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 Boris Diaw : vous avez dit dilettante ?

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Yoda
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Boris Diaw : vous avez dit dilettante ? Empty
MessageSujet: Boris Diaw : vous avez dit dilettante ?   Boris Diaw : vous avez dit dilettante ? Icon_minitimeLun 28 Jan - 9:19

Boris Diaw : vous avez dit dilettante ? Boris_diaw-3

Au
soir du 23 janvier 2008 Boris Diaw, numéro 3 des talentueux Phoenix
Suns, concède avec son équipe sa treizième défaite de l’année. Rien de
bien grave pour la franchise de l’Arizona qui compense ces défaites par
30 victoires et un jeu toujours aussi impressionnant. On peut trouver,
par contre, à redire sur la prestation de notre français. Avec 4
points, 5 passes et 2 rebonds en 23 minutes, la contribution de Boris
aux victoires de Phoenix s’amoindrit au même rythme que son temps de
jeu. Diaw a-t-il envie de réussir ?

Un potentiel indéniable

Diaw
est arrivé timidement en NBA. Drafté en 21ème position du Draft 2003
par les Atlanta Hawks, le jeune français ne bénéficie pas de la
confiance de ses entraîneurs successifs qui lui reprochent sa
nonchalance et son manque de confiance en attaque. Il faut dire que
Diaw ne cadre pas vraiment avec les jeunes loups qui débarquent en NBA.
Européen dans le style et dans la tête, à l’inverse de son ami Tony
Parker, Boris se voit plus comme un créateur que comme un shooteur. Il
ne prendra donc jamais 20 shoots pour prendre 20 shoots. Non ! Boris
joue pour les autres plutôt que de se mettre en avant. Une intention
louable mais qui rapporte rarement de bons échos aux Etats-Unis surtout
quand on vient du vieux continent. Peu à peu Boris s’enfonce dans
l’anonymat d’Atlanta et on devine déjà une fin de carrière prématurée
aux USA pour l’ancien Palois.

Puis la lumière vient sans trop
prévenir lors de l’été 2005 : Boris est échangé à Phoenix contre Joe
Johnson qui désire rejoindre Atlanta pour devenir le leader du club.
Mike D’antoni, alors manager de Phoenix, se voit traiter de tous les
noms par les puristes NBA qui perçoivent dans cet échange et en Boris
le plus gros bide de la saison 2005. Joe Johnson tourne alors à 17.1
points par match et Boris Diaw émerge tant bien que mal à 5 points.
Associé à D’antoni, Diaw va pourtant connaître la meilleure saison de
toute sa carrière et devenir, à la surprise générale, une des plaques
tournantes du dispositif des Suns. 13.5 points à 52% d’adresse, 6.90
rebonds et 6 passes décisives par match après 76 rencontres. Ajoutez-y
quelques petites performances assez incroyables à l’époque et le tour
est joué. Le 26 décembre 2005 lors d’une rencontre contre les
Timberwolves du Minnesota il marque 31 points (11 sur 16 à deux points
et 9 sur 9 aux lancers francs). Le 31 janvier 2006 face aux
Philadelphia Sixers, il marque 14 points, enregistre 13 passes
décisives et 11 rebonds, devenant ainsi le premier français de
l’histoire à réaliser un triple double. Il en réalisera quatre
supplémentaires au cours de cette même saison. En recevant le trophée
de NBA Most Improved Player (joueur ayant le plus progressé), Boris
désormais appelé 3D, rentre dans le gotha NBA.

Le 25 mai 2006,
il prend une nouvelle envergure en réalisant son meilleur total de
points en NBA en inscrivant 34 points lors du premier match de la
finale de la conférence Ouest contre les Dallas Mavericks. Encore plus
incroyable, c’est lui qui va donner la victoire à son équipe grâce à un
panier à 2 points à une seconde de la fin du match sur la tronche de
Dirk Nowitzki… excusé du peu ! Avant le match 5 de cette même finale de
conférence, il est même le meilleur marqueur de la série (devant le
double MVP Steve Nash et Shawn Marion, aussi prétendant au titre de MVP
2006) avec 24,8 points de moyenne à un peu plus de 50 % de réussite.
Son poste de pivot par défaut (il ne mesure que 2 m 03) a finalement
été une aubaine pour les Suns…On en oublie presque Amare Stoudemire, sa
blessure aura certainement fait le bonheur de notre français
complètement transformé.
(JPG)

Boris Diaw : vous avez dit dilettante ? Boris_diaw_2-3
Retour à la case départ

Avec
le retour de Stoudemire, Boris va naturellement retrouver l’ombre mais
D’Antoni compte bien sur lui et espère former avec les deux hommes une
raquette complète : un marqueur et un créateur. L’alchimie n’est
pourtant pas au rendez-vous et Diaw peine à trouver sa place aux côtés
du pivot. Ses statistiques sont en nette baisse : 8.6 points par match,
4 passes et 5.1 rebonds. Le coach des Suns déplore le manque de hargne
de celui qui fut autrefois son poulain. Plutôt que d’être la seconde
lame il devient le second couteau qui rentre pour faire souffler les
titulaires. Avec 31 minutes en moyenne par match Diaw aura pourtant
largement bénéficié de la confiance de son mentor.

