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 Baron Davis ,le farouche guerrier

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McGrady
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MessageSujet: Baron Davis ,le farouche guerrier   Baron Davis ,le farouche guerrier Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:26

Né le 13 Avril 1979 à Compton (Californie), Baron est un meneur d’1m91 pour 98 kg. De ses parents il parle peu. Son enfance, et celle de sa sœur Lisa, s’est déroulée auprès de ses grands-parents, Luke et Lela Nicholson à South Central, un quartier déshérité de Los Angeles ayant terriblement souffert au niveau des commerces et des habitations suite aux violentes émeutes raciales de 1965 puis de 1992. La famille, fort démunie, vivait dans un deux-pièces. En dépit d’un espace restreint, la maison était toujours très animée avec la présence régulière d’oncles, de tantes et de cousins. Luke et Lela étaient très rigoureux avec Baron et Lisa car ils connaissaient les dangers qui rôdaient dans les rues environnantes. Les enfants devaient impérativement être propres en permanence et surtout travailler durement en classe. Baron était déjà très extraverti mais obéissait scrupuleusement à ses grands-parents. Ces derniers savaient qu’il adorait le sport, et tout spécialement le basket ; toutefois, il était hors de question de s’entraîner s’il n’avait pas obtenu de bonnes notes à l’école. Une seule fois il tenta de défier ses aînés ; la longue période d’interdiction de jouer qui a suivi l’a convaincu de ne jamais recommencer.


Baron Davis ,le farouche guerrier Warriors1df4




Jeudi 03 Mai 2007 – 07h30 PM heure locale – Oracle Arena, Oakland, Californie les Golden State Warriors ont rendez-vous avec leur Destin.

L’issue peut se révéler être LE « carton » au box-office de la post-saison.

LE « combat » est orchestré par deux metteurs en scène reconnus :

- D’un côté le « Maître », Donald Arvid Nelson alias Don Nelson pour la postérité ou Nellie pour les intimes. Né le 15 Mai 1940, plus de 1200 victoires au compteur (le cap a été franchi le 09.12.2006), seul Lenny Wilkens a fait mieux que lui dans l’histoire de la NBA. Coach depuis 1976 dont 8 ans à la tête des Dallas Mavericks (1997-19.03.2005).


- Face à lui, « l’Elève », Avery Johnson surnommé le « Petit Général ». Né le 25 Mars 1965, a pris la relève dans la franchise du Texas le 19.03.2005, un titre de Meilleur Coach de l’Année dès sa 1° saison complète en NBA.


Les épisodes précédents se résument en quelques lignes :


- Les Dallas Mavericks dominent la saison NBA 2006-2007 avec un bilan de 67-15, écrasent tout sur leur passage sans jamais perdre le souffle grâce, notamment, à un « surhomme blanc », géant teuton des parquets, nommé Dirk Nowitzki, postulant sérieux au titre de MVP de la saison.


- Les Golden State Warriors « rament » jusqu’au dernier match, terminent avec une moyenne à peine passable de 42-40, emmenés par un petit bonhomme afro-américain tellement teigneux qu’il est prédisposé à glaner les fautes techniques et qui répond au patronyme sympa de Baron Davis.


- Bilan des 3 matches de saison régulière : 3 victoires des Golden State soit :


• Le 06.11.2006 à Dallas – Victoire 107 à 104
• Le 12.03.2007 à Oakland – Victoire 117 à 100
• Le 17.04.2007 à Oakland – Victoire 111 à 82

- Bilan des 5 matches du 1° tour :

• Game 1 à Dallas – Victoire des GSW – 97 à 85
• Game 2 à Dallas – Victoire des MAVS – 112 à 99
• Game 3 à Oakland – Victoire des GSW – 109 à 91
• Game 4 à Oakland – Victoire des GSW – 103 à 99
• Game 5 à Dallas – Victoire des MAVS – 118 à 112


Conclusion à ce stade des événements : l’expérience rencontre la jeunesse.

