Portrait d’une ex-star NBA :
Kareem Abdul-JabbarKareem Abdul-Jabbar, de son vrai Ferdinand Lewis Alcindor Jr. était le fils unique d’une mère trop protectrice et d’un père très strict. Il devint très vite le kid le plus grand du système scolaire d’Harlem ...
Kareem Abdul-Jabbar Fiche signalétique :
Ferdinand Lewis Alcindor Jr.
né le 16 avril 1947 à New York City.
7.2’’ 2m15 // 240lbs
Issu de Power Memorial High School (62-65)
Issu du collège de UCLA (65-69)
Pivot.
Drafté en 1969 par les Milwaukee Bucks en première position.
Clubs NBA successifs : Milwaukee Bucks (69-75), Los Angeles Lakers (75-89)
A pris sa retraite en 1989.
Statistiques en carrière :
1560 matchs joués*. 38387 points en carrière* - 24.6pts/match à 55.9% à 2pts et 72.1% aux LF. 17740 rebonds en carrière - 11.2reb/match 5660 assistes en carrière - 3.6pds/match 3189 contres en carrière - 2.05 ctr/match 1160 steals en carrière - 0.75st/match 57446 minutes de passées sur les parquets NBA* - 36.9mn/matchs 4’657 fautes en carrière* - 2.98/match.
Biographie :Kareem Abdul-Jabbar, de son vrai Ferdinand Lewis Alcindor Jr. était le fils unique d’une mère trop protectrice et d’un père très strict. Il devint très vite le kid le plus grand du système scolaire d’Harlem. A 9 ans, il tente et manque son premier Sky-Hook. Peu importe, il a ce geste dans la peau et l’exercera des millions de fois par la suite. Quand il avait 13 ans, Lew ALCINDOR mesurait 2m02 et les scouts des lycées lui collaient déjà aux basques.
C’est finalement la Power Mémorial Academy qu’il choisit. Bien sûr, il mena son équipe à un record de 95-6 (dont une série de 71 matchs sans défaite) et remporta trois All-American Selection. A sa sortie de lycée, il lui faut choisir une université. Le choix ne manque pas puisque plus de 200 offres lui sont parvenues. C’est finalement à Los Angeles qu’il décide d’aller faire ses études, lui le New-yorkais s’en est allé de l’autre côté des Etats-Unis. UCLA est coaché par le mythique John WOODEN. Après une année blanche où il fut déclaré non-éligible par les pontes de la NCAA, il se mit au travail et apporta en 3 ans autant de titre NCAA de 1967 à 1969 où il fut à chaque fois élu Most Outstanding player du Final Four. Il mena les Bruins à un record de 88-2 au total. Ses stats à UCLA sortent de nulle part. En voici un extrait : 26,4pts à 63,9% et 15,5reb de moyenne. Sur 88 matchs, 65 furent terminés avec plus de 20pts, 27 avec plus de 30pts et il scora en double-figure 87 fois ! Bref, il affole les livres d’histoire de UCLA mais aussi de la NCAA. En 1969, il fût drafté en 1ère position tant par les Bucks de Milwaukee (NBA) que par les New Jersey Nets (ABA). Afin d’éviter une sorte de guerre des négociations, ALCINDOR proposa que chacune des équipes lui fasse une offre.
C’est Milwaukee qui emporte la timbale et signe ALCINDOR pour plus de 1 million de $. Pas le temps de s’acclimater et ALCINDOR est le patron in the middle. Il remporte le titre de Rookie de l’année avec des moyennes de mammouths : 28.8pts à 51.8%, 14.5 reb. Pour sa troisième saison en NBA, les Bucks s’offrent un beau cadeau : Oscar « Big O » ROBERTSON. Véritable joyeux (seul joueur à avoir terminé une saison avec un triple-double de moyenne), il débarque à 31 ans pour seconder ALCINDOR et les Bucks s’envolent sur les sommets de la NBA.
Meilleur bilan de la ligue avec 66 victoires, les Bucks sortent champion avec un formidable 12-2 en playoffs et sweepe les Baltimore Bullets en Finals. ALCINDOR remporte le premier de ces 6 titres de MVP. Pendant l’intersaison ALCINDOR devient Kareem ABDUL-JABBAR en se convertissant à l’islam. Après avoir remporté les titres de MVP en 72 et 74, JABBAR exprime une certaine lassitude et demande à quitter les Bucks pour New York ou Los Angeles.
