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 Lakers/Bulls : destins croisés

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MessageSujet: Lakers/Bulls : destins croisés   Lakers/Bulls : destins croisés Icon_minitimeDim 27 Jan - 11:57

Lakers/Bulls : destins croisés Bulls_lakers

Dossier NBA : Los Angeles Lakers – Chicago Bulls : destins croisés

Par Julien Le 21.01.08 source:basket-ball.com


Beaucoup
d’entre nous ont découvert la NBA devant leurs postes de télévision
lors d’une certaine finale : Bulls-Lakers. 1991, soit dix-sept ans déjà
en juin prochain, date du début du règne de sa majesté Michael Jordan
qui laisse exploser son talent à la face du monde lors d’une série
devenue mythique pour beaucoup de gamins de l’époque. Début du règne et
fin d’une histoire avec la dernière finale du grand Magic Johnson qui
dispute, sans le savoir, ses derniers matchs NBA. Depuis, les deux
équipes se croisent, tant dans les succès que dans les crises, chacune
des deux franchises a connu des fortunes diverses lors de ces dix-sept
dernières années mais aucune des deux n’a perdu de sa popularité. Qu’on
soit Lakers ou Bulls, Magic ou Jordan, le destin de ces deux équipes
restera à jamais le foyer de nombreuses passions.

1990-1995 : Jordan porte les Bulls vers les sommets quand les Lakers perdent leur guide

% de victoire sur la période :
Bulls : 70% ( 287 victoires pour 123 défaites)
Lakers : 53% ( 221 victoires pour 189 défaites)

Il
pleure, toutes les larmes de son corps, il pleure et le tient serré
contre lui comme pour dire « celui-là il est à moi et rien qu’à moi ».
Voilà sept ans que Michael Jordan court après le trophée, sept longues
années qu’il doit composer avec des coéquipiers parfois limités,
souvent résignés. Dorénavant, Jordan a une équipe et celle-ci vient de
venir à bout des Lakers de Los Angeles du mythique Magic Johnson. Comme
un passage de témoin entre deux époques. Les Lakers ont dominé, avec
les Celtics, les 80’. Dorénavant place aux Bulls de Chicago, équipe
émergente bourrée de jeunes talents et mené. par un joueur hors norme.
91-92 sera la saison de la confirmation pour les uns et du cauchemar
pour les autres. Chicago impose sa suprématie à l’Est et domine les
Blazers de Portland en Finale pour un doublé mérité (67v pour 15d). Los
Angeles plonge au même instant dans le drame quand son guide, Magic
Johnson, annonce sa retraite prématurée des parquets en raison d’un
test positif au virus HIV. L’Amérique est choqué et les Lakers partent
alors vers une longue phase de gueule de bois avec comme leader James
Wothy, Byron Scott, AC Green et le jeune Vlade Divac. Le Three Peat des
Bulls contre les Suns de Charles Barkley écrit un peu plus l’histoire
des Bulls de Jordan, Pippen et Grant. Les Lakers, eux, commencent
d’ores et déjà la reconstruction en envoyant Sam Perkins aux Sonics en
échange notamment des droits d’un certain Doug Christie sur qui la
franchise californienne compte construire. Eté 93 : coup de théâtre aux
camps d’entraînement des Bulls. Alors que Chicago semble parti pour
écrire l’histoire, Michael Jordan, âgé de 30 ans, annonce qu’il se
retire. Marqué par le meurtre de son père Jordan a perdu la foi. Gros
coup dur pour Windy City qui assure quand même une belle saison avec
seulement deux défaites supplémentaires. Pippen porte sur ses épaules
son équipe bien aidé par le rookie Tony Kukoc qui conclut une très
belle première saison avec 11 points de moyenne. Mais pour la première
fois en 4 saisons, les Bulls seront éliminés des Play-Offs par les
Knicks de Pat Ewing et John Starks. Toujours enferré dans leur
reconstruction, les Baker voient leur prospect Doug Christie se blesser
pour une bonne partie de la saison. Là aussi c’est un rookie qui permet
à Los Angeles de relever la tête : Nick Van Exel. Le petit meneur
échoue de peu à qualifier son équipe en Play-off et ce malgré le retour
(peu concluant) de Magic Johnson à la tête de l’équipe en tant que
coach. 94-95 marque un tournant pour chacune des deux équipes. Chicago,
qui chute inexorablement dans le classement, doit jongler entre les
états d’humeur de Pippen, énorme malgré tout (21pts, 8 rbds et 5
passes) et l’émergence de Kukri, qui pour une deuxième saison se voit
de plus en plus souvent confier les rênes des fins de matchs (16pts,
5rbs et 4p). Mais le tournant de leur saison aura lieu un certain 18
mars 1995 et un désormais célèbre « I’m back ». The King is back on the
court et les Bulls avec puisqu’avec lui, ils signent un superbe série
de neuf victoires pour une défaite en Avril. Leur élimination en
Play-offs par les Magics du jeune Shaquille O’neal laisse entrevoir le
chemin qui leur reste encore à parcourir mais tout le monde le sait :
Chicago refait peur. Los Angeles, de son côté, grâce à ces jeunes Van
Exel, Eddie Jones et Cedric Ceballos remportent 15 victoires
supplémentaires. Coach Del Harris mène son équipe en Play-off et
élimine les Supersonics de Shawn Kemp. Gary Payton, avant de mourir les
armes à la main en 6 matchs face aux Spurs, se retrouve détenteur du
meilleur record de victoires de la saison. Avec une équipe jeune et
séduisante. Les Lakers recommencent comme les Bulls à attirer
l’attention.