Il y a ceux qui peinent, manquent d’assurance, se font battre par des franchises de fond de tableau mais assassinent le leader à chaque confrontation, luttent âprement jusqu’à la dernière minute de la saison régulière pour gagner leur ticket pour les playoffs. Leur coach est un colosse à la voix puissante, aux manières rustres, un tempérament de feu, un taureau déchaîné lorsque l’on attise sa colère. Il traine des années de bataille et doit diriger un effectif ressemblant beaucoup plus à une bande de « bad boys » qu’à des blanches colombes du couvent des Petits Oiseaux.


Ensuite il y a l’armée du Napoléon des parquets NBA. Austerlitz en 67 massacres pour les franchises qui se trouvent face à eux. Rien ne résiste sauf une troupe de chenapans venue de la baie d’Oakland. Leur chef est un lilliputien chétif qui hurle plus qu’il ne parle tant il passe inaperçu au milieu de ses officiers surdimensionnés. Clou du casting : le propriétaire. Un surexcité chronique, maniaco-dépressif au bord du suicide à la moindre contrariété.


Autant l’admettre d’avance, c’est le jour qui rencontre la nuit, le froid qui affronte le chaud et le Pôle Nord qui rejoint le Pôle Sud. Nous attendions avec impatience le dénouement de ce duel impitoyable (Dallas, JR, son univers…). Bon, je plaide tout de même coupable, je préférerait voir GSW gagner pour 8 raisons forcément valables :


- Viscéralement je ne peux m'empêcher de soutenir les plus « petits », « fragiles », ceux qui ne sont pas étiquetés favoris d’entrée.

- J'adore les «bad boys »…

- Je n'apprécie guère ceux qui sont quasiment donnés vainqueurs d’avance car ils ont effectué une saison « rouleau compresseur ».

- Je n'aime pas les joueurs tellement sûrs d’eux qu’à côté nous paraissons vraiment « minables ».

- Je respecte l’expérience qui enseigne la sagesse.

- Le jeu peu attrayant des Mavericks ne remporte pas mon adhésion.

- Michael Pietrus, cocorico !

- Baron Davis…


Dernière édition par le Sam 2 Juin - 22:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Baron Davis ,le farouche guerrier   Baron Davis ,le farouche guerrier Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:26

Baron Davis ,le farouche guerrier Warriors2sp2



Vendredi 04 Mai 2007 – 07h15 heure française. Les Golden State Warriors écrasent, écrabouillent, laminent, lattent, bon d’accord soyons plus humbles… Les Warriors battent les Mavs 111 à 86. Là, je ne vous explique pas ! J'exulte, j'explose, je part complètement en live… Même le petit grand-père sourdingue qui est notre charmant et adorable voisin est réveillé par mes cris démentiels… Je m'excuse auprès de lui pour ce comportement déplacé et promets noir sur blanc et devant témoins que je lui offrirait des douceurs sucrées qui soigneront son diabète…


En fait, quelque part, j'étais très proches de la réaction de Baron Davis et de ses compères lorsque le glas final a retenti pour les Mavericks. Le Petit Poucet avait vaincu la Grande Armada. J'aime bien les histoires, les films et naturellement les matches qui se terminent bien. Golden State, « Les Rues de San Francisco », la poursuite mythique de Steve McQueen en Ford Mustang dans « Bullit », Clint Eastwood dans « Alcatraz », les gentilles sorcières de « Charmed », tout était rangé sur la même étagère en mes mémoires.

Avec Baron Davis, aussi et surtout, maintenant.


Depuis des années il laisse une empreinte tellement indélébile au sein des équipes dans lesquelles il évolue que j'ai l’impression que cela fait une éternité qu’il est entré dans le circuit.


