[Wake Up/NBA Post] The New York Drama

The New York Drama



The New York Drama. C’est ainsi que l’on pourrait appeler la saga New Yorkaise de ce début de saison . Une ville splendide, des joueurs rebelles, un coach borné, des mystères a foisons, cela ressemble pour tout au tout a un soap . Kesako ? Oui, vous savez, ces petites séries insignifiantes qui viennent vous combler votre après midi, celles où haine rime avec amour, où gloire rime avec désastre. Vous ne voyez toujours pas ? Un petit point rapide sur le début de saison mouvementé des Knicks de New York pourrait vous aider a y comprendre un peu plus sur l’engouement que suscite des séries telles « Des jours et des vies ».

Tout avait si bien commencé. Une saison 2006/2007 plus qu’ encourageante avait fait rebattre le cœur des fans New Yorkais ; en dépit d’une « irrégularité constante », le public du très célèbre Madison Square Garden avaitt commencé à reprendre confiance en son équipe . Une équipe combative, des jeunes pleins d’avenir, et un début de cohésion . Nombreux sont ceux qui ont critiqués les Knicks la saison passée. Il n’empeche que malgré leur douzième place à la fin des 82 matchs de saison régulière, la franchise d’Isiah Thomas etait passée de peu à coté des Play Offs, les blessures de Marbury et Lee pour les derniers semaines ayant fortement affaibli le jeu New Yorkais . Rarement nous aurons vu une équipe si présente sur le marché des transferts. Tout les noms y sont passés. Un jour Rashard Lewis, le lendemain Jermaine O’Neal,le staff voulait recruter du lourd. Sachant que le recrutement de gros poissons a l’intersaison s’annoncait difficile en raison d’une masse salariale toujours aussi énorme, un trade a été préféré. Le soir de la Draft, la venue de Zach Randolph etait annoncée . 250 kilos in the paint, pas mal non ? Eddy Curry sortant d’une excellente saison (la meilleure de sa carrière ), on pouvais d’hors et déjà annoncer un festival dans la raquette. Enfin, offensivement. Car si la moyenne de point des deux compères avoisine les 43 points,leur moyenne cumulé de block/match est de… 0,61. Et non vous ne revez pas. Quand on regarde un Josh Smith qui rejette a lui seul trois balles par match dans les tribunes, il y a de quoi se poser de sérieuses questions quand a leur capacité a défendre. Et ce n’est pas David Lee, factor X des Knicks,seul intérieur sachant réellement défendre qui pourra contenir les pivots adverses. C’est peut etre la raison pour laquelle celui-ci, ayant compris que son temps de jeu serait réduit a longuement travaillé durant l’été pour devenir un Ailier shooteur. De l’autre coté, jugé en surpoids par le staff New Yorkais, Eddy Curry a perdu 9 kilos pour « améliorer son en endurance et son shoot ». Très confiant, ce dernier avait annoncé il y a quelques temps que « les Play Offs ne sont même plus un objectif » , tellement l’effectif lui paraissait fait pour gagner.



Vendredi 2 novembre. Premier match pour les New Yorkais dans l’Ohio, premier défi aussi pour les hommes d’Isiah Thomas. Emmené par un Lebron James héroïque (45 points), les Cavaliers s’imposeront finalement par un score de 110-106. Peu importe. Si la défaite est belle et bien présente, beaucoup de bonnes choses sont a en tirer. Tout d’abord, on aura pu constater que Zach Randolph et Eddy Curry ne se sont pas marchés sur les pieds . 21 points 14 rebonds pour le premier, 18 points 7 rebonds pour le second. De bonne augure pour la suite . Les plus belles surprises vinrent sans doute des lignes arrières. D’un coté, Jamal Crawford, souvent décrié - à juste titre - joue comme on aime le voir jouer. Spectaculaire,efficace,distributeur, match quasi parfait qui pouvait laisser présager une véritable éclosion de l’ancien joueur des Bulls . De l’autre, c’est le dunkeur de poche Nate Robinson qui impressione. N’ayant en rien perdu de sa vivacité, il aura pendant l’été ajouté a sa panoplie un shoot extérieur extrêmement efficace. En 27 minutes de jeu, la petite puce totalise 19 points à 4/5 à trois points. Apres une saison calamiteuse,il avait démontré en quelques swishs qu’il n’était pas arrivé en NBA uniquement pour gagner un Slam Dunk Contest . Pour finir,on aura pu voir un jeu d’équipe qui, bien qu’ imparfait, était en train de se mettre en place. Si je vous ai résumé ce match,c’est qu’il correspondait assez bien aux performances des joueurs, lors des premiers games, du moins individuellement. Randolph confirme qu’il est l’homme qu’il fallait dans le secteur intérieur, bien qu’ayant parfois du mal a partager la balle,Eddy Curry continue sur sa lancée de 2006/2007, Robinson sort du banc en apportant quelques paniers bien précieux,et surtout, surtout Jamal Crawford fait l’unanimité . Quel joueur quand même ! Si l’on compare avec la saison dernière,c’est un autre joueur. Enfin, pas vraiment. L’an passé,il dépassait les 50% d’adresse assez rarement,une fois tout les trois,quatre matchs environ. Le joueur irrégulier par exellence, qui peut vous ruiner un match, mais qui peut aussi vous l’enflammer,en réduisant a néant son défenseur. Demandez a Dwyane Wade ce qu’il en pense. Que de bons souvenirs. Crier tout seul devant la télé a 3h du math, y a rien de mieux. 16 shoots consécutifs,8 a trois points, dont un and1 au buer du deuxième quart temp,des brisages de cheville a la pelle,un MSG on fire,52 points a la clé.. Quel match… Enfin bref passons,je m’enflamme un peu en vous racontant tout ça.Car, depuis quelques temps, les choses sont bien moins belles a raconter du coté de New York.