1995-2000 : Les Bulls explosent les records et les Lakers entrent dans une nouvelle ère

% de victoire sur la période :
Bulls : 57% ( 233 victoires pour 145 défaites)
Lakers : 70% ( 268 victoires pour 110 défaites)

En ce début de saison 1995, on sait que les Bulls de Jordan
vont répondre présents et que leur leader ne supportera pas l’affront
deux fois. Pour cela, Phil Jackson va chercher celui qui démonta la
tête des Pippen et Jordan dans un autre temps, le très controversé
Dennis Rodman. L’ancien Piston est un vrai pari, ça passe ou ça casse !
Et ça va plus que passer, avec ces trois joueurs plus un Tony Kukoc en
6ème homme de luxe. Les Bulls vont tout simplement aligner la meilleure
équipe de tous les temps et par la même occasion faire tomber le record
du meilleur résultat avec 72 victoires pour 10 petites défaites. En
trois saisons pour autant de titres les Bulls vont surfer sur la NBA et
sur leurs adversaires, Jordan est plus fort que jamais, Pippen plus
complet, Rodman plus…fou, Kukoc en pleine progression et Jackson au
sommet de la zen attitude. Du côté californien, le sourire est aussi de
retour et pas seulement celui de Magic qui tente un énième retour sous
le maillot pourpre et or. Sur la lancée de la saison 1995, les Lakers
concluent leur plus belle saison depuis la campagne 1991. Avec 53
victoires pour 29 défaites la franchise de Jerry West se fait tout de
même sortir par les Rockets en Play-Offs. Ce même West décide alors de
bousculer ce nouvel équilibre en allant chercher le nouveau monstre de
la ligue : Shaquille O’neal. Au revoir Vlade Divac et bienvenue à un
jeune prospect prometteur : Kobe Bryant. Avec une équipe munie des
meilleurs jeunes athlètes de la jeune génération les Lakers sous
l’égide d’O’neal vont conclure les saisons 97 et 98 avec 56 et 61
victoires ne devant leurs éliminations qu’à un manque évident
d’expérience . Mais tout le monde a bien conscience que cette escouade
devra être surveillée de près. La saison du Lock Out est celle du
deuxième départ en retraite de Jordan et de l’explosion des Bulls.
Reisendorf et Krause veulent changer et rester maître en la demeure :
Jackson se retire, Pippen est transféré aux Rockets, Rodman fait une
pige … aux Lakers et Kukoc relève seul le défi avec le légendaire Tim
Floyd ( ! ) à la Baguette. Résultat 13 victoires pour 37 défaites,
c’est la fin d’une époque. Pour les Lakers cette année marquera la
douce éclosion de Kobe Bryant et le départ d’Eddie Jones vers Charlotte
en échange de Glenn Rice. A l’aube de la saison 99-00, les Bulls Draft
deux futurs bijoux : Elton Brand, qui signe une saison hors norme pour
un rookie (20pts et 10rbs), et Ron Artest, sorte de jeune Dennis
Rodman. Les deux arbres ne cacheront pas la forêt d’autant que le
fidèle Kukoc est envoyé à Philadephie, 17 victoires pour 65 défaites.
Les Chicagoans n’avaient pas connu pareil disette depuis longtemps.
Destins croisés disions-nous ? Alors que Chicago s’enfonce les Lakers,
eux, filent vers leur premier titre depuis 1988 et ce face aux Pacers
de Reggie Miller. O’neal est bien trop puissant et il ne fait plus de
doute que Bryant est bel et bien une future grande star. A eux deux ils
remportent 67 victoires pour 15 défaites tout ceci sous les ordres de
Phil Jackson… destins croisés j’vous dis !