Né le 13 Avril 1979 à Compton (Californie), Baron est un meneur d’1m91 pour 98 kg. De ses parents il parle peu. Son enfance, et celle de sa sœur Lisa, s’est déroulée auprès de ses grands-parents, Luke et Lela Nicholson à South Central, un quartier déshérité de Los Angeles ayant terriblement souffert au niveau des commerces et des habitations suite aux violentes émeutes raciales de 1965 puis de 1992. La famille, fort démunie, vivait dans un deux-pièces. En dépit d’un espace restreint, la maison était toujours très animée avec la présence régulière d’oncles, de tantes et de cousins. Luke et Lela étaient très rigoureux avec Baron et Lisa car ils connaissaient les dangers qui rôdaient dans les rues environnantes. Les enfants devaient impérativement être propres en permanence et surtout travailler durement en classe. Baron était déjà très extraverti mais obéissait scrupuleusement à ses grands-parents. Ces derniers savaient qu’il adorait le sport, et tout spécialement le basket ; toutefois, il était hors de question de s’entraîner s’il n’avait pas obtenu de bonnes notes à l’école. Une seule fois il tenta de défier ses aînés ; la longue période d’interdiction de jouer qui a suivi l’a convaincu de ne jamais recommencer.


C’est dès l’âge de 3 ans qu’il a découvert les plaisirs du ballon orange. Medea, surnom de sa grand-mère, l’a toujours soutenu dans sa passion. C’est même elle qui lui obtiendra une bourse d’études afin d’entrer à la High School Crossroads de Santa Monica (Californie). Dans un premier temps, il détesta l’idée de quitter son entourage familial et ses amis mais Luke et Lela réussirent à le convaincre de l’immense chance qui s’offrait à lui. Crossroads est une école privée réputée en Californie, permettant d’envisager les meilleurs avenirs professionnels.


Pour Baron, l’intégration à Crossroads fut difficile au départ. Il était entouré de d’adolescents issus de milieux très aisés. Plusieurs envisageaient déjà des carrières de médecins ou d’avocats. Son principal intérêt était le basket. Il admirait Magic Johnson et la période « Showtime » des Lakers. Il ne put surmonter ses différences que grâce au soutien de sa famille. Ses liens se sont même renforcés avec Lisa et Lela lorsque, ensemble, ils durent affronter la douleur imposée par le décès de Luke lorsque Baron était en 8th-grade (équivalent de la quatrième du collège français soit environ 13/14 ans). Cette disparition lui servit également à affermir sa volonté de réussir dans le basket.

Baron détenait déjà à l’époque les qualités qui plus tard ont fait de lui l’un des meneurs les plus efficaces de la ligue :

- Rapide comme l’éclair
- Aisance incroyable dans les sauts
- Style de jeu intrépide
- Réussite dans les passages difficiles à réaliser afin d’atteindre le panier
- Amour du contact
- Réalisation de passes éblouissantes
- Grande confiance en lui


En fait il possédait un cœur d’ailier fort, un cerveau de meneur et les tirs d’un swingman. Il était une machine à scorer qui avait compris que le basketball était avant tout un sport d’équipe. tout logiquement, durant son séjour à Crossroads il accumula une quantité impressionnante d’honneurs.


Tandis qu’il débutait son année de senior (la terminale française), la liste des universités désirant l’attirer était hallucinante : Duke, Kansas, Michigan, Connecticut, Georgetown et bien sûr sa favorite, UCLA. Jim Harrick, le coach des Bruins, ainsi que Steve Lavin, chargé du recrutement, considérèrent Baron Davis comme l’espoir le plus important des années 90. Il quitta Crossroads avec 26 points, 8 rebonds et 7 passes décisives de moyenne.


Son passage à UCLA connut des hauts et des bas. A son arrivée, l’équipe des Bruins ressemblait à tout sauf à un collectif. Petit à petit, les bonnes habitudes se sont mises en place et les victoires ont refait surface. Toutefois, Baron devait, personnellement, lutter contre deux handicaps qui l’empoisonnent toujours aujourd’hui : son genou gauche fragile et son poids qui joue au yo-yo en permanence à cause des cochonneries alimentaires qu’il adore ingurgiter et que son organisme n’élimine pas forcément. Les kilos s’amoncellent et ils ne sont pas constitués que de muscle. Ce qui est admirable aussi chez Baron Davis est qu’il est linéaire, depuis toujours, et en toute chose : son jeu, ses faiblesses physiques et son caractère. Ses emportements sont légendaires. Quelle que soit la frustration, la contrariété se lit immédiatement sur son visage. S’il est ravi, le monde est averti, et ce depuis qu’il a le loisir de s’exprimer sur un parquet à haut niveau.


