Boris nous parle de son match

Boris Diaw et les Suns ont égalisé dans la série contre San Antonio en l’emportant la nuit dernière (101-81). Une satisfaction pour le Français.


Boris, vous avez rectifié le tir en vous imposant face à San Antonio, 101-81. Vous avez sorti le grand jeu dans ce Game 2...
Boris Diaw : C’était assez serré en première mi-temps mais nous avons réussi à prendre de l’avance au retour des vestiaires, notamment grâce à la défense de Kurt Thomas sur Tim Duncan. Avec Kurt sur Tim, ça évite à Amare Stoudemire de connaître des problèmes de fautes. Il est également un peu plus libre. Mettre en tout cas Kurt Thomas dans le cinq de départ était un choix judicieux. Il est pour moi un des meilleurs défenseurs de la NBA au poste 5.

Hormis la présence de Kurt Thomas dans le cinq de départ, quels ajustements avez-vous apporté par rapport au Game 1 ?
Boris Diaw : On a essayé de limiter les shoots ouverts de Tony (Parker). Il nous avait fait très mal dans le premier match en rentrant de nombreux shoots extérieurs. On a évité de passer sous les écrans parce qu’on sait qu’il peut mettre ces shoots. C’est le plus gros ajustement effectué avec la défense de Kurt sur Duncan. Kurt peut se débrouiller tout seul, il nous libère donc un joueur en défense.

Personnellement, on vous a senti plus à l’aise…
Boris Diaw : J’ai toujours ce petit problème d’adresse. Ca rentre, ça sort. Ca m’énerve toujours autant de rater des paniers faciles. J’ai tout de même fait en sorte de rester dans le match. Je n’ai pas lâché, je suis resté agressif. Désormais, l’équation est simple. Il faut gagner au moins un match à San Antonio pour reprendre l’avantage du terrain.

Pendant quatre jours, vous avez dû supporter Tony. Ca n’a pas été trop dur ?
Boris Diaw : Non, c’était assez tranquille. Nous sommes restés très sages. La preuve, on a même fait des siestes avant les matchs (Rires). Alors il y avait Tony mais je dois aussi supporter Ronny (Turiaf). Je ne sais pas s’il va venir avec moi à San Antonio. Il m’a expliqué qu’il avait des obligations. Apparemment, il doit s’occuper de son chien à Los Angeles… (Rires)