2000-2005 : Les Bulls découvrent les affres de la reconstruction, les Lakers confirment

% de victoire sur la période :
Bulls : 33% ( 136 victoires pour 274 défaites)
Lakers : 62% ( 254 victoires pour 156 défaites)

Tout
auréolé d’un septième, titre coach Jackson entend bien ne pas s’arrêter
là, surtout avec une équipe qui compte deux des plus beaux joyaux que
la NBA ait connus. Doublé puis triplé, les Lakers sauce Phil Jackson
ramassent tout sur leur passage avec une équipe composée à la fois de
vieux briscards et de jeunes talents. Tout n’est pourtant pas si
idyllique : le jeune Kobe Bryant démontre des qualités exceptionnelles
mais aussi un ego surdimensionné qui ne colle pas trop à la mentalité
Jackson ni au caractère du Shaq qui entend bien garder les rênes de son
équipe. Durant cette période les Bulls de Brand cherchent à trouver la
cohésion et voient plusieurs agents libres de renom refuser la
destination Chicago (Duncan, T-mac ou encore Grant Hill). Jamaal
Crawford est drafté et associé à Artest et Brand. Avec l’équipe la plus
jeune de la ligue, les Bulls vont connaître une de leur pire saison
(15v 67d). La saison suivante marque un changement de direction pour la
franchise aux 6 titres. Les Bulls partent à la recherche de jeunes
talents comme souvent chez les franchises qui tentent de reconstruire.
Arrivent des joueurs présentés comme de futurs All Stars du nom d’Eddy
Curry et Tyson Chandler. Le second vient d’ailleurs dans un échange
avec Elton Brand qui file aux Clippers de L.A, quant à Artest, il est
envoyé aux Pacers contre Jalen Rose. Le front office persuadé d’avoir
construit une équipe d’avenir vient en fait de construire sa tombe. La
saison 2002-03 sonne la fin de l’histoire d’amour
Jackson-O’neal-Bryant, avec un quatuor de légende composé des deux
Lakers et de Karl Malone et Gary Payton. Los Angeles, tiraillé par des
guerres intestines, chute en finale face aux Pistons de Detroit.
L’intersaison est un vrai feuilleton américain où Kobe obtient le
dernier mot et par la même occasion la confiance des Boss des Lakers.
Jackson rend son tablier, O’neal est transféré à Miami et Malone prend
sa retraite. Kobe va apprendre, la saison suivante, la difficulté de
mener une équipe vers les playoffs. Son équipe échoue et le joueur est
décrié. Les arrivées de Odom et Butler laissent toutefois entrevoir un
avenir prometteur. Les Bulls continuent de changer leur effectif à la
recherche de la bonne formule. Le coup du sort, avec la triste blessure
du très prometteur rookie Jay Williams, frappe Chicago quand l’équipe
commence à relever la tête. Hinrich arrive pour la saison 2003-04, on
rappelle un Pippen en fin de carrière et on place John Paxon en General
Manager et Scott Skiles à la tête de l’équipe. Qu’on se le dise : les
choix douteux sont désormais terminés pour la franchise qui a
décidément bien du mal à se remettre de l’ère Jordan. La nouvelle
organisation fait immédiatement ses preuves avec des choix de Draft
pertinents (Gordon, Deng, Nocioni et Duhon). A l’orée de la saison
2004-05, Coach Skiles se retrouve avec une équipe jeune que personne
n’attend et réussit à requalifier l’équipe pour des Play-Off, événement
que la ville n’avait plus connu depuis 1998 ! Lakers et Bulls
commencent une nouvelle aventure et personne ne sait qui des deux s’en
sortira le mieux.