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MessageSujet: Re: Baron Davis ,le farouche guerrier   Baron Davis ,le farouche guerrier Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:26

Achevant brillamment son année de sophomore (15.9 points, 5.1 assist, 3.6 rebonds et 2.5 interceptions), il se présente à la draft NBA de 1999. Il fut choisi en 3° position par les Charlotte Hornets. Ayant préféré être retenu par les Los Angeles Clippers (ce qui lui permettait de demeurer à proximité de sa famille), il ne fut pas très enthousiaste de devoir partir en Caroline du Nord, lui qui ne voulait surtout pas évoluer au sein d’une franchise de la Côte Est.
Néanmoins, l’accueil chaleureux réservé par l’effectif déjà en place ainsi que les perspectives positives offertes le rassura et il signa avec le club de Charlotte. Malheureusement, l’année de rookie fut entachée par le décès de Bobby Phills qui trouva la mort dans un accident de la route à la mi-saison. Les Hornets avaient pris un bon départ, la disparition de Phills, cela se comprend aisément, perturba temporairement la qualité de leur jeu. Quand le numéro de Phills fut retiré en Février, l’équipe se resserra. Avec 14 victoires sur les 16 dernières rencontres, ils finirent avec un bilan de 49-33 et gagnèrent l’avantage du terrain pour le 1° tour des playoffs. Hélas ils furent balayés en 4 matches par les Philadelphia 76ers.


Baron passa la saison comme l’un des premiers « hommes du banc » utilisé par Paul Silas, mais il apprit plus en regardant ses coéquipiers qu’en jouant vraiment. A cause de ce temps de jeu relativement limité, ses statistiques de 1° année sont relativement modestes (5.9 points, 3.8 passes décisives et 2 rebonds en moyenne) mais son potentiel est indéniable. Accessoirement, afin de se consoler, Baron met en avant les performances qu’il réalisa à Los Angeles contre les Clippers. Lors d’une victoire renversante, attendue tant par sa famille et ses amis que des centaines de fans de sa région d’origine, il inscrivit 19 points et réalisa 7 assists.
Cependant, pour Baron, le changement le plus laborieux à dominer était l’éloignement des siens, notamment leurs absences durant des instants symboliques comme Noël.


Pour la saison 2000-2001, il était empressé d’avoir enfin un rôle plus important au sein des Hornets. Durant l’été il étudia vidéos sur vidéos des jeux d’Isiah Thomas ou de Stephon Marbury. Parallèlement il améliora sa technique dans un mouvement de crossover qu’il avait mis au point. Il tira aussi un enseignement des erreurs à ne plus commettre lorsque le ballon était dans ses mains. En cette intersaison, le staff de Charlotte était tout autant occupé car organisant une trade majeure avec le Heat de Miami en Août, accueillant Jamal Mashburn et P.J. Brown. Hélas le deal comprenait le départ de Eddie Jones, son meilleur ami, vers la Floride. En guise de réconfort il prend son poste dans le cinq de base.


Paul Silas décida d’associer Baron à Wesley. Le duo fut magique. Complétée par Coleman, Campbell, Mashburn et Brown, la franchise de Charlotte devenait apte à pouvoir rivaliser avec n’importe quelle autre équipe de la ligue. La saison régulière s’acheva sur un bilan de 46-36 et ils étaient bien décidés et prêts à faire du bruit en playoffs.


Cette saison fut marquée par sa participation au Slam Dunk Contest du All-Star Weekend ainsi que par sa qualification au sein de l’équipe des Sophomores du Schick Rookie Game.
Durant les matches de post-saison, Baron Davis améliora ses performances en atteignant les 18 points de moyenne. Les Hornets balayèrent le Heat au premier tour mais furent toutefois éliminés au second par les Milwaukee Bucks en 7 matches.