Tout a commencé le 13 novembre dernier, peu de temps avant le match face aux Suns. Stephon Marbury quitte ses coéquipiers et repart a Big Apple. Les medias s’emparent de l’affaire et imaginent déjà le scénario catastrophe. Et pour une fois, la presse avait raison sur toute la ligne. Le lendemain,après l’humiliation subie dans l’Arizona, certains joueurs ont donnés des informations quand aux raisons du départ précipité du meneur star de la franchise. Eddy Curry, lors d’une discussion avec le joueur, lui aurait annoncé qu’il ne serait pas titulaire,que coach Isiah avait préféré placé le jeune Mardy Collins dans le 5 de départ. Surpris, il serait partit discuter avec l’ancien Bad Boy. Le ton serait rapidement monté,et les deux hommes, selon certains témoignages en sont même venus au mains. Ce simple évenement aura réussi a perturber l’équilibre presque parfait qui régnait sur la franchise. De retour à Big Apple, Isiah Thomas aurait lancé un sondage: « Marbury doit t’il continuer a jouer ? » La réponse a été unnanime. Non. De quoi décourager Marbury ? Vous rigolez j’espere ! Celui-ci a directement annoncé, via le presse qu’il possédait de nombreux dossiers compromettants pour son GM, et menace de les révéler s‘il n‘est pas titularisé. Le match qui suit, Stephon Marbury est bien présent en tant que sixième homme… Tout en jouant 35 minutes ! Du grand n’importe quoi ! Mais qu’ est-ce que l’ancien meneur star de Georgia Tech possède de si important pour que son coach, contre l’avis de tous décide de le faire jouer ? Mystere. Car depuis,vous l’avez bien compris, Stephon est retourné dans le 5 majeur. L’équipe n’est plus la même. Jamal est redevenu Jamal. L’homme qui croque la balle comme n’importe qui d’autre. Son 9/27 face aux Kings a marqué le retour du Darkrawford. Sa relation privilégiée avec Eddy Curry reste cependant un atout pour des Knicks qui n’en ont plus que le nom Une des principales raisons pour lesquelles New York parait avoir peu de chance d’aller loin cette année, c’est leur dépendance a leur deux joueurs intérieurs. On aura pu le voir a plusieurs reprises, sans Randolph, ou Curry, les Knicks ne jouent plus du tout pareil. David Lee est la certes,mais offensivement, malgré des progrès remarqués en attaque, il demeure beaucoup moins performant que les deux Bigs men dans ce domaine. Qui mettre alors ? Q ? Blague. Sans doute le moins bon joueur de la franchise depuis le début de saison. Insupportable au possible,il bouffe la balle tel Eddy Curry face a un double-cheese. C’est pour vous dire l’ampleur de la chose . 6 points, 6 rebonds,1 assist, 30% d’adresse générale,23% derrière l’arc, pour celui qui avait fait du shoot primé l’une de ses spécialités. Poste 3, nous retrouvons bien sur Q qui comme je viens de le dire est en chute libre. Fred Jones peut faire de bonnes apparitions quand on lui donne un temps de jeu raisonnable,mais il demeure trop peu adroit. Reste Renaldo Balkman, le chouchou du MSG. Repéré sur ce même parquet il y a un peu plus d’un an, lorsqu’il jouait avec sa fac de South Carolina, il confirme qu’il est l’un des steals de la Draft 2006. Pas vraiment adroit, en délicatesse avec les lancers ( seulement 50%), il est l’un de ces rares joueurs, qui malgré des faiblesses apparentes,fait tout pour faire gagner son équipe. Exellent défenseur -Carmelo Anthony s’en souvient -, il joue avec une envie,une intensité qui fait plus que plaisir a voir.
A l’heure ou j’écris ces lignes, les Knicks se sont, semble t’il quelques peu relancés dans la course aux Play Offs. Deux victoires consécutives face a leur public,qui font un bien fou. Bon,face aux Bulls,c’était difficile de ne pas l’emporter. Mais, la nuit derniere ,c’est un adversaire de taille qu’ils affrontaient : les Utah Jazz . Malgré un duo Williams-Boozer qui fait toujours autant d’étincelles, les Knicks ont su garder le faible avantage qu’ils ont obtenu dans le premier quart temps.

Difficile que de prédire l’avenir des Knicks de New York. Franchise possédant l’un des plus grands talent offensif de la ligue,mais qui peine a jouer ensemble.Voir cette franchise en Play Offs serait assez logique,et magnifique en même temps. Esperons que pour une fois,Isiah Thomas avait raison et qu’ il n’ y a
" aucune raison de paniquer" .

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Ecrit par Wake Up -26/11/07- http://nbapost.net1.fr/ - Montages photos : Wake Up - Sources : NBA.com, New York Post,New York Daily