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 Un point sur les rookies

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McGrady
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McGrady


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MessageSujet: Un point sur les rookies   Un point sur les rookies Icon_minitimeMer 16 Jan - 12:27

Les Blessés



Un petit mot rapide pour évoquer les novices qui ne prendront pas part à leur première saison à cause de leur blessure, comme notamment Spencer Hawes drafté en 10ème position du Draft par les Kings et surtout de Greg Oden, premier pick attendu qui devra patienter une saison avant de confirmer tout le bien que les observateurs disent de lui.



Les flops



Commençons par le plus haut drafté : Brandan Wright. Choisi en 8ème position par les Charlotte Bobcats et transféré le soir même vers Golden State contre Jason Richardson. Bien que personne ne l’attende au niveau de J-Rich, Chris Mullin, GM des Warriors, devait quand même espérer autre chose que les 3pts et 2rb de moyenne que son rookie propose depuis le début de saison. On peut d’ailleurs se poser des questions sur les choix de Draft de l’ancienne gloire des Warriors puisque son second choix n’est autre que Marco Bellini (18ème position) qui culmine à un 2.4pts et 0.4rbds impressionnant pour un joueur annoncé comme un des futurs « steal » de cette Draft. … Bref bravo Chris.



Acie Law, petit meneur de poche drafté par les Atlanta Hawks en 11ème position, est pour le moment lui aussi une des déceptions de cette saison. Beaucoup le voyait comme une des clés aux problèmes d’Atlanta. Aujourd’hui les Hawks jouent nettement mieux mais certainement pas grâce à leur jeune meneur qui n’arrive pas à trouver le rythme de la NBA en affichant 4 pts et 1 passe par match avec un douteux 38% à 2pts et un affreux 19% derrière la ligne. Pourtant la concurrence du côté des Hawks n’est pas la plus relevée de la ligue : Anthony Johnson et Tyronne Lue ne devraient pas constituer des remparts infranchissables pour un joueur qui a un potentiel indéniable.



Thaddeus Young, Julian Wright, Rodney Stuckey, classé respectivement 12,13 et 15ème choix sont à classer dans les flops tant on attend des 15 premiers choix qu’ils laissent au moins présager un espoir pour l’avenir. Or, dans le cas de nos trois lascars, on sent déjà qu’il sera dur de faire carrière dans la ligue. Peut-être rendront-ils quelques services mais rien de plus.



Les confirmations



Sans trop de surprise, notre ami Kevin Durant, « la brindille », devrait être nommé « Rookie of the Year » à la fin de la saison. Il est vrai qu’en l’absence de Greg Oden, le 2nd choix de la Draft n’a pas encore trouvé trop de concurrence dans sa course au titre. Malgré tout, on attendait de Durant qu’il prenne les Sonics en main et c’est ce qu’il fait. Bien que les victoires ne soient pas forcément au rendez-vous, on peut, d’ores et déjà, dire que Durant répond pleinement aux attentes mises en lui. 20pts, 4rbs et 2 passes par match, le jeune rookie n’a plus qu’à gagner en régularité dans son adresse pour devenir un véritable franchise player.



Al Horford, 3ème pick du Draft, est lui aussi une des confirmations de la cuvée. Solide gaillard sculpté dans la fonte, l’intérieur des Hawks n’est pas étranger à la bonne saison d’Atlanta. Avec 9 pts et 10 rbds par match et très bon 50% de réussite aux shoots, le big guy n’est pas sans rappeler Zo Mourning. Très bon défenseur et rebondeur acharné, le joueur sait aussi laisser le shoot aux gâchettes de son équipe, ce qui montre une certaine forme d’intelligence pour un joueur de son âge. Si les Hawks se sont plantés la saison dernière avec Shelden Williams (5ème choix en 2006 et 3pts et 3rbs cette saison), cette saison ils ont misé sur le bon cheval … à suivre mais ce joueur devrait faire parler de lui à l’avenir.



Bien que son arrivée, très médiatisée et non sans encombres, chez les Bucks n’ai rien auguré de très bon, Yi Jianlan est bel et bien un joueur d’impact. Culminant à 10pts et 6 rbds par match, le 6ème choix de la Draft s’impose doucement comme une des options offensives crédible des Bucks. Bon complément, car très différent, d’Andrew Bogut, Jianlan devrait comme son compatriote, Yao Ming, monter en puissance à mesure où il s’adapte à la vie américaine. Une bonne nouvelle pour Milwaukee qui peine à trouver le rythme cette saison.



Mike Conley Jr, Corey Brewer et Al Thorton, respectivement 4ème, 7ème et 14ème picks du Draft commencent à s’adapter à la NBA et à confirmer qu’ils peuvent aider leurs équipes. Moins percutants que les Durant, Horford ou Yanlian, ces trois joueurs sont englués dans des équipes de bas de tableau et ont eu du mal à imposer leurs jeu. L’adaptation au rythme de la NBA n’est pas simple pour les rookies et beaucoup de jeunes joueurs mettent du temps à maintenir le rythme, la blessure de Conley en début de saison en est la preuve concrète. Après 30 matchs, ces trois joueurs commencent à régler la mire et laissent entrevoir de grosses capacités. Si la première saison est toujours la plus difficile, on peut présumer que les prochaines devraient leurs sourire.



