NFC Nord (Packers,Vikings,Bears,Lions)

Eagles 13 (0 – 1) vs Packers 16 (1 – 0)
Brett Favre rejoint John Elway avec sa 148e victoire en carrière. Les Packers reprennent donc là où ils avaient laissé l'an dernier. Ne lançant aucune passe de touché, Favre n'aura pas eu besoin de l'aide du porteur de ballon Brandon Jackson alors que ce dernier n'a récolté que 40 verges au sol pour les gagnants.

Falcons 3 (0 – 1) vs Vikings 24 (1 – 0)
L'année sera longue à Atlanta et jusqu'à maintenant ce n'est pas Joey Harrington qui sortira les Falcons de leur misère. Ce dernier aura été intercepté à 2 reprises alors que son vis-à-vis, Tarvaris Jackson, ne lançait que pour 163 verges, un touché et une interception. Adrian Peterson, un porteur de ballon recru, a connu son premier match de 100 verges (103 pour être exact) dans la NFL.

Bears 3 (0 – 1) vs Chargers 14 (1 – 0)
Rex Grossman aura été fidèle à lui-même et les finalistes du Super Bowl n'auront même pas marqué plus de 3 points contre Norv Turner qui récolte sa première victoire avec le Chargers. Encore une fois, un jeu truqué à LaDainian Tomlinson a fait marqué les Bolts alors que ce dernier aà lancé une passe de touché de 17 verges. Il aura connu de la difficulté à faire avancer le ballon au sol avec seulement 25 verges de gains en 17 courses. Urlacher et Briggs ont donc eu le dessus sur le meilleur porteur de ballon de la ligue.

Lions 36 (1 – 0) vs Raiders 21 (0 – 1)
La recrue Calvin Johnson a très bien fait en captant 4 des 30 passes réussites de Jon Kitna pour des gains de 70 verges et un majeur, mais c'est Ronald Curry qui s'est démarqué au cours de la rencontre, captant pas moins de 10 ballons pour 133 verges et un touché chez les perdants. Josh McCown aura été le partant chez les Raiders alors que tous croyaient que Daunte Cullpeper aurait le poste. Mais voilà que le quart recru et premier choix du dernier repêchage, JaMarcus Russell, vient de signer un premier contrat, on verra s'il pourra percer l'alignement au cours des prochains jours.

Favre ou Marino, telle est la question

Brett Favre ou Dan Marino? À peu près n'importe qui prendrait l'un ou l'autre dans son équipe demain matin. Et pour cause: les deux quarts se partagent désormais le record de 420 passes de touché en carrière.

Favre a obtenu cette fameuse passe dimanche, dans une victoire des Packers de Green Bay (3-0-0) 31-24 sur les Chargers de San Diego (1-2-0). C'était sa troisième de la rencontre.

Avec 2:03 à faire au match, la vedette de 38 ans a complété un jeu de 57 verges à Greg Jennings. Après le touché, Favre a couru sur le terrain les bras au ciel, puis il s'est jeté à genoux devant Jennings. Il a ensuite soulevé sa cible de choix Donald Driver, avant de recevoir un bain de foule sur les lignes de côté.

Cette nouvelle marque survient une semaine après que Favre ait obtenu sa 149e victoire comme partant dans la NFL, passant ainsi le record de John Elway.

Comme à son habitude, Favre a refusé de s'enfler la tête avec ses records. « De toute façon, a dit le quart des Packers, Peyton Manning va éclipser ma marque d'ici quelques années. »

NFC Nord (Packers,Vikings,Bears,Lions) P1_favre_si

Le record de Favre

Inscrire son nom dans le livre des records de la NFL, c'est maintenant un dimanche comme tous les autres pour Brett Favre.

Le quart de 37 ans des Packers de Green Bay (4-0) a expédié la 421e, puis la 422e passe de touché de sa carrière dans une victoire de 23-16 sur les Vikings du Minnesota (1-3).

Il a ainsi dépassé le légendaire Dan Marino comme passeur le plus prolifique de l'histoire de la NFL. Bon prince, Marino avait pris soin d'enregistrer un message à l'endroit de son successeur.

« J'ai adoré détenir le record pour les 13 dernières années. Mais si quelqu'un devait le briser, je suis content que ce soit quelqu'un comme toi », a mentionné l'ancien numéro 13 dans un message diffusé sur écran géant.

Pour le 421e majeur par les airs, Favre a rejoint Greg Jennings dans la zone des buts sur une distance de 16 verges au premier quart. Puis, il a amélioré son propre record au dernier quart sur un jeu de 33 verges avec James Jones.

La chasse aux records n'était pourtant pas finie pour Favre, qui est tombé dans la fontaine de jouvence cette année, après une dernière campagne moribonde. Il a brisé une autre marque de Marino au 2e quart avec la 8359e passe de sa carrière.

