma gauche, le champion de la conférence Ouest de la phase régulière 2007/2008, Phoenix, en face, le champion en titre (2007), San Antonio. A ma droite le champion de la conférence Est de la saison régulière, Charlotte, en face, un quadruple finaliste de conférence avec 2 succès dont un au bout lors du 1er trip en 2004, Detroit. Le dénouement peut donner lieu à du classique Pistons/Spurs comme de l’inédit Bobcats/Suns. Chacun dispose des cartes nécessaires pour aller au bout. Voici les atouts majeurs :

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Phoenix vs San Antonio :

Les rayons de soleil :
- Elton Brand : Sa présence des 2 côtés du terrain sera souvent décisive. En défense, il devra absolument empêcher Abdur-Rahim de peser en attaque tout en aidant avec clairvoyance sur TD. Devant, Timmy sera le seul vrai big men de la peinture, le jeu sera donc de jouer sur le match-up en poste bas Brand/Abdur-R.
- L’entente entre Nash et Ginobili. Les 2 artistes expriment pleinement leur potentiel lorsqu’ils tâtent du cuir. Pour le moment les Suns restent logiquement emmenés par Nash, avec un Manu brillant mais pas en mesure de sortir plus d’arabesques que cela. Le dernier match contre Dallas a montré que cela était pourtant possible, avec un épanouissement qui rejailli sur tout le quatuor des Suns.
- La circulation de balle : L’exploitation du potentiel esrte une des clés du succès des Suns. Leurs 3 extérieurs, experts en la matière auront à faire à un trio ultra léger et mobile aimant couper les trajectoires. Une bataille de l’espace importante.

Les clés de Fort Alamo :
- Abdur-Rahim : Duncan devrait assurer sa part de responsabilité mais avec 2 wonder-bras sur le dos sous l’arceau, l’aide d’Abdur-Rahim sera essentielle. Ce dernier devra absolument mettre dedans en s’écartant pour attirer Brand et permettre les pénétrations des autres ou TD travailler seul.
- Le banc : Sur toute une série, les sioux d’Alamo auront l’occasion d’attaquer les Suns sont le plus vulnérables, lors du repos. Chaque service rendu ayant son importance à ce niveau, la complémentarité des uns et des autres pourrait même permettre aux Spurs de changer de forme si le besoin s’en fait sentir.
- Parker : La défense de Nash, les fixations extérieures de Martin et Bowen et la capacité à s’écarter de Duncan et Abdur-Rahim devraient permettre à Parker de tirer son épingle du jeu et faire profiter tout le monde s’il prend les bonnes décisions.

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Charlotte vs Detroit

Les griffes des Bobcats :
- Raymond Felton : Son rôle sera capital dans les domaines qui ne transpirent pas dans les stats. Il devra défendre du mieux qu’il peux pour enrayer le 1er piston du moteur de Detroit. De l’autre côté, il sera un des éléments majeurs du bon fonctionnement de la team en imprimant un rythme soutenu permettant de lancer Marion, Wade et/ou Jax avant le repli de la défense essentiellement incarné par Prince.
- Marion : A plein régime dans ces PO, après le coton tige M.Moore puis l’ailier G.Wallace, Marion affronte un adversaire cubique qui lui restreindra l’accès au cercle sur jeu posé. Mais avec un avantage certain de mobilité, Marion devra servir de relais tout en faisant preuve d’adresse extérieure afin de fixer la défense, libérant la peinture pour Wade ou Okafor.
- Emeka Okafor : Unique point d’ancrage défensif il devra si possible permuter avec Marion pour éviter de déserter la raquette en suivant le Sheed à l’extérieur. Son empreinte dans la peinture en attaque pour servir de relais lorsque le jeu se ferme fait aussi de lui une pièce offensive très importante stratégiquement. Un gros rôle pour le gros du groupe.