Visant désormais plus haut suite à sa belle prestation lors des playoffs, Baron intensifia son travail à l’intersaison en participant simultanément à 3 camps d’été. Puis il rejoignit l’équipe nationale américaine lors des Goodwill Games. Les américains y remportèrent la médaille d’or en 5 victoires sur 5 matches.


Baron retourna à Charlotte plus confiant que jamais. Les chances de l’équipe semblaient équivalentes à celles de l’année précédente, le cinq de base étant le même, seulement renforcé par le vétéran Stacey Augmon qui pouvait s’avérer être une présence défensive utile. Ce qui n’était pas prévu, toutefois, c’était que les Hornets seraient contraints de jouer dans une salle bondée et bruyante car trop exigüe. Le propriétaire, George Shinn, menaça de déménager le club à moins que la municipalité ne lui construise une nouvelle arène. Les habitants de Charlotte rejetèrent par vote la construction d’un édifice flambant neuf qui aurait coûté 342 millions de dollars à la communauté. La franchise élabora des plans afin de partir en fin de saison, les fans n’apprécièrent guère. Shinn, qui avait été l’homme le plus apprécié de la ville, devenait désormais le plus vilipendé.
Sans aucune structure adaptée correctement, Charlotte parvint tout de même à sauver un bilan de 44-38, terminant à la 4° place de la Conférence Est. Avant que la saison ne débute, Coleman fut transféré à Philadelphie contre l’ancienne star d’UNC George Lynch, revenant sur les parquets après une blessure au pied gauche. Ensuite ce fut Mashburn qui fut éloigné pendant 2 mois suite à des problèmes abdominaux ainsi que Wesley et Campbell condamnés à participer aux matches en costume de ville sur le banc, laissant Baron seul face à tellement de responsabilités.



Le jeune meneur répondit présent à l’appel. Il boucla l’année avec 29 double-doubles. A 2 reprises il scora 38 points. A 3 reprises il réalisa 15 passes décisives. Son meilleur mois fut Février avec des statistiques de 21.2 points et 8.2 assists.


Sa motivation et ses résultats lui permirent d’être sélectionné, pour la première fois de sa carrière, au sein de l’équipe du All-Star Game en remplacement de Vince Carter.


Plus tard, Mashburn effectua enfin son retour. Charlotte pouvait de nouveau envisager une belle course lors des playoffs. Elu Joueur du Mois en Mars, Mashburn et les Hornets devenaient une des équipes les mieux placées pour le titre. Mais l’ailier fort tomba malade et Baron fut de nouveau contraint de porter l’équipe sur ses seules épaules. Le premier tour donna lieu à un face à face acharné avec Tracy McGrady des Orlando Magic. Baron fut tout simplement fantastique : 25 points, 9.3 passes décisives et 9 rebonds en moyenne par match. Il termina le premier tour avec un triple-doubles, devenant le 5° joueur de toute l’histoire de la ligue à avoir réussi ce challenge.


Au second tour, les Hornets affrontent les New Jersey Nets et chutent en 5 matches. La différence s’appelait Jason Kidd et son expérience. Bien que quittant la compétition prématurément, Baron apprit beaucoup au cours de cette étape.


La franchise comprit également que la présence de Baron Davis était indispensable. George Shinn lui signa un contrat de 6 ans pour 84 millions de dollars. L’équipe déménagea ensuite pour s’installer à la Nouvelle-Orleans, entamant un nouveau chapitre de l’histoire des Hornets.


Pour le second été consécutif, Baron intégra l’équipe nationale américaine, cette fois pour le Championnat du Monde à Indianapolis. Le tournoi ne fut pas très bon ni pour lui ni pour le collectif US. Inhabituellement individualiste, il tenta plus souvent de shooter maladroitement plutôt que de passer le ballon. L’issue est sans commentaire : les Etats-Unis ont terminé à la 6° place.