Plus tôt cette saison, Favre a aussi dépassé John Elway pour le plus grand nombre de victoires pour un quart partant. Quand on parlait d'un dimanche ordinaire...

Detroit s'enflamme
Avant le début du match contre les Lions, les fans des Bears avaient l'espoir de pouvoir rebondir sous la baguette du chef d'orchestre surprise Brian Griese. Mais dés le début du match, ils ont déchanté. En effet, Griese était plus proche de son passé de Dolphins que de son come-back d'il y a deux semaines. Pourtant les Lions faisaient un peu figure de victime expiatoire avec les 90 points concédés par leur défense lors des deux dernières journées.
Brian Griese a rendu une feuille de match exécrable avec 20 passes réussies sur 37 passes pour 189 verges seulement; mais surtout il a été intercepté 4 fois. Le pire étant que 3 de ses 4 interceptions l'ont été dans la endzone.
De son coté Cedric Benson a réalisé un match moyen avec 50 yards au sol en 13 tentative.
A l'opposé les Lions ont fait vibrer le Soldier Field : le vétéran Jon Kitna a signé un bon match (268 yards) et Kevin Jones enfin remis de sa blessure au pied a dépassé les 100 yards et a inscrit le seul touchdown du match.

NFC Nord (Packers,Vikings,Bears,Lions) 467309-3435331-317-238

Meme sans Favre ,les Packers assurent !

Orphelins de Brett Favre, les Packers semblent plutôt bien gérer la transition. Avec Aaron Rodgers aux manettes, Green Bay a signé dimanche sa deuxième victoire en deux matchs, en s'imposant largement à Detroit (25-48). Et Rodgers a déjà conquis tout le monde...

Il est certes trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Mais pour l'instant, Green Bay se frotte les mains. La franchise du Wisconsin, qui a vécu pendant plus de 15 ans par le bras, souvent magique, de Brett Favre, ne s'en sort pas si mal sans son quarterback légendaire. Oui, il semble y avoir une vie après Brett Favre. Les Packers, vainqueurs de Minnesota en ouverture de la saison la semaine dernière, ont confirmé en allant s'imposer à Detroit dimanche soir. Pendant ce temps, Favre, lui, perdait avec les Jets face à New England...

Il existe sans doute des successions plus simples à assumer que celle de Brett Favre. Mais Aaron Rodgers s'en accommode parfaitement jusqu'ici. La Californien, qui avait dû se contenter de bouts de matchs lors de ses deux premières saisons, démontre que le pack a eu raison de lui faire confiance. En deux titularisations, il affiche un impressionnant rating de 117.3 après avoir lancé pour 506 yards, quatre touchdowns et aucune interception. Un sans faute. A Detroit, il a réduit en miettes la défense aérienne des Lions en une mi-temps, avant de se retrancher derrière un jeu plus conservateur lors des deux derniers quarts-temps.

"Je ne cherche pas à faire du Brett favre"

A 24 ans, Rodgers, 24e choix de la Draft 2005, n'a ni le vécu ni l'aura de Brett Favre. Ce serait trop lui en demander. Si les Packers se hissent en playoffs, ces deux vertus pourraient lui faire défaut. En attendant, le nouveau patron de la maison verte et jaune fait ce qu'il a à faire. Il apporte aussi une dimension supplémentaire, par sa faculté à sortir de sa poche de protection pour courir. Il affiche déjà 60 yards au compteur sur ses jambes, soit davantage que lors des deux dernières saisons réunies de Brett Favre. "Nous avons une des équipes les plus jeunes de la NFL.A ce titre, j'en suis un peu le symbole, sourit Rodgers. Mais chez nous, personne n'est vraiment surpris de notre début de saison. Nous croyons en notre équipe."

La chance d'Aaron Rodgers, c'est effectivement de prendre les commandes d'un groupe déjà très compétitif. Après tout, l'an passé, Green Bay n'est passé qu'à un field goal du Superbowl, que les Giants, leur bourreau en finale de conférence, allaient finir par remporter. La défense et le jeu de course des Packers sont dignes d'un prétendant au titre suprême. Dans ce contexte favorable, Rodgers n'a pas besoin d'en faire trop. "Je ne cherche pas à faire du Brett Favre. Ça ne servirait à rien, car il est unique. J'essaie simplement de mener cette équipe et de reproduire correctement ce qu'on me demande", dit-il humblement.
Il le sait, certains supporters n'ont pas encore fait leur deuil de l'ère Brett Favre. Dimanche dernier, contre Minnesota, Lambeau Field regorgeait de fans arborant le célèbre maillot vert frappé du numéro 4. "Il faut les comprendre. Favre a été là si longtemps et il était tellement emblématique, confie le linebacker Nick Barnett. Les supporters le vénéraient. Il ne s'agit pas de leur dire de l'oublier, mais simplement de leur faire comprendre que nous pouvons gagner, même sans lui. Je crois que ces deux premiers matchs auront permis de convaincre quelques sceptiques." Aaron Rodgers le sait, il lui faudra bien plus que deux petites victoires pour que la page se referme. Mais pour l'heure, il ne pouvait pas faire plus. Pour lui, c'est déjà énorme.

