La finale idéale en Euroligue

Le club hôte du Final Four face au tenant du titre, le Panathinaïkos contre le CSKA Moscou, c'était la finale rêvée pour de nombreux observateurs. Une affiche de gala qui aura bien lieu dimanche à Athènes avec le sacre européen comme enjeu. Vendredi soir, les Grecs du Pana ont étouffé le TAU Vitoria de Luis Scola (67-53) pourtant meilleure attaque de l'Euroligue cette saison. Dans l'autre demi-finale, les Moscovites de Théodoros Papaloukas l'ont eux aussi emporté grâce à une défense de fer qui a anéanti les espoirs de Malaga et de Florent Pietrus (62-50).


Si le plateau du Final Four était relevé, les deux favoris désignés ont néanmoins fait respecter la logique vendredi soir dans l'immense salle olympique d'Athènes. Le Panathinaïkos, équipe la plus impressionnante depuis le début de la compétition européenne, et le CSKA Moscou, tenant du titre, ont eu raison des deux clubs espagnols venus tenter leur chance dans la capitale grecque ce week-end. Dimanche, les deux plus beaux effectifs européens de l'année vont donc se défier lors d'une finale de rêve qui se disputera dans une magnifique enceinte et où l'ambiance s'annonce phénoménale tant la ferveur des supporters grecs reste une référence sur le Vieux Continent. Thédoros Papaloukas face à Dimitrios Diamantidis, Trajan Langdon face à Ramunas Siskauskas, Matjaz Smodis face à Mike Batiste, les duels entre les vedettes du CSKA et du Pana s'annoncent palpitants.

Vendredi, lors de la première demi-finale, le CSKA Moscou a été sans pitié pour Malaga (62-50) qui disputait pour sa part le premier Final Four de l'Euroligue de son histoire. Les Espagnols, privés de leur intérieur scoreur, le Portoricain Daniel Santiago, se sont cassé les dents sur la défense mise en place par le fin tacticien Ettore Messina. Limité à 8 points, Marcus Brown, l'ancien du CSP Limoges, n'a pas pu peser sur la rencontre, et que dire de Pepe Sanchez, le meneur de jeu argentin, qui n'a rien apporté offensivement (1 point) au grand dam des supporters ibères venus à Athènes avec le fol espoir de voir Malaga disputer sa première grande finale européenne.

Le Pana impressionne

Mais que pouvaient faire les coéquipiers de Florent Pietrus (2 points-2 rebonds) pour stopper l'armada moscovite ? Appliqués, collectifs, plus adroits au tir, les Russes possédaient trop de talents individuels dans leur effectif pour se faire surprendre par une formation espagnole dont l'irrégularité aura été la plus grande caractéristique cette saison. Tour à tour, Trajan Langdon (13 points), David Andersen (12), le magicien Théodoros Papaloukas (11) et Matjaz Smodis ( ont apporté leur touche au festival, il est vrai plus défensif qu'offensif, des champions d'Europe en titre. Récitant son basket, le CSKA était tout simplement trop fort pour une équipe espagnole qui a néanmoins vendu chèrement sa peau et dont la participation au Final Four aura été la véritable bouffée d'oxygène d'une saison difficile. Les Russes, quant à eux, ne sont plus qu'à un match de conserver leur couronne européenne comme l'avait fait le Maccabi Tel-Aviv en 2005.


Mais pour imiter les Israéliens à l'époque emmenés par Sarunas Jasikevicius, Anthony Parker et Maceo Baston partis depuis monnayer leurs talents en NBA, les hommes d'Ettore Messina vont devoir faire très fort dimanche contre ceux de Zeljko Obradovic. Battu seulement à quatre reprises cette saison en Euroligue, à chaque fois lors de matches sans enjeux le concernant, le Panathinaïkos a fait forte impression lors de sa demi-finale contre Vitoria (67-53). La formation basque, meilleure attaque sur la scène européenne avec 88 points inscrits en moyenne par match, a été littéralement étouffée par la défense grecque. Igor Rakocevic, marqueur le plus prolifique en Euroligue cette saison (16,9 points), a ainsi dû attendre la 13e minute pour inscrire son premier point. Le Serbe terminera la partie avec 4 points à son compteur quand Luis Scola, la star de l'équipe, dont l'avenir pourrait enfin se dessiner en NBA l'année prochaine, n'en inscrira que deux de plus (6).

Etouffés par le pressing incessant des locaux, les stars du club espagnol n'ont jamais été en mesure d'exprimer la pleine mesure de leur talent et le match n'aura en fait offert du suspense qu'à la 36e minute lorsque les ouailles du sorcier Bozidar Maljkovic recollaient à six longueurs (47-53) suite à un 10-0 orchestré par Serkan Erdogan (11 points). Mais les joueurs du Pana, plus adroits que ceux du TAU dont l'adresse à 3 points s'est avérée rédhibitoire (4 sur 24 !), terminaient mieux, à l'image de l'explosif Mike Batiste (15 points-12 rebonds) claquant un dunk sur l'une des dernières contre-attaques. Finalement vainqueurs de 14 longueurs, les Grecs ont envoyé un message clair aux joueurs du CSKA. Il faudra être sacrément fort pour les empêcher d'enflammer la salle olympique d'Athènes dimanche après-midi.

Puré le PANA

j'ai vu le match CSKA-Malaga, et je suis vraiment dessus que les Espagnols ne se soient pas imposés, ils ont tenu tout le match, sauf dans les 2 dernières minutes ou ils ses ont écroulés. Il leur manquait en plus leur pivot titulaire ... De plus l'arbitre ne les a pas aidé (c'était le fameux arbitre qui avait volé l'Argentine en finale du championnat du monde). C'est dommge, ils auraient vraiment pus créer la surprise de ce final four !

Vitoria équipe maudite des finals four, Pana toujours là c'est énorme mais avec les bonnes vieilles valeurs de Obradovic, je vous laisse le choix entre les scores d'euroligue et ceux de GS-Dallas.Choix vite fait............

Leraou a écrit:

Vitoria équipe maudite des finals four, Pana toujours là c'est énorme mais avec les bonnes vieilles valeurs de Obradovic, je vous laisse le choix entre les scores d'euroligue et ceux de GS-Dallas.Choix vite fait............

Un qui est orienté défense, un qui est orienté attaque ... la NBA est bcp plus spectaculaire, mais pour les spécialistes, l'Euroligue est bien plus interessante !

C'est exact mais c'est pas comme ca qu'on va atirer du onde dans les salles et la télé, cela restera un spectacle de "spécialiste ".Faut savoir ce qu'on veut.