2005-2008 : A la recherche de l’équilibre

% de victoire sur la période :
Bulls : 51% ( 105 victoires pour 97 défaites)
Lakers : 55% ( 113 victoires pour 89 défaites)

Crève-cœur
ultime pour Kobe Bryant en 2005-06, alors qu’il arrive tant bien que
mal à redresser la barre : son meilleur ennemi et ancien partenaire de
gloire, Shaquille O’neal remporte son 5ème titre avec Miami. Les Lakers
ont pourtant retrouvé les Play-Off mais pour cela il aura fallu
beaucoup de mouvement au sein de la maison jaune. Phil Jackson est
rappelé, Caron Butler est transféré à Washington en échange de Kwame
Brown (sic) et les Lakers draft un lycéen du nom d’Andrew Bynum. La
même saison, les Bulls retrouvent l’équilibre (41v et 41d) et les
Play-Off pour la deuxième année consécutive. Eddie Curry est prié
d’aller voir du côté de Chicago si les dollars sont plus verts et les
jeunes Deng et Gordon s’affichent comme les deux futures stars de
l’équipe. La saison 2006-07 confirme le talent des baby Bulls avec huit
victoires supplémentaires. Ben Wallace fait son arrivée et Tyson
Chandler est envoyé chez les Hornets. Auparavant les Bulls auront
drafté LaMarcus Aldridge qui est aussitôt échangé pour Tyrus Thomas…un
choix qui aura son importance à l’avenir. En sortant, les champions en
titre en 4 matchs secs, les Bulls confirment qu’il faudra compter sur
eux à l’avenir et ce malgré leur élimination en demi finale par les
Pistons de Detroit. Les Lakers, eux, font du « sur place » et alterne
le bon et le moins bon. La saison est rythmée par les coups d’éclats de
leur leader et par le refus du front-office d’échanger Andrew Bynum
contre Jason Kidd ou Jermaine O’neal. Là encore ces choix auront leurs
importance à l’avenir.

Saison 2007-2008, plus précisément Eté
2007, Kobe Bryant demande à partir ! Ne supportant pas les choix
stratégiques des Lakers et notamment l’entêtement à garder Bynum, le
n°24 de la cité des Anges veut jouer pour la franchise qui monte :
Chicago. Un transfert est à l’étude, Bryant contre Deng et Gordon ?
Veto ! Bryant veut jouer avec Luol Deng sinon il refuse. Finalement pas
de mouvement et tout le monde reste en place mais ces rumeurs auront un
effet immédiat sur les deux franchises et les quatre joueurs concernés.
Complètement perturbé par ces rumeurs de transfert, Deng et Gordon
refusent une prolongation de contrat avec les Bulls. L’ambiance est
plombée et le début de saison de Chicago est miné par les conflits
d’intérêt. L’équipe fait un début de saison catastrophique. Skiles est
viré et des trades sont plus que jamais dans l’air du temps. Pendant ce
temps, les Lakers voient Andrew Bynum exploser. Le jeune pivot, piqué
au vif, double ses stats et démontre à Kobe Bryant pourquoi il ferait
bien de rester à L.A. Résultat : la franchise fait un début de saison
tonitruant et fait office de véritable outsider. Kobe est en course
pour le titre de MVP, Bynum est devenu indispensable et les Lakers sont
de retour.

Que nous réserverons les prochaines saisons ? Les
Bulls vont sûrement être remaniés et des transferts devraient arriver
sous peu. C’est plus que souhaitable pour une équipe qui a laissé
passer une chance de véritablement se relancer. Les Lakers ont, quant à
eux, une chance inouïe de retrouver les sommets. Avec un peu de place
sur le salary cap, ils sont même en mesure d’aller chercher un gros
poisson cet été : on évoque le nom de Gilbert Arenas avec insistance.
Merci qui ? Merci Andrew !

Le destin de ces deux équipes est
irrémédiablement lié et, que l’on soit Bulls ou Lakers, la passion
n’est pas prête de s’arrêter !
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