Irish Boston

Après l'échec en demi-finale de conférence, Danny Ainge a laissé la place et un nouveau general manager a été élu par les socios des Boston Celtics. Son programme simple mais ferme a séduit les supporters de la franchise la plus titrée de l'histoire: "Vous en avez marre de Stephon Marbury? Eh bien, on va vous en débarassez", "Je vais passer Stephon Marbury au Karcher". Ce programme populiste et cette tentative de dénigrement d'un autre âge a bien évidemment séduit la bande de buveurs de Coca-Cola (sponsor exclusif de la franchise) qui l'a élu par acclamation publique comme dans Anges et Démons. Le candidat a ensuite déclaré qu'il "fallait prendre les matchs les uns après les autres" et tout d'abord "assurer le maintien", des déclarations qui ont jeté le trouble. Néanmoins, rapidement revenu à sa politique honteusement populiste, il a promis de "recruter un grand joueur d'ici à la fin de l'été". On se demande déjà comment il va faire vu qu'il doit déjà faire baisser la masse salariale car les dirigeants ne veulent plus payer la luxury.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Stephon Marbury a enfin quitté Boston. Malheureusement, Boston a également dû laisser partir Ray Allen, Kendrick Perkins, Tony Allen et JR Giddens pour se débarasser de cette sangsue qui s'accrochait à son salaire comme Jérome James au sien. Néanmoins, Boston fait une bonne opération financière puisque l'équipe se rapproche du seuil de la luxury tax. De plus, l'opération n'est pas si mauvaise sur le plan sportif puisque Boston récupère Richard Hamilton, l'ancien All-Star Antonio McDyess qui jouera pivot à Boston, l'expérimenté meneur Bobby Jackson et le gros contrat finissant de Kenny Thomas. A voir si la mayonnaise va prendre dans le Massachussets.

Conformément à ce qui avait été annoncé, Boston voit débarqué un nouveau grand joueur dans son effectif: il s'agit de l'ancien double MVP de la ligue, Steve Nash. Le joueur canadien débarque dans le Massachussets en compagnie des jeunes ailiers Alando Tucker et Louis Amundson. En échange, Rajon Rondo, Bobby Jackson et Kenny Thomas partent pour Phoenix. L'arrivée de Steve Nash est considéré "comme une bonne acquisition" par le general manager de Boston qui exprime sa joie d'avoir recruté "un des tous meilleurs passeurs de la ligue". Kevin Garnett a également exprimé sa satisfaction de pouvoir jouer avec son grand ami. En plus d'avoir recruté Steve Nash, ce trade permet à Boston de repasser sous le seuil de la luxury tax et ceci avec même le début de la saison ce qui va permettre à l'équipe de gagner en stabilité. Pour cette intersaison, un dernier trade devrait être accompli avec l'arrivée d'un meneur remplaçant expérimenté pour remplacer Bobby Jackson, permettant ainsi de décaler Eddie House au poste 2.

Presque aussi peu désiré que Stephon Marbury, Brian Scalabrine, le rouquin qui squattait le fond de banc des Celtics depuis plusieurs années avec son gros salaire et qui a la faveur du départ de James Posey avait réussi à apparaître aux yeux du monde de la NBA la saison passé, est parti dans un trade avec l'ennemi juré. Si son arrivée, conjuguée à celles de Mikki Moore et d'Alando Tucker, a provoqué des remous parmi les fans californiens, les arrivées d'Anthony Johnson et de JJ Redick sont considérés comme des acquisitions d'ajustement dans le Massachussets. En effet, Boston ne disposait que de 2 joueurs capables de jouer à la mène dont le très atypique Eddie House: l'arrivée de l'expérimenté Anthony Johnson est donc une bonne acquisition pour prendre le relais de Steve Nash ce qui devrait décaler House comme AR remplaçant malgré sa petite taille. L'autre arrivée en provenance de Californie est l'arrière JJ Redick, très adroit longue distance comme House, qui devrait occuper un poste d'AS remplaçant en alternance avec le jeune Bill Walker. Ce trade d'ajustement pourrait marquer la fin du marché des Celtics, au moins d'ici au début de la saison.