L'huile des Pistons :
- Baron Davis : Capable de booster toute une équipe et prendre le match à son compte, les missions de base du Baron restent plus complexes qu’aux Warriors. Pas forcément à leur avantage sur jeu rapide face à des Bobcats bien armées dans ce secteur, Davis devra avant tout gérer le tempo de manière à mettre sa team dans les meilleures dispositions avant tout.
- Tayshaun Prince : Avec les lacunes défensives de Richardson et la relative lourdeur des intérieurs, Prince devra sûrement parcourir nombre de kilomètres pour passer d’une aide sur Marion à Wade tout en assurant le repli défensif et sans oublier d’éteindre au mieux son vis-à-vis. Beaucoup de pain sur la planche, erreur non admise bien entendu.
- Le poste d’ailier fort : Encore bien jeunes et un peu frustres, Amir Johnson et Maxwiell représente la faille apparente des 5 pistons. Ils devront user de leur principal avantage, à savoir une énergie débortante, spécialement sous l’arceau pour empêcher de faire pencher la balance.



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PS : Ca va chi**

Les Finals 2008


Une opposition totale :

Nous voici à la conclusion de ce qui fut la saison 2007/2008 avec une finale obligatoirement inédite puisqu’elle propose à l’Est, les Charlotte Bobcats dont la plus grande prestation de la petite histoire de la franchise (4ème année d’existence) est le bilan de l’année précédente, présentant 33victoires pour 49 défaites. En face, historiquement toujours, les plus gros habitués des PO après les Lakers et les plus grands habitués des finals tout court pour ce qui est de la dernière décennie.
En fait il irait beaucoup plus vite de résumer les points communs de ces 2 équipes : Des marchés relativement faibles et des villes de taille humaine. Pour le reste, aucune comparaison possible. Même lors de cette saison 07/08, le parcours est différent. Les Spurs tout de même assurés d’aller en post-saison, ont connu de multiples péripéties plus ou moins liées à leur infirmerie et n’ont jamais vraiment inquiété les Suns (1er à l’Ouest) sinon lors de leur confrontation en saison et en PO. Charlotte par contre a rapidement trouvé son rythme de croisière, restant scotché à la pole position toute la saison avec un seul changement notable quant à leur organisation, lors du trade Jackson/Mourning. Une opération assez lourde de conséquence quant au style de jeu déployé, les Bobcats passant d’une raquette fermée avec 4 gros défenseurs dans leur 5 à un roster au profil up-tempo présentant nombre d’arguments offensifs. En face les Spurs ont aussi modifié leur traditionnelle formation pour présenter un AF offensif aux côtés de Duncan. Si la formule avait fonctionné contre des équipes s’appuyant sur un jeu assez posé, pour la finale, San Antonio revient à ses 1ers amours et fini donc de proposer une rencontre entre 2 équipes fondamentalement opposées.

La guerre du rythme :

Au poste de pivot, nous retrouvons donc Fabricio Oberto face à Okafor. Tout 2 assez frustres en attaque, leurs fonctions sont assez différentes. Okafor constitue le point d’ancrage offensif et défensif des Bobcats, il veille à l’ensemble de la raquette et se doit d’aider à fixer la défense à l’intérieur pour libérer les shooteurs en périphérie. Oberto, mis à part rendre la vie difficile au jeune Emeka, sera surtout l’ombre de Duncan. Il devra être présent ou Timmy ne l’est pas et lui faciliter la tâche au possible. Okafor a donc évidemment un temps d’avance sur Oberto mais si sa mission échoue, les conséquences sont plus graves.
Au poste d’ailier fort, les 2 hommes forts de ces PO. Marion et Duncan. Presque tout les sépare, ce qui aidera grandement à les différencier sera la vitesse du jeu, Duncan ayant l’avantage en poste bas sur jeu posé et vis versa.
A l’aile, face à face de scoreurs. Si Martin possède un très léger avantage sur son aîné, l’expérience à ce niveau et les prestations assez moyennes de Kevin depuis le début de saison laisse la porte ouverte à un duel sans pitié et ouvert quel que soit le déroulement.
Au poste d’arrière, l’autre gros duel. L’ex MVP des finals Wade face à l’un des meilleurs sinon le meilleur défenseur de la ligue sur les postes extérieurs. Une fois encore le rythme devrait faire basculer le duel vers l’une ou l’autre issue. Sur jeu posé, la relative faiblesse du shoot de Wade cumulée au fait que la raquette soit assez fermée devrait permettre à Bowen de le gêner considérablement. Mais sur jeu rapide, Bruce risque bien de tirer la langue.
Au poste de meneur, la clé du succès. Chacun essayera d’imposer sa manière à l’autre. Si Parker semble avoir l’avantage, le jeune et modeste Felton a su faire plier baron Davis et de plus les Bobcats peuvent à tout moment s’appuyer sur Wade pour assurer le relais.
Quant au banc, on n’y distingue pas vraiment de force surnaturelle propre à renverser une série. Le but sera donc tout simplement d’entretenir voir d’augmenter les efforts fournis par le 5. Rien de décisif mais un rôle forcément important lorsque l’on représente environ 1/5e du temps de jeu.

