Boston fait le show

Après Detroit, Boston passait la nuit dernière son deuxième gros test en moins d'une semaine avec la réception d'Orlando, 3e de la Conférence Est. Un Magic qui avait infligé en novembre dernier leur première défaite de la saison aux Celtics (102-104). Mais comme le disait si bien Kevin Garnett (21 points, 12 rebonds, 5 passes décisives) après le succès face à Chicago vendredi, «quand nous perdons, nous voulons tirer des enseignements afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs lors des matches suivants». Dimanche soir, Orlando l'a appris à ses dépens. La bande à Van Gundy savait qu'il fallait se méfier comme le lait sur le feu du trio Garnett-Allen-Pierce. Elle a découvert qu'il ne fallait absolument pas négliger un quatrième larron : Rajon Rondo. L'arrière des Celtics, dans l'ombre de ses illustres partenaires, a enfin pris la lumière en enquillant 23 points, son record. Il a même profité de l'occasion pour inscrire les deux premiers tirs primés de sa saison. «De toute évidence quand vous jouez une telle équipe, il n'y a pas de marge d'erreur. Il faut jouer sans la moindre faille», estimait Keyon Dooling dans les coursives du TD Banknorth Garden. Difficile de contredire l'arrière d'Orlando. Pour la première fois de la saison, quatre joueurs de Boston ont terminé la rencontre avec plus de 20 points au compteur. A vrai dire, la nuit dernière, il n'y avait pas grand-chose à faire pour stopper la tornade Celtic. Pourtant, à la pause, l'écart n'était pas si insurmontable (49-42). Quelques minutes plus tard, c'est un véritable gouffre qui séparait les deux équipes. Boston prenait feu avec cinq shoots consécutifs derrière la ligne des 6,25m qui offrait 20 points d'avance à 3 minutes de la fin du troisième quart temps (72-52). Une insolente réussite qui ne faisait pas perdre la tête au Magic. Sous l'impulsion de Dwight Howard (23 points, 14 rebonds, 4 passes décisives), Orlando s'accrochait, grignotait son retard dans le dernier acte. Et parvenait même à deux reprises à revenir à moins de 10 unités des locaux. De quoi offrir un money-time dantesque ? Absolument pas. Ray Allen (22 points, 4 passes décisives) se chargeait de mater la révolte avec à chaque fois un tir primé synonyme de victoire de prestige (103-91). Une belle revanche pour Boston et un bien beau cadeau de Noël offert à ses supporters.