La contre-performance de Baron à Indianapolis souleva d’inquiétantes questions. Est-ce que son contrat mirobolant ne lui avait pas fait perdre les vraies valeurs en affectant sa qualité de jeu ? Dès son retour, il mit tout en œuvre afin de faire taire les mauvaises langues. Au début Décembre il fut pris de douleurs dans le dos et pour la première fois de sa carrière en NBA il ne put répondre présent à l’appel. Plus tard dans la saison 2002-2003, c’est son genou gauche qui le fait de nouveau souffrir. Au total il manqua 32 matches. Tandis que ses stats ne le reflètent pas forcément (17.1 points, 6.4 assists et 3.7 rebonds), il fournit malgré tout un travail laborieux afin de maintenir un bon niveau en dépit des blessures.
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MessageSujet: Re: Baron Davis ,le farouche guerrier   Baron Davis ,le farouche guerrier Icon_minitimeSam 2 Juin - 22:27

La saison des Hornets s’achève sur un bilan de 47-35 et décroche la 5° place des têtes de série.


Quoique limité dans sa mobilité à cause d’un boitement, Baron décide d’ignorer la douleur dans sa jambe gauche et affiche même une surprenante efficacité contre les Philadelphia 76ers. Menés 2-0, il décroche une victoire 99 à 85 lors du Game 3 en marquant 28 points et effectuant 8 passes décisives. Mais il ne put stopper Allen Iverson et les Hornets sortirent des playoffs.
Déterminé à se racheter, il s’embarque dans un programme de remise en forme vigoureux durant l’intersaison. Sous la conduite d’un entraîneur personnel, il intègre la salle de sport, court 5 à 10 km par jour et perfectionne sa souplesse. Il s’alloue également les services d’un spécialiste afin de s’alimenter sainement. Avec un genou et un dos pleinement « réparés », il rejoint le camp d’entraînement dans un superbe corps musclé.


Les Hornets laissent partir Silas et le remplace par Tim Floyd qui détient un curieux record en NBA, peu attrayant en tant que coach : 49-190. Baron, qui n’était absolument d’accord avec le changement, ne se gêna pas d’en exprimer la pensée. Mais Floyd ria de ce qu’il considérait des « caprices de star », tandis que New Orleans était simplement content d’accueillir le vétéran Darrell Armstrong.
Jusqu’ici tout va bien. En début de saison le collectif gagne deux fois plus de matches qu’il n’en perd. A de multiples reprises Baron réalise des performances exceptionnelles avec des scores à plus de 30/35 points. Et quand bien même l’équipe perd, lui sait être efficace tant en attaque qu’en défense. Une foulure à la cheville lui fait manquer 6 matches en Janvier 2004. En Mars c’est la rechute et 2 semaines d’éloignement. Durant son absence le bilan des Hornets est pitoyable : 1-5.


Au début d’Avril ce sont Brown, Armstrong et Wesley qui pointent simultanément à l’infirmerie. Avec 3 de leurs meilleurs scoreurs en moins, l’équipe dégringole à la 6° place de la Conférence Est et achève la saison 2003-2004 sur un bilan décevant de 41-41.
Bien que souffrant de sa cheville, Baron se lance à 200% dans les playoffs. Hélas la franchise est encore sortie au premier tour, en 7 matches, par le Heat de Miami.


La fin abrégée de la post-saison est propice aux changements à la Nouvelle Orleans. Les Hornets se séparent de Tim Floyd et engage Byron Scott.


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Incroyablement les Hornets ne gagnent que 2 de leurs 30 premiers matches. Souffrant d’une inflammation des disques, Baron fut plus souvent en dehors que sur les parquets en ce début de saison 2004-2005. En Janvier, c’est panique à bord… Le collectif est totalement désordonné. New Orleans décide de vendre Baron Davis. Un mois plus tard, Chris Mullin, General Manager des Golden State Warriors, fait une offre qui permet à la star de rentrer chez lui.


Le transfert redynamise Baron et, par la même, les Warriors. Totalement guéri en Mars, il fournit à l’équipe un vrai potentiel dangereux. La franchise d’Oakland devient l’une des défenses les plus explosives de la ligue. En 28 matches de saison régulière effectués sur la côte, Baron score 19.5 points et réalise 8.3 passes décisives.