En gros, sur jeu posé, les Spurs semblent avoir l'avantage alors que sur jeu rapide, prôné par les Bobcats ces derniers ont bien plus à faire valoir. Sans compter que les plus aptes à opérer un repli défensif en hâte à San Antonio sont Parker et Martin. Si on les compare à Wade et Marion, un choc en pleine vitesse entre les 4 comètes se solderait pas une implosion Spursienne ou une vilaine faute façon européenne. De l'autre côté, après avoir dévérouillé nombre de raquettes à l'aide de Shareef, cette fois, avec l'aide d'Oberto, le tandem Duncan/Parker devrait proposer des problèmes difficiles à résoudre pour Charlotte si tant est qu'ils aient le temps de se placer.


PS : Ca ch** déjà

Légende :

- En gras, place et bilan de la saison 2007/2008
- (Entre parenthèse place et bilan de la saison 2006/2007)
- En italique, bilan calculé pour la période de février, mars et avril 2008 afin de faire le lien avec le bilan précédent
- En souligné, le(s) titre(s) s'il y a
- En rien, parcours en PO


1er smiley / bilan victoires-défaites :
Mieux que prévu
Sans plus
On s'attendait à mieux


2ème smiley / avenir de la franchise pour 2008/2009 essentiellement :
C'est pas leur dernière apparition
Quelques doutes quant à les revoir à ce niveau





2e 58v-24d (2e 61v-21d) Phoenix Suns 17v-7d / Champion de la division Pacific / Champion de la conférence Ouest / 1er tour 4-0 face à Golden States / 2e tour 4-1 face à Dallas / Sortis en finale de conférence par San Antonio 2-4 :
Bilan : Presque toujours en tête de leur conférence, les Suns se sont très vite imposés sur 82 matchs et bouclent une saison encore plus réussie que la précédente tout en ayant allégé l’effectif de quelques millions de dollars. Avec plus de talent qu’il n’en faut, ces derniers ont toujours pu compter sur un coéquipier pour prendre le match à son compte. Arrivés en PO, le parcours est lui aussi exemplaire et les Suns seraient peut être en Finale si Arenas n’avait pas été blessé. Mais ils ont rencontré l’une de leur bête noire, les Spurs qui ont mis, une fois de plus, leurs rêves de côté. Ce n’est que parti remise.
Demain : Pas grand-chose à faire sinon des ajustements via des tests grandeur nature afin d’être sur que les joueurs soient complémentaires au possible. En effet, on regrettera qu’un Nash aimant les excès de vitesse ne soit accompagné que de Ginobili qui les apprécie aussi mais lui aussi en tenant le volant. Ors il n’y en a qu’un et quant aux autres passagers, ca reste du lourd, plus à l’aise en 4x4 que sur une bande d’arrêt d’urgence. Sans contrainte financière et après un 1er exercice maîtrisé, on attend impatiemment de voir ce qu’Egill le Vert va nous sortir de l’Arizona. Les Suns veulent le titre et en ont toujours les moyens…

