Un grand club a Paris

Le Paris Basket Racing et le Levallois Sporting Club Basket ont décidé de s’unir pour le meilleur et pour le pire. Avec l’ambition de créer enfin un grand club à Paris !

Le Paris Levallois est né
Un an après la reprise du PBR par la société Panames, et ses prestigieux actionnaires Essar Gabriel et Antoine Rigaudeau entre autres, le basket parisien prend un nouveau virage. Ou plutôt s’offre un nouveau visage. Levallois (Pro B) et le PBR (Pro A) ont en effet décidé de fusionner, de se rapprocher, pour mettre en commun compétences, savoir-faire, et surtout moyens financiers pour enfin créer une dynamique positive du basket en Ile-de-France. «C’est une opportunité unique de franchir un premier pallier en termes de moyens et de taille pour aller vers la réalisation du grand club francilien d’envergure européenne dont nous rêvons tous», confie ainsi Essar Gabriel, le patron de la nouvelle entité créée. 14e du championnat cette saison, le club de la Capitale a vite compris qu’il n’arriverait pas à atteindre ses ambitieux objectifs seul. Levallois, pour sa part, ne pouvait également espérer parvenir en Pro A pour y briller dans un avenir proche. «Nous sommes ravis de nous associer à la dynamique mise en place depuis un an par les actionnaires du Paris Basket», reconnaît Francis Flamme, le président de Levallois. C’est donc un mariage de raison qui s’effectue.

Objectif Europe !
Une union logiquement soutenue par les plus hautes instances tricolores de la discipline.
Le président Gabriel n’oublie d’ailleurs pas de remercier les «dirigeants de la famille du basket français, les Présidents Mainini (FFBB) et Legoff (LNB), qui ont positivement accueilli la nouvelle de la création du Paris Levallois.» Il faut dire que l’incongruité de l’absence d’un grand club à Paris avait de quoi perturber les plus hauts responsables du basket hexagonal. La Fédération Française et la Ligue ont donc de quoi se satisfaire de voir (enfin) émerger une présence forte au milieu d’un bassin de population de 10 millions d’habitants. Car le cas du PBR est symptomatique des difficultés du sport de haut niveau à Paris. Comment en effet concevoir que le club parisien n’accueille ses matches qu’au Stade Pierre de Coubertin, rarement comble ? Comment comprendre les difficultés financières rencontrées alors que la puissance économique de la région et tous ses sièges sociaux est sans comparaison en France ? Comment enfin comprendre que les clubs du championnat viennent régulièrement faire leur marché dans les environs de la capitale pour dénicher les talents de demain que Paris n’arrive pas à attirer ? Autant de questions auxquelles le tout nouveau Paris Levallois va tenter de répondre. «A nous désormais de nous montrer à la hauteur de la confiance de nos actionnaires et de nos partenaires», conclut Essar Gabriel. Tout un programme