Cette saison
n’est que la confirmation de ce qu’avaient laissé entrevoir sa dernière
campagne NBA et son championnat d’Europe avec l’équipe de France.
Comment un joueur au tel potentiel peut-il retomber dans un tel
anonymat ? Boris est un joueur intelligent. Trop pour ne pas comprendre
qu’il creuse actuellement sa propre tombe au sein des Suns.

Ses
fervents supporters plaident pour le manque de confiance et la
modestie. Vrai. Diaw n’aime pas être en avant et préfère de loin créer
pour les autres. L’ancien champion de France est un régal pour ses
partenaires et il ne doit son temps de jeu actuel qu’à sa capacité à
faire jouer les autres. Jamais le joueur ne tire la couverture à lui,
Boris ne hausse jamais la voix, il lève tout le temps la tête avant de
prendre une décision sur le terrain… un bonheur à coacher ? Pas si sûr,
car si ses capacités à jouer pour les stars lui sont unanimement
reconnues, beaucoup aimeraient le voir prendre le jeu à son compte.
Peur de mal faire ou dilettantisme, personne ne sait vraiment mais
aujourd’hui le joueur n’a plus le droit à l’erreur car il est, depuis
son titre de MIP, un des joueurs les mieux payés de Suns. De tels
honneurs nécessitent des résultats sur le terrain et jours après jours
Diaw donne raison à ses détracteurs de l’époque post-Suns plutôt qu’à
son entraîneur qui ne fera pas de sentiments si le joueur s’entête dans
sa stratégie du « pour vivre heureux vivons cachés ».

Boris Diaw
est capable ! La preuve par trois : 12 janvier 2008, Grant Hill sur le
flanc, D’antoni appelle le français dans le 5 majeur. Résultat : 37
minutes, 21 points, 11 rebonds et 4 passes pour un 10/15 des plus
correctes. Et de 1 ! 17 janvier : 42 minutes, 19 points, 5 passes et 6
rebonds et de nouveau 13 shoots pris pour 9 de rentrés. Et de 2 ! 20
janvier : 37 minutes, 14 points, 10 rebonds et 6 passes, 7/15 aux
shoots… qui font 3 ! Génial, se dit-on, sauf qu’après la rencontre du
12, Boris retombe à 7 points et 6 passes pour 8 petits shoots, que le
18 il n’en prendra que 5 en 32 minutes pour 5 points, 5 passes et 2
rebonds. C’est incontestable : Boris Diaw souffre d’une irrégularité
déconcertante et sa capacité à sortir du lot lorsqu’il est titulaire ne
fait que mettre en évidence son fâcheux défaut à choisir ses rencontres.

Boris
a-t-il pris la grosse tête ? Peu évident, quand on connaît
l’intelligence du joueur. Cependant, on ne peut nier qu’à le voir
évoluer sur le terrain, on sent parfois que l’ailier, devenu intérieur
malgré lui, n’est pas concerné. Comme s’il jouait par obligation… On
reproche beaucoup de choses à Tony Parker mais jamais son
investissement sur le terrain. Diaw prend actuellement le chemin
inverse : homme modèle, il est désormais associé à l’image d’un joueur
dilettante, ce qui devrait à terme lui coûter une place dans l’effectif
des Suns.

Quid de son avenir ? On ne cessera de le répéter Boris
Diaw a les moyens d’être un joueur majeur d’une des meilleures équipes
de la Ligue. En a-t-il vraiment envie ? Entre une carrière à la Tony
Parker ou une à la Jérome Moiso le choix devrait être vite fait dans la
tête du joueur. Seulement il ne doit pas laisser le doute s’installer
dans la tête de Mike d’Antoni et de Steve Nash qui, si leurs
impressions se confirment, n’hésiteront pas à envoyer Boris dans une
autre franchise… et, malheureusement pour Diaw, li est rare que la
chance frappe deux fois à la porte d’un joueur de basket professionnel.


source: basket-ball.com
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MessageSujet: Re: Boris Diaw : vous avez dit dilettante ?   Boris Diaw : vous avez dit dilettante ? Icon_minitimeMer 30 Jan - 15:58

J'adore le joueur! Mais ses 9 M par ans il faut les rentabiliser!
Et comme dit ci-dessus je trouve qu'il y a un manque de hargne flagrant par rapport à son année 2005.
C'est assez indescriptible car même s'il ne shoot pas les prises de rebonds ou les passes ne sont pas plus là non plus.
Quand on voit certains matchs référencés précédement ou la passe décisive à Marion pour la victoire face au Cavs on se dit que c'est un joueur génial mais non... Le match suivant on finit presque par se dire qu'il a sorti ce soir là le match de sa vie...
Et en plus il est aux Suns il a de la chance d'avoir des gars comme Nash pour capitaine ou d'Antoni comme Coach car ailleurs ça ferait bien longtemps qu'il aurait sauté!
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