3e 53v-29d (4e 53v-29d) Detroit Pistons 17v-10d / Champion de la division Central / 1er tour 4-1 face à Philadelphie / 2e tour 4-2 face à New-Jersey / Sortis en finale de conférence par Charlotte 0-4 :
Bilan : Cela fait 6 saisons que Detroit fait parti des favoris pour le titre et en tout cas le plus grand favori à l’Est sur cette période. Après une 1ère place de la conférence Est en 2006/2007, l’effectif est reconduit par Mat dans un 1er temps avant d’y introduire 2 nouveaux notables. Cela va rendre les Pistons plus agressifs en attaque. Avec le duo Davis / Wallace, il y a de quoi continuer à rêver. Seuls les surprenants Bobcats leur passe devant, le Sheed fini MVP et Detroit champion de leur division. Leur parcours en PO suivra le même chemin. Parfait … jusqu’en finale de conférence où la jeune escouade de Lennow vient de nouveau leur barrer le chemin. Passage de témoin entre franchises ou vrai faux pas des Pistons ?
Demain : Avec un effectif mi-figue mi-raisin, les Pistons ont donné l’impression de pouvoir battre n’importe qui quelque soit le style prôné (scoring, défense…). Cependant, même si certains comme Prince, discret et travailleur, restent, les cols bleus ne sont plus. Detroit peut enfoncer plus de portes qu’avant mais pour ce qui est de maintenir la leur fermée sur toute une série comme celle des finales, il reste du boulot. Dans l’absolu, Detroit reste une place forte, très forte même avec quelques petits développements attendus d’ailleurs. Mais quand on vise le titre, un sweep sans explications liées à la jeunesse ou autre ne laisse pas d’autres choix que de remodeler l’effectif. L’avenir est toujours dans les mains de Mat.

3e 53v-29d (5e 52v-30d) Houston Rockets 17v-8d / Champion de la division Southwest / 1er tour 4-0 face à Utah / Sortis au 12e tour par San Antonio 2-4 :
Bilan : Avec New-Jersey, les Rockets étaient la seule équipe du 2nd tour à s’appuyer essentiellement sur ses extérieurs. Le duo Arenas-T-Mac aura fait des victimes tout au long de la saison, permettant aux Rockets de repartir avec le titre de la division la plus relevée (et de loin cette année) de la NBA. Comme si cette bannière ne suffisait pas, afin de confirmer leurs progrès, Houston a passé le 1er tour des PO avec McGrady bien que ce dernier pas tout à fait remis de ses déboires n’ait pas trop sourcillé lors de l’éviction sans appel de Utah. Mais le rêve s’arrêtera avec la blessure de Gilbert alors que Houston menait 2victoires à 1. Sans grande menace en défense, Duncan se fera plaisir en attaque, écrasant l’opposition dans la peinture.
Demain : Houston possède l’un des plus beaux bancs de la ligue pourtant l’équipe souffre de certaines carences, notamment à l’intérieur où on ne compte que Curry comme véritable pivot de l’équipe. Talentueux offensivement, lorsqu’on regarde qui l’accompagne, on se dit qu’il aurait été préférable que ses lacunes ne se situent pas en défense et au rebond. Le souci étant qu’aucun autre joueur des Rockets ne soit pour le moment en mesure de contenir le volume de jeu produit par un bigman de qualité. Même si Houston était passé, l’affrontement avec les Suns ne se présentait pas vraiment avantageusement. Hormis cette faiblesse, rien ou presque ne peut empêcher la suite de l’ascension des Texans. Le passage avec/sans Yao s’étant déroulé avec brio pour cette 1ère campagne sous l’égide du GM McGrady (Ca sent le piston ce poste. Il serait pas de la même famille lui ? ^^)

8e 48v-34d (1er 67v-15d) Dallas Mavericks 14v-11d / 1er tour 4-0 face à Denver / Sortis au 2e tour par Phoenix 1-4 :
Bilan : Alors que Cuban avait laissé les rennes du managment à Chauncey, croyant être l’une des raisons de l’échec de ses Mavs, ce dernier continue de s’arracher les cheveux. Le talent y est toujours omni-présent. Les résultats saisonniers sont plus ou moins les mêmes : Apparaître dans le gratin de l’Ouest, la saison précédente étant difficile à reproduire avec une masse salariale en baisse de plus. Mais une fois encore c’est plus la manière qui a manqué à Dallas. Alors qu’ils avaient peiné à trouver un ailier de 2,13m capable de décocher de partout et soutenir le rythme imprimé par les Warriors, cette fois-ci Dallas n’a pas eut de soucis pour trouver son AF. Au contraire, Frye sera même partiellement mué en franchise player, prenant la majorité des tickets avec Benny. Si cela fut payant face à des Nuggets vidés de leur point d’ancrage défensif (Camby), la tactique fut un échec contre les Suns.
Demain : Dallas conserve dans son coffre assez de potentiel pour former une équipe efficace en post-saison. A l’instar de Houston cependant, la raquette est troublante. Niveau back-up, aucun véritable pivot au point de voir apparaître l’ailier Juwan Howard sur ce poste suite à quelques pépins. Ensuite, si Wallace et Frye forment un duo complémentaire, aucun des 2 ne possède le jeu poste bas assez riche pour fixer une défense et aider à servir les extérieurs, 1ère force offensive de ces néo-Mavs. Sans véritable meneur titulaire non plus, le ballon circulera mal. L’un des meilleurs joueurs sans ballon, Hamilton, a pu prendre des shoots ouverts mais bien trop peu. Terry et Melo devront souvent forcer, harassés par leur vis-à-vis qui n’avaient d’yeux que pour eux.