C’est de nouveau à Los Angeles que JABBAR va jouer. Pour sa première saison pour les Lakers, il est élu MVP en 1976 puis en 1977 ! Mais c’est véritablement en 1979 que sa carrière va pouvoir redécoller. Les Lakers ont hérité du premier tour de draft des Jazz et les Lakers choisissent Earvin « Magic » JOHNSON, un meneur de 2m08 qui va révolutionner le monde du basket. Pendant la décade qui suit, les Lakers gagneront à 9 reprises le titre de la Pacific Division. Pour sa première saison, Magic drive les Lakers jusqu’au titre. La finale est grandiose. Dans le game 5, JABBAR se blesse à la cheville, ce qui ne l’empêche pas de passer 40pts mais il est indisponible pour le game 6. C’est le rookie JOHNSON qui va le remplacer in the paint pour emmener les Lakers vers le titre grâce à une ligne époustouflante : 42pts-15reb-7pds. Leur route commune ne faisait que commencer.
L’arrivée de Pat RILEY allait donner naissance au Show-Time, un style de jeu ultra-rapide, basé sur la contre-attaque. Les passes autant aveugles que déroutantes de Magic envoyaient JABBAR ou WORTHY au dunk ou trouvaient un shoot facile pour McADOO. Ce jeu va enthousiasmer le microcosme de la NBA pendant près d’une décennie. JABBAR était un monstre physique. La trentaine bien entamée, il joue toujours avec la même intensité près de 35mn chaque soir. Son hygiène de vie basée sur une diététique irréprochable et sur le yoga et les arts martiaux lui confèrent un corps à toute épreuve. C’est aussi ça le mythe JABBAR, il était increvable.
Le 5 avril 1984, JABBAR devient le marqueur le plus prolifique de l’histoire de la NBA. En effet, sur une passe de Magic, il place son sky-hook et inscrit son 31’420ème points ! CHAMBERLAIN est relégué à la seconde place.
Pendant les Series de 1985 contre les Celtics, JABBAR va écrire une autre page de son histoire. Game 1 : les Celtics tapent les Lakers 148-114. Il est à la rue avec 12pts et 3 rebonds avec un Parish ultradominant. Les observateurs proclament Jabbar fini. Que cette fois, à 38 ans, l’heure de la retraie a sonné. Que nenni, les deux jours qui suivent, il s’impose un entraînement marathon qui inclut notamment une heure de sprints. Il visionne et revisionne les K7 des Celtics à la vidéo. Résultat du Game 2 : victoire des Lakers 108-102 avec un JABBAR stratosphérique 30pts - 17 rebonds - 8 assists - 3 contres. La Réponse, monstrueux. Los Angeles gagne en 6 matchs et Jabbar est élu MVP des Finals. Les Lakers remporteront encore le titre en 1987 contre Boston. A 40 ans, il signe 17.5 pts de moyenne. En 1989, pendant sa dernière campagne, JABBAR est salué par les fans de toutes les salles de la ligue. La standing-ovation est de mise partout. Personne ne veut raté son « adieu ».
Kareem-Abdul JABBAR est désormais une véritable institution. Sa plus grande marque, outre ses statistiques, est son Sky-Hook. Arme ultime pour le pivot que personne n’a encore su utiliser de manière aussi rentable et efficace que lui.
Palmarès :NCAA :
2x Sporting News Player of The Year en 1967 et 1969
3x All-America 1st Team en de 1967 à 1969
2x National Player of The Year en 1967 et 1969
3x MOP de 1967 à 1969
3x Titre de champion NCAA de 1967 à 1969
1x Naismith Award Winner en 1969
A mené UCLA à un record de 88-2.
NBA :
Scoreur le plus prolifique de l’histoire de la NBA. (38’387pts)
Premier joueur à faire 20 saisons.
8x Champion NBA.
6x MVP en 1971, 1972, 1974, 1976, 1977 et 1980.
Rookie de l’année en 1970
10x All-NBA 1st Team
4x All-Defensive 1st Team
2x MVP des Finals en 1971 et 1985
18x All-Star !
2x meilleur scorer en 1971 et 1972.
1x meilleur rebondeur en 1976.
4x meilleur contreur en 1975, 1976, 1979 et 1980.
Source
Basketime.net
Mer 24 Jan - 14:53