Ce Week-end dans la NFC Nord, les Lions étaient au chaud à la maison et deux équipes jouaient à l’extérieur (Green Bay et Minnesota).
Pendant ce temps là, les Bears attendaient de pied ferme les Eagles au Soldier Field de Chicago.
Pour information, je m’attacherais plus longuement à se dernier match, et me contenterai d’un billet d’humeur sur les deux rencontres à l’extérieur pour vous donner l’occasion d’aller lire mes collègues en charge de l’AFC Sud et la NFC Sud.

La victoire… a quelques centimétres
Pour les Bears ces quelques centimètres ont fait toute la différence à leur avantage.

Après une première mi-temps aérienne avec un grand DeSean Jackson coté Eagles et un beau jeu de Kyle Orton qui lance plus de 170 yards et 3 touchdowns, la seconde mi-temps fut pour le moins défensive et les poids lourds seuls ont eu le droit à la parole.
A ce petit jeu, les Eagles et les Bears sont de force égales et les quartebacks dégustent : au troisième quart-temps, Donovan McNabb tente un tracé axial mais se fait intercepter, Payne couvre 49 yards mais échoue à 11 yards de l’embut des Eagles. On se dit qu’Orton n’a plus qu’a finir le travail, mais dés la première action il se fait intercepter dans la end-zone. Philadelphie entame alors une remontée de terrain mais cale sur les 47 yards. David Akers rate le field goal et redonne le cuir aux Bears. Orton à mi-terrain subie une énorme pression et relâche le cuir. Ballon Eagles.
Ce rythme effréné de turnover dure jusqu’aux 10 dernières minutes du match lorsque McNabb récupère le ballon sur ses 14 yards avec un déficit de 4 points à combler. McNabb réalise une énorme remontée et couvre 71 yards : il leur reste 4 tentatives et 4 yards à parcourir.
1.McNabb qui ne veut pas risquer l’interception, lance Correll Buckhalter qui couvre 3 yards avant de se faire arrêter par Payne.
2.Le second running-back Hunt tente alors en force mais sans résultats.
3.Ogunleye bloque la troisiéme tentative signée Buckhalter. Il ne reste plus qu’une tentative aux Aigles pour franchir le dernier yards.
4.Buckhalter tente de passer à gauche, mais Alex Brown le bloque.

Les Bears n’ont alors plus qu’a sortir de leur embut : c’est Matt Forté qui s’en charge avec succès. Victoire à 24 à 20 pour des Bears pour 4 belles actions défensives sur leur propre ligne et quelques centimètres très précieux.

Au bout de la frustration qui y a t’il ?
La réponse est simple pour les Packers : une défaite ! et la frustration a ce week-end un nom ; celui d’un vétéran qui passe plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain, celui d’un joueur que l’on dit trop lent pour la ligue : Derrick Brooks. Avec une interception personnelle, deux passes contrés, un fumble forcé retourné en touchdown sur 38 yards par l’un de ses coéquipiers et juste 2 tacles, Derrick Brooks a réussi le tour de force de sortir Aaron Rodgers de son match. En effet, après un début plutôt réussi avec un touchdown capté par Greg Jennings (2 TD, 109 yards couverts), Rodgers a progressivement cédé sous la pression (3 sacks, 3 TD) et a pris des mauvais coups sur son coude qui pourraient nécessiter un passage prolongé à l’infirmerie.

Simplement trop fort
Le match s’annonçait déséquilibré, et il l’a été puisque les Vikings ont enchainé les turnovers et surtout n’ont jamais paru en mesure d’inquiéter réellement des Titans bien dans leur cahier de jeu. En résumé Adrian Peterson a sauvé les meubles avec 80 yards en 18 portés et 2 touchdowns, Gus Frerotte a montré ses limites avec une passe sur deux ratée et 1 interception, Tavaris Jackson a rechaussé les crampons pour subir 2 sacks en 3 jeux. What Else ? Pas grand chose à part le score : 30 à 17 pour Tennessee (4 victoires en 4 rencontres) et une 3éme défaite pour la franchise du Minnesota.

» Le Ch'ti Journal Du Nord
» Les bears touchent au but
» AFC Nord (Ravens,Steelers,Bengals,Browns)
» Preview NO Saints VS Bears Chigago
» Superbowl : Indianapolis Colts VS Chicago Bears.