Globalement, Baron Davis est un meneur apte à marquer, passer et prendre des rebonds. Dans ses bons soirs, il peut réaliser le triple-doubles. Il aime par-dessus tout « ouvrir la voie », conduire l’équipe. C’est un leader dans toute sa puissance. Sa faiblesse réside seulement en ses blessures à répétition qui lui ont fait manquer 115 matches sur les 4 dernières années.

Le caractère affiché par Baron sur les parquets se décalque en dehors. Il est drôle, charmant et beau parleur, qualités qui l’ont rendu populaire. Mais Baron agit beaucoup plus qu’il ne parle. Il s’entraîne durement, est dévoué à sa famille et s’investit énormément pour la communauté.


Hormis le basket, Baron voue une réelle passion pour le cinéma et la musique. Afin de concrétiser divers projets il a créé sa société de production « Verso Entertainment ». Des réalisations sont en cours dont un documentaire dirigé par le metteur en scène Stacy Peralta sur le quotidien de gangs à South Central, le quartier défavorisé de son enfance.

Il a également créé Team Play, une fondation à but non lucratif, pour motiver la jeunesse à se reconnaître un potentiel et tout mettre en œuvre afin de s’élever dans la collectivité. Sa Fondation a organisé des « événements » pour GrandParents as Second Parents et le Centre Lincoln pour l’Enfance. Elle a aussi été le porte-parole de LA’s Best (un programme de soutien extra-scolaire) et du Conseil des Athlètes Professionnels « Driving America Healthy ». Baron a été le représentant de la NBA à la Maison-Blanche et a accompagné la First Lady au Festival National annuel du Livre.

Pour avoir joué pendant presque trois ans avec les Hornets à la Nouvelle Orleans, Baron Davis s’est beaucoup investi au sein de la communauté lorsque la ville a été touchée par l’ouragan Katrina. A travers sa Fondation, il a fourni 150 000 dollars de marchandises de première urgence et a mis ensuite un plan en place visant à verser 2 dollars par points marqués dans toute la ligue durant la saison 2006-2007 à la campagne « Our Block » du chanteur Usher, campagne visant à récolter des fonds pour reconstruire la côte du Golfe.
En collaboration avec la Paul Pierce Truth Foundation, Baron Davis et Paul Pierce ont pris part au week-end annuel de charité de Magic Johnson à Los Angeles.

Baron agit aussi auprès de fondations pour promouvoir le basket des jeunes, organiser des camps d’été.
Très engagé politiquement, Baron a également mené une croisade afin d’encourager les Afro-Américains à voter lors des présidentielles de 2004. Il visite aussi régulièrement des bases militaires durant les vacances en offrant des tickets pour des matches et des cadeaux aux troupes. Son message est « Crée un changement positif dans ta communauté ».

En Septembre 2006, Davis participa à la Conférence Annuelle du CBC (Congressional Black Caucus : Comité des Noirs au Congrès) à Washington qui rendait hommage aux héros de l’ouragan Katrina lors d’un repas avec d’autres membres du Comité. Baron Davis s’est aussi exprimé aux côtés d’hommes de loi et d’experts afin d’améliorer les besoins en santé des Afro-Américains.


Plus qu’un très grand joueur, Baron Davis est un élément indispensable au sein d’un collectif car, altruiste, il possède l’âme d’un guerrier sachant mener ses troupes au combat en ne se cachant pas en dernière ligne mais en étant le tambour-major. C’est un Warrior dans toute sa splendeur.


Lorsque je songe à lui, inévitablement, reviennent en mes mémoires les clichés dont les photographes nous inondent et qui, toujours, affichent son visage largement envahi d’un sourire franc. Baron Davis c’est un emblème, celui d’une équipe, d’un état d’esprit, d’une communauté qui n’a plus peur d’affirmer ses attentes et dispose du pouvoir légitime de les obtenir !


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