9e 47v-35d (8e 49v-33d) Chicago Bulls 14v-9d / 1er tour 4-3 face à Milwaukee / Sortis au 2e tour par Charlotte 2-4 :
Bilan : Chicago n’a pas gagné beaucoup de matchs de plus que l’année passée. Chicago, annoncés parmi les favoris de l’Est à l’été 2007 s’est fait sortir par des novices. Chicago a perdu de sa jeunesse. Chicago va mal ? Pas du tout. Côté bilan régulier et division, les Bulls que l’on attendait à la lutte avec Cleveland voir Detroit, ont eut l’agréable surprise de voir déjà du faire une féroce et inattendue concurrence supplémentaire de la part des Bucks. Côté PO on retrouve un Milwaukee accrocheur qui n’empêcheront pas les Bulls de retourner en demi-finale de conférence et ainsi de confirmer leur présence dans le top 4 de l’Est. Du bon pour la suite.
Demain : Les Bulls ont perdu en jeunesse oui. Mais pour des valeurs « sûres » qui apportent une expérience impossible à acquérir autrement que par des trades en aussi peu de temps. De plus, on note quelques joueurs avec un avenir doré comme le géant Ming et l’athlétique Wallace. Pour le reste tout semble réglé comme du papier à musique. Les quelques vieux FA feront place aux quelques rookies via les TDD récupérés. Bref pas de glissement de terrain en perspective sinon la colère d’un Abra déçu avant l’heure, qui promet tout de même de scrés coup de ballets. Espérons qu’il prenne le temps de trouver un équilibre avant de tout changer et se retrouver encore une fois pris de court malgré un 50e roster à l’essai^^.

11e 45v-37d (14e 41v-41d) New-Jersey Nets 12v-12d / 1er tour 4-2 face à Boston / Sortis au 2e tour par Detroit 2-4 :
Bilan : Alors que depuis l’arrivée de Carter les Nets ne progressent plus et ont même tendance à régresser. Cependant, avec les renforts de Magloire, S.Wiliams et le retour de Krstic, le déséquilibre extérieur / intérieur n’avait jamais été aussi bien depuis le départ de Martin et les 2 finales ratées. La franchise pouvait enfin espérer un baroud d’honneur et viser de nouveau les Finales. Après un bilan en amélioration lors de la saison, les Nets tombent face à l’une des équipes redoutées de ces PO : Boston. Mais le déséquilibre inverse des petits hommes verts est encore plus prononcé qu’à New-Jersey et ces derniers se connaissant assez bien, Boston passe à la trappe. Le second tour sera moins jouissif face à d’autres habitués des PO à l’Est même si les Nets batailleront sur chaque possession.
Demain : Très peu de changements et beaucoup de signatures à venir donc. Une gymnastique budgétaire complexe pour les 2 ans à venir. Pas mal de changements prévus aussi en principe si les Nets veulent au minimum rejoindre de nouveau les demi-finales de conférence. Si AI fut bien the answer attendue et que l’éclosion de Sean Williams fut très bénéfique, cela n’a pas suffit à passer Detroit et son intérieur frachement MVP, Rasheed Wallace. Le secteur intérieur reste de toute façon le point d’interrogation No 1 puisqu’excepté la progression de Williams, la raquette devrait ressortir globalement affaiblie en l’état pour la saison prochaine. Evil'DeLuxe bien calme jusque là risque de faire parler de lui à l’ouverture du marché, les Nets conservant tout de même de quoi marchander en bonne position.

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