Les inclassables



Ni flop, ni confirmation, comment classer des joueurs comme Joakim Noah, Aaron Gray et Juan Carlos Navarro ? 9ème et 49ème choix pour les deux Bulls et 39ème choix de la Draft 2002 par les Wizards pour l’Espagnol, ces trois joueurs sont victimes des choix douteux de leurs coachs respectifs malgré un potentiel indéniable dans des équipes qui auraient bien besoin de leurs talents. Noah est la première victime du système, drafté dans les dix premiers choix, le français est limité à 12 minutes de temps de jeu par match derrière les inamovibles Ben Wallace et Joe Smith. Le plus choquant, c’est l’évidente envie de jouer de l’ancien Gators et sa motivation sans faille qu’il est difficile de retrouver chez certains de ses coéquipiers titulaires. 17 points en 18 minutes face à Emeka Okafor et Gerald Wallace des Bobcats puis ramené à une poignée de minutes le lendemain… incompréhensible pour beaucoup de spécialistes mais aussi pour le joueur qui a le défaut d’être quelqu’un d’entier.



Résultat : une remise en place en début de saison par Skiles pour avoir ouvert sa bouche alors qu’il n’est que rookie et une suspension récente pour une altercation avec l’assistant. Noah mérite mieux et nul doute que sa rage de vaincre et son charisme l’emmèneront loin si on lui laisse sa chance… à Chicago ou ailleurs. Idem pour son coéquipier Gray, drafté au second tour mais capable d’apporter de bonnes choses notamment offensivement (14 points et 6 rebonds face aux Celtics). Même régime que pour Noah : un coup tu joues, un coup tu restes sur le banc.

Que dire de Navarro, véritable pépite du basket européen, qui voit son temps de jeu varier en fonction des humeurs de son entraîneur. 28 points contre Washington, 27 face aux Magics, 16 points et 11 rebonds contre les Nets… et 10 matchs en tant que titulaire.16 points, 3 passes et 4 rebonds de moyenne en tant que titulaire, les statistiques parlent d’elles même mais le coaching staff de Memphis préfère titulariser le vieux Stoudemire et 7 points de moyenne à 39% de réussite. Combien de temps Navarro résistera-t-il à un tel traitement de faveur ? Un retour vers l’Europe ne serait pas choquant mais serait un vrai gâchis !



Les surprises



Terminons par la crème de la crème, là où personne ne les attend, les joueurs sur lesquels les clubs n’ont pas voulu miser, ceux que l’on appelle les « Steals ». Premier de cordée : Jamario Moon, non drafté en 2001, est un joueur qui a testé toutes les ligues de développement américaine avant d’avoir sa chance en NBA. Brian Colangelo, en bon visionnaire, le fait signer cet été pour deux saisons. Résultat : le joueur s’impose directement comme titulaire et aligne des stats plus que correctes avec 8 pts, 6 rbds et 1 passe en 29 minutes de jeu. Moon a même réussi à plus ou moins pousser Andrea Bargnagni sur la touche : l’italien ne se concentrant que sur l’attaque a été prié de regarder Moon défendre et d’en tirer les leçons. A 28 ans, Moon se voit proposer l’opportunité de montrer enfin des talents et pour une première on peut dire que c’est réussi !



Sean Williams, 17ème pick de la Draft, est lui aussi la bonne surprise de la saison pour les Nets. Pour jouer avec le Big Three de New Jersey, il faut avoir des arguments, notamment en défense, et Williams n’a pas mis longtemps à se mettre en évidence. Avec 7 pts, 5 rbds et surtout 2 contres par match en 20 minutes de temps de jeu, le rookie a poussé le mollusque Jason Collins sur le banc. Double bonne nouvelle pour Lawrence Franck, Josh Boon, 23ème choix de la Draft 2006, commence lui aussi à sortir la tête de l’eau (6 pts et 6 rbds en 20 min). Depuis l’intégration des deux jeunes dans le 5 majeur, les Nets recommencent à gagner et à déployer un jeu collectif équilibré.



La réussite de Luis Scola ne surprend pas grand monde, enfin en tout cas pas les amateurs de basket européen qui connaissent le talent de l’intérieur argentin. Par contre, pour les américains, Scola est une véritable révélation. Drafté en 2002 en 27ème position pour les Spurs, Scola a mis du temps avant de franchir le cap NBA et c’est finalement chez les Rockets que leu joueur sévit désormais. Dommage pour les Spurs qui sont passés à côté d’une belle occasion de trouver un bon complément à Duncan. Quoiqu’il en soit Luis joue à merveille cette saison mais doit se contenter d’une place de remplaçant derrière Chuck Hayes et ses 3 points et 6 rebonds de moyenne en 23 minutes. Quand on sait que Scola est capable de gros cartons (20 pts et 9 rbds contre Miami ou 22 pts et 9 rbds et 4 passes contre Minnesota en 24 minutes), on a un peu de mal à comprendre la tactique de Rick Adelman. Houston est à la peine cette saison et l’obstination du coach à laisser Scola sur le banc n’est certainement pas étrangère à l’irrégularité des Rockets. 37 matchs et pas un seul en tant que titulaire…dieu que c’est dur d’être un joueur étranger en NBA !



D’autres rookies méritent un œil attentif comme Jeff Green qui commence à montrer qu’il n’existe pas comme Durant à Seattle ou encore Daequan Cook, jeune joueur prometteur du Heat du Miami, seule bonne nouvelle de la saison bien morne des Heat. La saison est encore longue et il sera intéressant de voir quel joueur supportera le mieux le fameux mur, symbole de la fatigue accumulée, que les rookies doivent inévitablement affronter. S’il n’y avait qu’un souhait à émettre pour cette fin de saison : Coach, faites jouer Navarro, Scola et Noah, vous ne le regretterez pas !
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